Accueil > Ailleurs > Politique > Décarbonisation maritime : lancement d’un fonds d’investissement
Pour favoriser la décarbonation du secteur maritime, Hervé Berville, secrétaire d’État aux Maritimes, a lancé Impact Ocean Capital, un fonds d’investissement géré par Go Capital et soutenu par la Banque des Territoires et l’Ademe lors des Jeudis de l’innovation maritime. .
L’urgence climatique et la dégradation accélérée des écosystèmes marins nécessitent une réponse forte des acteurs du secteur et des autorités pour protéger les ressources et assurer la bonne santé écologique de nos mers et océans. GO Capital, soutenu notamment par la Banque des Territoires, en son nom propre et pour le compte du pays dans le cadre de la stratégie France 2030, l’Ademe, la Banque Populaire Grand Ouest, le Crédit Mutuel Arkéa et de nombreux entrepreneurs, ouvre l’investissement à impact GO Capital fonds de plus de 30 millions d’euros (à terme 70 millions d’euros), destiné à financer les entreprises maritimes innovantes en France.
Jérôme Guéret, Directeur Général de Go Capital, explique : « Nous travaillons depuis deux ans à la création de ce fonds d’investissement dédié au secteur maritime pour couvrir une partie des besoins des entreprises innovantes du secteur maritime.
Sommaire
« Une filière sous-capitalisée en France »
Jérôme Guéret explique : « Aujourd’hui, nous avons tous les moyens d’être un secteur leader dans la décarbonation du secteur maritime : nous avons surtout, grâce à l’Etat, une formation et une recherche performantes, de grands groupes privés. Mais lorsqu’il s’agit de financer des projets innovants entreprises, nous sommes à la traîne. Nous sommes loin de la Corée, d’Israël, des États-Unis, du Canada. A voir aussi : PEL : Pourquoi ma banque clôture-t-elle mon plan 6 ans à l’avance ?… C’est pourquoi nous avons abordé ce sujet, sachant que de tels fonds existent dans la santé, l’aérospatiale et l’automobile… Il n’y a pas que ce secteur qui manque de fonds dédiés.
« En accompagnant la structuration financière et industrielle du secteur sous-capitalisé en France, le fonds accompagne les entreprises aux technologies innovantes au service de la protection des océans, de la réduction des émissions de CO2 des activités maritimes et de la pérennité de l’industrie maritime. Nous réfléchissons à de nouvelles voiliers, hydrogène, purification de l’eau, lutte contre la pollution plastique, production aquacole… Tout ce qui permet d’arrêter le massacre de la mer, mais au contraire de se créer un allié.
Ainsi, convaincu avec l’ensemble de ses partenaires investisseurs de la nécessité d’accompagner la création d’entreprises durables dans le secteur maritime, Impact Océan Capital ambitionne de devenir « un acteur de référence dans le financement de l’innovation en capital risque maritime en France ».
« Un exemple réussi de coopération entre investisseurs privés et opérateurs de l’État »
Le fonds intervient également en collaboration avec deux lauréats du programme France 2030 innovation territoires à forte sensibilité maritime, à savoir « Le Havre, ville portuaire intelligente » et « La Rochelle, territoire décarboné ». Sur le même sujet : Binance suspend les retraits des soi-disant crypto-monnaie « stable » | zonebourse.
Hervé Berville, secrétaire d’État aux Affaires maritimes, lors de la première manifestation « Jeudi de l’innovation maritime », qui a réuni 400 participants représentant les entreprises du secteur maritime – armateurs, chantiers navals, équipementiers, centres de recherche… – devait annoncer : « Je salue le lancement du fonds Impact Ocean Capital. C’est un exemple réussi d’investisseurs privés et de coopération d’opérateurs publics au service de la transition des activités maritimes. Il contribuera notamment au renforcement de la mobilisation pour décarboner l’économie maritime dans l’esprit de la démarche « France Mer 2030 » de coopération entre acteurs publics et privés que j’ai initiée.
De son côté, Jérôme Guéret met en avant le soutien de la Banque des Territoires, de la Banque Populaire Ouest et d’Arkéa : « De nombreux entrepreneurs ont compris l’importance de créer cette filière. »
« Un investisseur long terme au service de l’intérêt général »
Gabriel Giabicani, directeur des opérations et de l’innovation à la direction des investissements de la Banque des Territoires, rappelle que « La Banque des Territoires est un investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement des territoires. Sur le même sujet : Effondrement de la crypto-monnaie Terra, supposée liée au dollar. Développer les territoires, c’est aussi financer l’économie maritime et ses en s’associant au fonds Impact Océan Capital, tant à ses frais qu’au travers des territoires d’innovation France 2030, la Banque des Territoires souhaite répondre à plusieurs de ses enjeux prioritaires : la transformation écologique et énergétique et la biodiversité protection, tout en mettant l’accent sur la mesure des impacts des projets financés ».
« Un des tous premiers investisseurs privés »
Bruno Pain, directeur général adjoint de la Banque Populaire Grand Ouest, ajoute : « Avec un territoire bordant 2 700 km de côtes, historiquement et résolument tourné vers la mer, nous avons accompagné les professionnels et les entreprises du secteur maritime. A travers notre marque Crédit Maritime, nous sommes l’un des acteurs de référence dans le soutien financier des activités maritimes occidentales et, en plus des activités bancaires traditionnelles, nous sommes une initiative de divers fonds d’investissement océaniques, c’est donc tout naturellement que nous avons rejoint l’initiative menée par GO Capital pour son nouveau fonds Impact Océan Capital, étant l’un des premiers investisseurs privés.
Pays de Loire Participations
Philippe Maestripieri, Président de Pays de Loire Participations, poursuit : « La SCR Litto Invest, créée en 2015 à l’initiative de la Région Pays de la Loire, de la Banque Populaire Grand Ouest et d’EDF, a été pionnière dans l’économie maritime régionale. doter le territoire d’un outil structurant, la Région Pays de la Loire a décidé d’accompagner la création d’Impact Océan Capital en lui attribuant les capacités d’investissement de Litto Invest.
Un enjeu primordial
Pour Cédric Malengreau, directeur du secrétariat général et de la communication institutionnelle du Crédit Mutuel Arkéa : « Aujourd’hui, l’économie marine doit relever de nombreux défis, comme la décarbonation sur terre et sur mer ou la restauration des océans. L’enjeu clé est de financer et d’investir dans nos territoires avec ceux qui contribuent à accélérer la transition maritime, notamment par l’innovation. Ainsi, dans la lignée de la récente restructuration de notre secteur maritime, le Crédit Mutuel Arkéa est fier d’accompagner GO Capital dans le lancement du fonds Impact Océan Capital. L’utilisation rationnelle des ressources océaniques, associée à la préservation de cet extraordinaire patrimoine mondial, place l’économie bleue au centre des principaux défis du siècle.
« L’Ademe est engagée dans l’innovation verte »
Le secrétaire général de l’Ademe, Noam Leandri, rappelle que l’organisation « s’est engagée depuis plus de 10 ans pour l’innovation verte et la réduction des émissions de dioxyde de carbone dans le secteur maritime. Au-delà de l’aide de l’Ademe, la sécurisation des capitaux pour les entreprises du domaine est également accélérer la transition vers l’économie bleue, et les besoins à couvrir sont immenses.En souscrivant au fonds Impact Ocean Capital, l’Ademe souhaite accompagner le développement de la « finance bleue » pour orienter les ressources financières vers la réduction de l’impact environnemental des activités marines et ainsi contribuer à la préservation des écosystèmes marins.
« GO Capital contribue au financement de l’innovation responsable »
Jérôme Guéret ne manque pas de présenter le gestionnaire de fonds indépendant « GO Capital », principal acteur du capital amorçage et du capital risque de la région. « Go Capital, implanté en Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, Centre Val de Loire et région Sud, contribue au financement de l’innovation responsable dans les territoires. Composée d’investisseurs aux expériences complémentaires dans le secteur, l’équipe dispose de technologies profondes. Avec plus de 120 investissements, GO Capital gère plus de 200 millions d’euros et finance principalement des leaders technologiques du numérique, de la santé et des industries d’avenir (transition énergétique, économie marine, agriculture). agro…).
rappelle que ce fonds est un produit financier avec un retour sur investissement de 5 à 7 ans. Nous sommes convaincus que le changement est à venir. Soit on pleure, soit on construit, on met à jour, et puis on est convaincu qu’il y a beaucoup de possibilités.
Jérôme Guéret vient en Méditerranée, notant : « Nous travaillons avec la région sud, nous aimerions qu’ils rejoignent le fonds. » Et pense : « Ce territoire a des compétences particulières et je considère beaucoup le Sud en matière de transport, de rénovation des ports… ».