Dans les centres de soins de la faune, 100 000 animaux sont accueillis chaque année

Written By Sara Rosso

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Entre le printemps et l’été, c’est la période de l’année où l’on trouve le plus de jeunes animaux seuls à l’état sauvage. Ils peuvent être emmenés dans des centres de soins pour y être soignés. Le nombre d’animaux en détresse augmente de près de 20% de plus en un an, indique le Réseau des centres de soins pour la faune. Concernant les animaux recueillis, Pierre Maigre, qui a créé le centre de soins à Villeveyrac, dans l’Hérault, fait le point, « si l’on suppose qu’il existe environ 130 centres de soins en France, plus de 100 000 animaux sauvages se les réapproprient chaque année. « 

Certains animaux nécessitent des soins particuliers. Par exemple, avec la grande chaleur, les poussins de Martinet commun sont arrivés en nombre cette année. Ils n’entretiennent plus de nids sous les tuiles. Ils se jettent dans l’espace avant d’avoir assez de plumes pour voler. En conséquence, une attention considérable est nécessaire selon Pierre Maigre, « le jeûne ne fonctionne pas tout seul, il faut prendre les poussins un par un et leur donner une petite pastille à manger toutes les 2 heures. »

« Chaque animal qui meurt, c’est une grosse déception »

Les causes de l’arrivée de ces jeunes animaux au centre de soins sont nombreuses, « il peut s’agir de chocs contre des vitres, de chocs avec des voitures, de chocs contre des lignes téléphoniques ou des lignes électriques. Il peut s’agir d’une collision avec des plans de chasse, y compris pour des espèces protégées. Les causes sont très nombreuses. A voir aussi : Huile de CBD, comment choisir la bonne dose pour vous ?. Il y a aussi des maladies. 60% des oiseaux sont sauvés en passant par ces centres de soins.

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Ils sont environ 2000 bénévoles et trois écoles vétérinaires y travaillent, en plus des ouvriers et la pression mentale est importante, « chaque animal qui meurt, c’est une grosse déception, c’est une sorte d’échec. Cela entraîne des troubles qui commencent à être reconnus ». sur un plan médical du même type que ce que l’on peut rencontrer chez les soignants, dans les hôpitaux ou dans les EHPAD », a enfin expliqué Pierre Maigre.

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