Dans la vallée de l’Eure. Fronda contre l’installation d’une antenne répéteur Gratuit

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Pendant 15 jours, ils sont sur le pied de guerre. Les habitants de Fontaine-Heudebourg sont contre Free qui veut installer une antenne d’émission dans le fond de la vallée.

Alors que le projet d’installation d’une antenne d’émission gratuite à proximité de la ville de Fontaine-Heudebourg, commune limitrophe de la Clef Vallée d’Eure, est resté en sommeil jusqu’en 2020, le chantier s’est brutalement accéléré, lundi 10 octobre 2022.

A la surprise des habitants qui s’opposaient à cette installation, les ouvriers ont commencé à creuser des tranchées et à poser des pierres pour couler le béton qui servira de base à l’antenne 4G et 5G longue de 40 mètres que veut le téléphone portable. installer Le projet vise à être absorbé dans une zone blanche libre.

Deux camions toupies rebroussent chemin

Toujours contre l’antenne, treize habitants ont manifesté mercredi et jeudi derniers. Ils ont bloqué deux camions agrégateurs en route vers le site. Voir l’article : Toutes les informations sur les agences immobilières en ligne en 2022. Ils ont été obligés de tourner pour que le béton devienne inutilisable.

« Nous voulons empêcher que le béton ne soit coulé. Si cela se produit, il ne sera plus possible de revenir », a déclaré Frédéric Gilmann, habitant du hameau d’Ocreville, qui est relié à Heudreville-sur-Eure. « Nous sommes contre ce projet qui n’a pas été étudié et consulté avec les populations locales. En revanche, nous ne sommes pas contre l’antenne, nous sommes contre son emplacement ».

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Craintes des riverains

« La maison la plus proche est à 140 m de l’antenne, et de nombreuses maisons sont à 200 m. Nous craignons que cette antenne nuise à la valeur de nos maisons », a poursuivi Frédéric Gilmann.

L’habitant de Fontaine-Heudebourg, habitant immédiat, a fait estimer la valeur de sa maison par un agent immobilier : « Selon lui, la valeur de ma maison passerait de 250 000 € à 170 000 € si l’antenne était effectivement construite. A voir aussi : Crédit à la consommation : est-ce vraiment une bonne idée ?. »

Outre le côté « désagréable » du mât dans la vallée, l’installation de cette antenne affecte également la protection de l’environnement. « Ce site est désormais situé en fond de vallée, une zone naturelle qui n’est normalement pas autorisée pour la construction de ces équipements », précise Frédéric Gillmann.

« Nous sommes également préoccupés par les conséquences sanitaires de l’installation d’une antenne. Il n’y a pas assez de littérature scientifique précise sur les effets sanitaires des antennes. Le principe de précaution doit être appliqué », a ajouté la source d’en face. Dans ce contexte, les opérateurs montrent au contraire qu’il n’existe aucune étude scientifique ayant montré la nocivité des ondes émises par les antennes 4G ou 5G.

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Lors du dépôt du permis de construire en février 2020, une demande a été initiée. « Nous avons obtenu environ 100 signatures en moins d’une semaine », a-t-il déclaré.

Cinq personnes affirmant : « Ensuite, nous avons entamé une action en justice. Le tribunal administratif de Rouen a homologué Free », a déclaré Frédéric Gilmann.

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« Une belle erreur au départ »

L’identité du propriétaire du terrain, Jean-Rémi Ermont, l’ancien maire de la commune, éclaire également une partie de la contestation. Sur le même sujet : « Le premier critère pour choisir votre constructeur de maison est CCMI » | Maisons SeLoger. « La manière dont le projet a été monté suggère quelque chose qui ressemble à un intérêt illégal », a-t-il souligné l’opposant au projet.

Christophe Chambon, maire de Clef Vallée d’Eure, confirme lui aussi l’illégalité du débat : « Jean-Rémi Ermont nous a présenté un dossier en décembre 2019 qui a été rapidement voté pour participer au vote. Nous avons manqué de vigilance. Ensuite, nous avons été traités par le processus normal, mais le coup était déjà passé… », déplore-t-il.

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Zone naturelle et zone grise

Une consultation tenue quelques mois avant le changement effectif de réglementation, en date du 10 février 2020, du plan d’occupation des sols du PLUi d’Agglo Seine-Eure. Le terrain était autrefois un terrain naturel, mais ce changement de réglementation impose certaines restrictions aux constructions possibles.

De son côté, Jean-Rémi Ermont reconnaît « une grosse erreur », mais en appelle à la bonne volonté : « Je n’aurais pas dû présenter ce débat et même participer au vote. Quand on s’est rendu compte de notre erreur, j’ai été proprement écarté du projet d’encadrement. »

« Tout le volet administratif du dossier a ensuite été instruit par la commune et l’Agglo Seine-Eure. Cela a été fait conformément à la réglementation et le tribunal administratif a statué sur le projet », tient à rappeler Jean-Rémi Ermont.

« Le terrain, un choix de Free »

Le maire de Fontaine-Heudebourg, 27 ans, revient sur la création du projet et donne sa version : « J’ai été contacté par le maire et mandaté par Free, qui cherchait à installer une antenne dans la section pour absorber un blanc espace et un projet de démarrage du réseau 5G comme cela se fait dans de nombreuses communes », a déclaré Jean-Rémi Ermont. « La première chose que j’ai faite a été Libre d’aller à la montagne. L’opérateur m’a dit que pour des raisons techniques, il voulait faire le fond de la vallée, comme cela s’est produit à Acquigny et le terrain près de la rivière que j’avais jusqu’au milieu des années 90. 1990. Pour ma part, j’ai d’abord pointé un terrain commun près des étangs.

Il a poursuivi: « Maintenant, je suis dans une situation très difficile. Ce serait mieux si cette antenne était fabriquée ailleurs. Ce ne sont pas les noix que je touche qui compenseront la perte d’image que j’ai subie par rapport à mes anciens membres. »

La mairie entre deux feux

Aujourd’hui, la mairie de la Clef Vallée d’Eure se retrouve dans ce contexte entre deux incendies : « Nous sommes obligés de respecter la loi. Cela permet à Free de construire son antenne sur ce terrain », a déclaré Christophe Chambon. Agrément renforcé par une décision de justice en faveur de l’opérateur. « Mais d’un autre côté, je partage les interrogations et les sentiments des habitants », a déclaré le maire.

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Il a poursuivi : « Nous avons demandé à Free de réévaluer l’emplacement de l’antenne. Nous avons proposé des alternatives pour éviter d’installer une antenne de 46,50m en fond de vallée. Nous avons proposé des endroits à la montagne comme La Croix-Saint-Leufroy ou Écardenville-sur-Eure, ou l’ancienne usine.

Mais, « il me semble que Free ne veut pas étudier cette proposition puisque la décision de justice leur a permis de construire ce dispositif à cet endroit », a déclaré Christophe Chambon qui a écrit à Free pour demander « un délai de concertation, d’échange » et  » d’autres études ».

La bataille des chiffres

De son côté, Jean-Rémi Ermont conteste les arguments contre les antennes qui estiment notamment que leur propriété sera réduite de 5 à 10 % lorsque l’appareil sera construit. « C’est un argument rejeté par le tribunal de Rouen et toujours rejeté. Au contraire, quand on sort de la zone blanche, les produits ont tendance à bien se vendre car les acheteurs recherchent un bon accueil. »

« D’après les images du drone, il semble que l’antenne ne sera pas visible depuis les maisons les plus proches », a-t-il déclaré. Concernant la future coupe de peupliers en bordure du fleuve qui masquera la vue de l’antenne, « il faut anticiper et en planter d’autres », estime-t-il.

Jean-Rémi Ermont, les interrogations concernant le risque sanitaire ne peuvent pas être loin : « La reconnaissance de ce débat est dans l’air du temps. Si je peux comprendre les inquiétudes des habitants, il faut rappeler que dans ce cas particulier, l’éloignement entre l’antenne et les maisons c’est beaucoup C’est super ce qu’on peut faire en ville. »

Quelle suite pour la mobilisation ?

Depuis jeudi et la visite au bureau, le site est temporairement suspendu. De leur côté, les présentateurs ont lancé une nouvelle application pour faire changer d’avis l’opérateur mobile. « C’est un projet légal, mais ce n’est pas légal. On espère pouvoir entrer en dialogue avec une entreprise qui refuse depuis trois ans », a déclaré Frédéric Gilmann, qui souligne avoir réuni 200 signataires en un week-end et contacté le député Philippe Brun sur le sujet.

La position de Philippe Brun, député Nupes-PS

Philippe Brun, député du Nupes-PS dans l’Eure 4e, a confirmé que quelque chose a été fait concernant la construction de l’antenne de transmission de Fontaine-Heudebourg pour les habitants. Il a rejeté : « Nous devons respecter la loi et la décision de justice qui a approuvé le projet. Dans le même temps, je constate que le terrain est depuis reconnu comme terrain naturel, ce qui rend impossible la construction de tout nouveau projet et que le site choisi suscite également une forte opposition, qui n’est pas comparable aux autres sites de l’antenne de la Département. J’espère que Free acceptera ses adversaires et trouvera une solution neutre. J’ai toute confiance dans le maire, Christophe Chambon, qui est aux côtés des habitants depuis le début du mouvement. »

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