Débat fin de vie à Langon : ‘Ce n’est pas au corps médical de prendre toutes les décisions’

Written By Sara Rosso

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Par Arnaud Dejeans – a.dejeans@sudouest.fr Publié le 12/04/2022 à 14:32

Le conseil d’hygiène du territoire et la ville de Langon ont organisé un débat sur la fin de vie. L’occasion de bien préparer ses derniers jours et de plaider pour l’autorisation de l’aide active à mourir

Une cinquantaine de personnes ont participé, mardi 29 novembre, à l’assemblée générale organisée au centre culturel des Carmes par le conseil de santé du territoire (CTS) et la commune de Langon. Au programme : la fin de vie. Une discussion locale en plein débat national, avec le Conseil citoyen sur cette question qui s’est tenu du 9 décembre au 19 mars. « Le gouvernement pousse les territoires à gérer le sujet », prévoyant…

Une cinquantaine de personnes ont participé, mardi 29 novembre, à l’assemblée générale organisée au centre culturel des Carmes par le conseil de santé du territoire (CTS) et la commune de Langon. Au programme : la fin de vie. Une discussion locale en plein débat national, avec l’Assemblée citoyenne sur cette question qui s’est tenue du 9 décembre au 19 mars. « Le gouvernement pousse les territoires à faire le sujet », a déclaré le président du département du CTS, Yvon Le Yondre.

L’objectif premier de la rencontre : donner aux participants les outils pour aborder les derniers mois de la vie avec confiance. Rédiger des directives anticipées pour énoncer vos volontés de fin de vie, nommer un syndic pour s’assurer que vos volontés sont respectées, retourner consulter, refuser des soins inappropriés, etc.

Anticiper pour plus de sérénité

« Nous pensons que le médecin ne prend pas toutes les décisions », a insisté le président Yvon Le Yondre. Sur le même sujet : Conseils pour éviter les risques de grillades. Un certain nombre de conseils utiles ont déjà été mis en avant : envoyer le document de « personne de confiance » (téléchargeable sur le site de la Haute Autorité de Santé) à son médecin c’est-à-dire « S’il y a un jour où vous ne pouvez pas exprimer votre désir, la personne de confiance sera consultée en premier pour l’exprimer : elle sera votre porte-parole. »

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Le même principe s’applique aux directives anticipées, où l’auteur exprime dans un texte ses souhaits sur des décisions médicales à prendre au dernier moment, sur des traitements ou des actions qui seront ou ne seront pas effectués, etc. «Nous voulons tous partir pendant que nous dormons et être en bonne santé. Malheureusement, pas beaucoup de cas », précise le président du département du CTS. Une suggestion : écrivez clairement vos consignes, faites-en des copies et marquez-les dans le livret de famille, par exemple. « Mettez ces consignes là où vos enfants ou vos proches va les trouver », a témoigné un retraité dans la salle. « S’il n’y a rien d’écrit, nous n’avons pas le droit de parler », a déclaré cette veuve.

Débat sur l’euthanasie

« Le haut niveau d’espoir nous permet de vivre plus confortablement », a ajouté un représentant du conseil de santé du territoire en ouvrant le débat sur l’aide énergétique au décès La loi sur le suicide assisté et l’euthanasie est différente en Belgique et en Suisse. « Mais tout le monde n’a pas les moyens d’y aller », a déclaré Langonnaise. Sur le même sujet : Trois conseils santé pour la nouvelle ère littéraire : bien vieillir, bien manger et éviter la dépression. Il appelle à un changement de loi en France.

« Pourquoi l’euthanasie n’est-elle pas autorisée dans certaines circonstances ? Cela a déjà été fait sous le manteau, débarrassons-nous de ce mensonge », ajoute un participant. Ces propos reprennent le témoignage d’un médecin du Sud Gironde. Il dit avoir aidé un patient condamné à mort il y a quelques années. , avec l’accord de toute sa famille. « Nous n’avons droit à la vie ou à la mort sur personne », a-t-il déclaré. « La loi actuelle permet au patient de dormir sans douleur. Si nous appliquions ce principe, ce serait un grand pas. Le débat est diviseur. Mais la conversation est bien vivante.

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