Originaire de Blonville-sur-Mer et étudiant à Lyon, Valentin Brun a lancé sa société Matched. Une friperie en ligne qui se veut neutre en carbone.
Ce n’est plus un secret : la mode est l’une des industries les plus sales de la planète. En vendant des vêtements de moins en moins chers, ce que l’on appelle la fast fashion ou « fast fashion » est particulièrement gaspilleur d’eau et produit d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, depuis plusieurs années, pour lutter contre ce triste constat, le marché de l’occasion se développe et est aujourd’hui en plein essor.
C’est dans cette lignée que Valentin Brun, jeune étudiant lyonnais de 23 ans, originaire de Blonville-sur-Mer (Calvados), a voulu s’inscrire en lançant sa propre friperie 2.0 : Matched.
Un étudiant qui entreprend
Alors que d’autres étudiants recherchent des entreprises pour leur stage de fin d’études, ce jeune habitant de Blonville en Master Entrepreneuriat et Innovation a décidé de prendre les choses en main et de créer la sienne en juin 2021. leurs baskets », c’est-à-dire leurs paires de chaussures de sport utilisées au quotidien en ville, « avec des vêtements de seconde main ». Depuis le début de cette aventure, l’objectif de Valentin est de « limiter l’impact écologique et de ne pas recourir à la fast fashion ».
Si son objectif d’assortir chaussures et vêtements était compliqué à se fixer, ce jeune étudiant a rapidement transformé cette jeune entreprise en friperie en ligne. Contrairement à d’autres sites en ligne, le vôtre ne propose pas d’échange direct entre vendeurs et acheteurs. « Nous prenons des vêtements auprès de fournisseurs de seconde main ». Dans son appartement, après une phase de sélection des vêtements confectionnés par Valentin, qui trie les vêtements selon qu’ils sont abîmés ou non, un long processus commence : « Il faut regarder chaque vêtement un par un et tout mesurer pour l’essayer. A voir aussi : Savoir que certaines personnes sont infidèles vous incitera à tricher…. Pourquoi pas en ligne vous pouvez classer les vêtements d’occasion en fonction de leur taille sur l’étiquette. Souvent ils ont déjà beaucoup expérimenté et la forme a pu évoluer ». Photographiés, ces vêtements sont ensuite revendus sur son site internet dans différentes catégories. « Tous les articles qui présentent des trous ou des taches sont vendus dans une carte spéciale appelée ‘Endommagé’ pour permettre aux gens d’acheter ces produits à un prix vraiment bas et de leur donner une seconde vie en les recyclant, par exemple en les recyclant ».
Avoir le plus faible impact écologique
« Je voulais une friperie ancrée dans une démarche éco-responsable », insiste-t-il en évoquant l’absence de plastique. Par conséquent, les produits sont envoyés dans des emballages en carton recyclable. Voir l’article : La Maison d’en face, le thriller sulfureux de M6 sur l’échangisme. Et jusque dans les détails, tout a été pensé : « Les étiquettes sont maintenues ensemble par une corde de chanvre ».
« L’objectif est vraiment d’être neutre en carbone », poursuit-il. Ainsi, « pour compenser l’hébergement des serveurs du site, des réseaux sociaux et la réception des produits » qui ont un impact, l’envoi se fait via un service de livraison qui a atteint la neutralité carbone et Matched s’est associé à Ecolog, un non- organisation à but lucratif. « Pour chaque produit acheté, un arbre est planté à différents endroits. Il est directement relié au site internet où l’on peut également suivre la forêt du site, là où les arbres sont plantés… ».
Une expérience très formatrice
Valentin ne regrette pas d’avoir lancé sa propre entreprise pour laquelle tout est à imaginer. « C’était une expérience qui m’a permis d’explorer différents aspects de l’entrepreneuriat. A voir aussi : Après avoir lancé sa friperie en ligne ‘Matched’, un jeune Blonvillois…. C’est pour ça que j’ai voulu le faire, c’est très pédagogique. »
Pour l’avenir, les Blonvillais ne manquent pas de projets. Notamment celui de développer davantage le site internet, dès la rentrée. « Je proposerai des collections upcyclées en upcyclant des vêtements à assortir autour d’un thème commun pour que la collection soit cohérente », explique-t-elle. De plus, le jeune Normand lancera une gamme de t-shirts d’occasion qui seront sérigraphiés à l’effigie de la marque Matched. « Le but est justement de développer une sorte de site concept », souligne ce Blonvillais qui aimerait aussi lancer des boutiques éphémères. « Avec le site internet, le contact avec les clients se limite à apposer une étiquette sur un carton », sourit-il. J’aimerais aussi rencontrer des gens, pouvoir échanger avec eux, dans la vraie vie ».
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