Déclaration de M. François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, à l’issue de la journée de lancement du Conseil national de refondation (CNR) dans le domaine de la santé, à l’Assemblée nationale le 3 octobre 2022.

Written By Sara Rosso

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Texte intégral

Madame la Ministre, chère Agnès, Excellence Monsieur le Directeur Général, Monsieur le Maire, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, Mesdames et Messieurs élus, Mesdames et Messieurs dans vos positions et attitudes. Je veux que nous nous souvenions ensemble d’un moment important de notre histoire. Le 27 mai 1943, la première réunion du Conseil national de la Résistance se tient à Paris, rue du Four. Jean Moulin, arrêté et torturé un mois plus tard par la Gestapo, se souvient alors des buts de la France libre : « Combattre ; donner la parole au peuple français ; restaurer les libertés républicaines, dans un Etat où la justice sociale ne sera pas abandonnée, et où règnera le sens de la dignité. » Alors que les manifestants poursuivent leur combat contre l’exploitation, les bases de la coopération d’après-guerre sont posées. À ce moment de notre histoire, il est nécessaire de garantir à tous le droit de vivre dans la dignité. Oui, en 1945, notre pays a fait une promesse à son peuple : la santé sera accessible à tous, sans distinction, pour tous les citoyens du Royaume. Mesdames et Messieurs, je pèse mes mots : près de 80 ans plus tard et alors que la Sûreté générale, dont nous fêterons l’anniversaire demain – 4 octobre – s’est imposée comme un pilier du soleil de notre pacte républicain, cette promesse est en péril. Il faut le dire clairement : l’accès du public à notre santé est fragilisé. Un objectif que je poursuivrai en tant que ministre de la Santé et de la Défense est de favoriser l’accès universel à notre santé, de rebâtir ses fondations et d’assurer sa transition vers un système pérenne que nous léguerons aux générations futures. Les engagements de nos illustres aïeux, force est de constater qu’aujourd’hui nous nous en sommes éloignés. Et la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui n’est pas acceptable de nombreux aspects. – Je ne peux pas accepter que l’espérance de vie continue d’être déterminée par le statut économique des individus. A savoir : chez les hommes, l’espérance de vie entre managers et salariés est de plus de 7 ans. Sous ce chiffre se cachent toutes les inégalités sociales et territoriales pour lesquelles nous devons nous battre, sans relâche. – Je ne peux pas accepter que les 6 millions de Français, et parmi eux 600 000 personnes souffrent d’une maladie chronique, ou que beaucoup de nos concitoyens soient en situation de crise ou vivent sans complètement, qu’ils ne soient pas suivis par un médecin. – Je ne peux pas accepter que 40% des cancers et 80% des problèmes cardiovasculaires surviennent alors qu’ils peuvent être évités. – Je ne peux accepter, ici, dans le département de la Sarthe, que le nombre de médecins généralistes libéraux soit de 59 pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 85 pour 100 000. Le nombre de dentistes dans un même département est de 39 pour 100 000 contre 66 pour l’ensemble de la France. Je parle de la Sarthe, mais je peux parler de beaucoup de nos autres territoires. Je ne peux accepter que dans le département du Gers, le nombre de spécialistes soit de 2,1 pour 100 000 contre 10,9 pour l’ensemble de la France. Je ne peux pas non plus accepter que dans nos territoires étrangers, jusqu’à 23 % de notre population soit touchée par l’obésité, contre 17 % en France métropolitaine ; soit quatre fois le taux de mortalité maternelle dans ces territoires qu’en France. – Je ne peux pas accepter qu’en 2021, près de 2 300 élèves infirmiers, soit 13 % des effectifs de retour à l’école, quittent l’école après deux mois de formation alors même qu’ils ne suffisent pas, notamment dans nos hôpitaux. Je n’irai pas plus loin dans la description de nos difficultés. Ces chiffres parlent pour x eux-mêmes et nous les connaissons tous . Je l’ai déjà dit, je ne serai pas le ministre de la recherche, je veux être le ministre de l’ACTION. Les transactions que nous venons de réaliser, et je remercie chacun d’entre vous, témoignent de notre message particulier : le temps est venu de trouver des solutions pour retrouver notre santé. Trouver des solutions solides avec tous les partenaires, en rassemblant toutes nos forces sur tous nos territoires, c’est l’esprit du Conseil National pour le Rétablissement lancé par le Président de la République le 8 septembre à Marcoussis. Je constate avec fierté que nous, citoyens, professionnels, élus et autorités, avons fait vivre ici, et de la plus belle des manières – par le dialogue et l’écoute – cette volonté de nous rassembler pour relever les grands défis qui nous attendent. J’ai été impressionné, lorsque je suis venu participer à la formation vendredi, par l’enthousiasme avec lequel vous avez répondu aux questions et la qualité des demandes que vous avez faites. Vous avez donné l’exemple et je vous en remercie chaleureusement. A nous maintenant de maintenir, dans la durée, l’énergie qui s’est activée ici au Mans. S’il vous plaît, ne vous contentez pas de bonnes intentions. J’espère que les résultats, je ne ferai pas de compromis dans ce cas. Pour cela je soutiendrai l’évaluation de notre activité et je publierai des informations sur l’avancement de nos principaux engagements. C’est l’occasion de vous dire que selon les principes d’action, je souhaite avancer dans cette direction avec vous. Tout d’abord, vous avez compris comment nous avons abordé la question des urgences, des soins non programmés et des lois médicales cet été, je crois vraiment à la sagesse des territoires. Localement, en mettant tous les acteurs sur la table, qu’on obtienne les réponses les plus simples, on navigue Si nous ne créons pas de liens entre la ville et l’hôpital, entre le privé et le public, entre les différents métiers, nous gagnerons la concurrence, les conditions qui nous retardent et nous éloignent des choses que nous aimons. les citoyens. Ma priorité pour les mois à venir est d’accélérer la mise en place des solutions existantes, et de faire vivre toutes les expériences réussies, comme celles évoquées ici en Sarthe. En fait, cet été nous a montré que nous devons soutenir et organiser certains plans afin d’être installés. Les mesures mises en place après la mission légère, que j’ai menée en juin dernier avec quatre autres professionnels, ont porté leurs fruits : alors que tout le monde assiste à une terrible catastrophe estivale, notre santé est mise à mal. Oui, ce n’était pas sans effort, et je tiens à remercier tous ceux (citoyens professionnels, élus, services de l’Etat et de l’assurance maladie) qui ont changé leurs habitudes pour faire face à cet état de chaos qui ne s’est pas produit avant. Comme promis, fidèle à ma méthode, j’ai voulu évaluer les résultats de nos performances. L’IGAS nous a donné il y a quelques jours le résultat de son évaluation : il sera partagé avec l’ensemble des acteurs lors du comité de suivi que nous organiserons dans une dizaine de jours. Le Gouvernement a déjà pris des mesures pour mettre en place certaines de ces mesures dans le futur, j’aurai l’occasion d’en préciser les conditions dans quelques jours. Ensuite, je veux que nous nous mettions en mesure de satisfaire les besoins. Le système est basé sur l’offre d’un modèle naturel, mais ce n’est pas une décision, et ce n’est pas la façon dont nos frères comprendront les gens. Notre action doit être dans la Lumière, elle doit être compatible avec le quotidien de la France, viser la simplicité. C’est une question de citoyenneté et de millions Je demanderai à nos garants Régis Aubry, Philippe Denormandie et Camille Therond-Charles de nous rappeler à l’ordre à chaque fois que nous quitterons cette ligne. Quels sont nos besoins ? Ce sont les besoins de nos concitoyens, de leurs familles et des proches aidants, comme je l’ai dit. Ceux-ci reflètent les besoins de nos professionnels. Si on ne s’occupe pas des Français et de ceux qui s’occupent d’eux en même temps, notre enthousiasme va nous manquer. Je veux que la profession infirmière continue à réaliser le moindre rêve, à inspirer le travail, à inspirer le personnel fatigué à revenir à l’hôpital. Je dis, pour moi, la plus belle œuvre du monde, l’œuvre qui ne montre pas la vérité, l’œuvre est aussi importante que les mots, la vérité, le concret, la vie, mais aussi la mort. . C’est ce que je veux dire avec honneur, agissons et donnons notre force pour protéger ces domaines : donc, je serai aussi le ministre de la santé pour nos compétences particulières. Les cadres, les infirmiers, le personnel technique et administratif, les agents commerciaux, accomplissent tout leur travail avec intégrité, et doivent être respectés et respectés comme l’ont confirmé nos concitoyens et les ont remerciés chaque soir. Prenons soin de toutes ces femmes et de tous ces hommes. Ensemble, nous améliorerons leur bien-être, car je ne crois pas que 29 % des soignants disent ne pas être en bonne santé ; ou 64% des travailleurs hospitaliers ont déclaré avoir des problèmes de sommeil. Les praticiens de la santé qui sont aussi des patients seront mieux soignés ! Je confierai à Agnès Firmin Le Bodo la mission de travailler avec vous dans le but de trouver des moyens concrets d’améliorer la santé de vos soignants. Travaillons, pas de mort, ce travail est incroyable, disons et traduisons ceci il performances en action ! Un autre principe que je veux prendre une décision est le partage des responsabilités. Face aux défis que je viens d’évoquer, chacun, citoyens, professionnels, élus, Etat et Assurance Maladie, a une part de solution. Je peux aussi dire que tout le monde a des droits, tout le monde a des responsabilités. Portons ce principe simple mais difficile dans l’exercice de nos responsabilités. C’est aussi la raison pour laquelle j’insiste sur le fait que les élus sont liés à la recherche de solutions et à leurs actions. La beauté de tous nos territoires est notre principal espoir, Messieurs et élus politiques. Soyons solidaires pour que nos jeunes professeurs aient envie de rejoindre vos territoires. Je suis sûr que nous n’avons pas exploré toutes les solutions. Vous l’aurez compris, le CNR est une méthode avec des principes directeurs. Mais surtout le pouvoir de donner au niveau local, comme au pays, de nouveaux outils rapides, ouverts, innovants. Dans quelle mesure quelques grands objectifs sont-ils encourageants pour tous nos citoyens ? – Avoir les moyens d’être une personne qui affiche sa santé à tout âge (par des activités physiques et sportives, par une bonne alimentation, une bonne maîtrise de son mental, etc.) ; – Injecter, vérifier, ensemble le plus tôt possible pour éviter la perte d’accès et l’ajout d’inégalités de santé sur les inégalités ; – Disposer d’un médecin, d’une équipe soignante facilement accessible ; – Accédez à un spécialiste en temps opportun; – Trouver une bonne « réponse spontanée » ; – Accès à des soins hospitaliers de qualité. C’est ce que je viens de vous expliquer, maintenant que nous l’avons mis en place, nous posons d’abord les pierres de ce rétablissement. Dans le projet de loi sur la Sécurité sociale, le test commencera à l’Assemblée nationale. Le 10 octobre en commission, le Gouvernement présentera une première série de mesures fortes pour soutenir l’accès à la santé. * D’abord, engageons-nous à beaucoup de protection, et que cette protection soit un bienfait dans notre société, la manière de bien vivre au quotidien : -45 ans, 60-65 ans), pour favoriser des comportements qui nous font du bien au quotidien, et nous permettent de mener à bien nos projets de vie sans dommage pathologique. Ces postes auront tout leur potentiel s’ils permettent à nos concitoyens de faire partie de la santé; ces rencontres auront tout leur effet si elles trouvent leur public, en priorité les personnes les plus éloignées de notre santé, et généralement les plus fragiles dans leur santé. Ce sont les deux buts que nous devons construire ensemble. – Les soins médicaux d’urgence sont gratuits pour en garantir l’accès à toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leurs revenus. – Elargissement des dépistages gratuits sans ordonnance pour toutes les infections sexuellement transmissibles pour nos jeunes de moins de 26 ans ; – Reconnaissance de la compétence universelle en matière de prescription de vaccins pour les infirmiers, médecins et sages-femmes ; – Indexer les taxes sur les prix du tabac pour continuer la lutte contre ce fléau, le tabagisme, qui tue de nombreuses personnes en France. * Alors nous accompagnons mieux nos étudiants et professionnels : – Création de quatre ans, le renforcement, dans le diplôme de recherche spéciale de médecine générale, année faite en ambulatoire. Cette année supplémentaire d’internat permettra aux futurs médecins de s’organiser dans les meilleures conditions possibles ; – Facilitation des subventions pour l’installation des médecins libéraux dans les résidences sensibilité et mise en place d’un guichet unique pour accompagner les jeunes médecins dans leur travail clinique. * Et enfin, ramener la discipline au cœur de notre projet. – A ce titre, la lutte contre de nombreux emplois temporaires, ce travail temporaire qui bouffe les gens, n’est pas une option. Si nous ne faisons pas attention, ce sera très destructeur. Et les dégâts sont déjà là. Le risque est très élevé dans la profondeur de briser l’esprit d’équipe, qui est au cœur de la réussite de l’association de patients. La députée Stéphanie Rist (je salue) a fourni la base du paiement par la loi. Il est temps d’agir. J’attends de nous tous que nous trouvions des moyens, dans chaque territoire, de cette maladie, sans parler de cette maladie. Pour ce faire, je nous donne un échéancier : à partir du printemps prochain, il ne sera plus possible de payer plus qu’un intérimaire. Jusqu’à cette échéance, les risques devront être identifiés dans les territoires, avec l’aide des directions régionales de santé et des élus, pour créer une coopération efficace entre les établissements dans la mise en œuvre de ce changement. J’espère que le secteur privé jouera aussi son rôle dans ce comportement particulier, donné à nous tous ! Et puisque l’hôpital nous ordonne aussi de le faire, il ne sera plus possible, si vous quittez votre formation d’infirmière, de reprendre temporairement votre activité professionnelle. C’est une initiative professionnelle qui est solidaire, assurée, et l’implantation de la filière santé dans nos hôpitaux est une priorité. Tous ces travaux, nous les ferons en concertation, pour nous assurer qu’ils sont mieux adaptés aux besoins de nos concitoyens. Mesdames et messieurs, je voudrais maintenant vous expliquer comment nous allons faire ce mouvement. ga dans les mois à venir, dans le cadre du CNR. Dès la semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année, l’exemple donné aujourd’hui par les Sarthes sera suivi sur tous les territoires de France, en métropole comme à l’étranger. Citoyens, professionnels, élus et autorités se réuniront pour donner leurs réponses aux quatre défis auxquels nous devons faire face dans l’immédiat pour améliorer l’accès aux soins pour la France : – Donner accès à un thérapeute ou à un groupe pour soigner tout le monde, en particulier ceux les plus vulnérables d’entre nous et soutenir les exercices conjoints. – Faites une réponse aléatoire qui peut être trouvée n’importe où, et bien. Pour ce faire, assurer la continuité des soins et la réponse aux besoins imprévus. – Activer le divertissement local pour les projets de santé. – Créer un nouveau réseau entre les populations locales pour que la protection atteigne le quotidien de tous les Français. Au-delà de ces chiffres « donnés », il y aura la possibilité de chiffres « libres ». Comme je l’ai dit, s’il y a des lois qu’on ne peut pas ajuster, il y a aussi des défis propres à chaque territoire. Je transmettrai la semaine prochaine aux directeurs généraux de la Direction régionale de la santé les modalités que nous leur donnerons à mettre en œuvre, en lien avec les préfets, pour engager sans tarder ces négociations, sur l’ensemble du territoire, en collaboration avec les élus et en accompagnement. le réseau d’assurance maladie. Les ajustements aux territoires, les différences, ne sont pas que des mots. Nous l’avons tous vécu, partout en France, pendant la santé. Ce n’est pas le même programme qui a été installé ni pour la coopération de la ville-hôpital, pour l’installation de vaccins. n, pour les fonctions « aller à ». Selon les habitudes qui existaient auparavant, les organisations locales, des milliers des prix et diverses organisations ont été créés. J’espère que nous pourrons utiliser cette force d’effort dans les territoires. Les directeurs des directions régionales de la santé ont déjà le pouvoir de rétrograder de certains postes. Cela donnera beaucoup de liberté d’organisation, car la vérité dans mes principes, je fais confiance aux producteurs locaux pour choisir l’échelle la plus appropriée. Cependant, j’aurai de nombreux besoins à la suite de ce travail. C’est une occasion incomparable d’améliorer toutes les expériences qui existent dans les territoires, de penser de nouvelles solutions, de connaître les verrous qu’il faut briser, d’exprimer de nouveaux besoins. J’appelle tous les participants, qui seront des milliers j’en suis sûr, à prendre cette responsabilité, et je les remercie par avance du temps qu’ils y consacreront. Je leur dis à tous ma foi. Je déclare ici que le fruit de leur travail sera encouragé pour nous aider tous à progresser sur la voie du rétablissement. L’État soutiendra de telles procédures, le cas échéant. Ou changer notre écriture. Qu’il s’agisse de mettre en place l’annonce nationale des plans adaptés. Ou l’appui d’une bonne connaissance dans les territoires de nouvelles coopérations. Je vous ai dit que je faisais confiance à la communauté locale. Mais je sais que pour avancer, il faut aussi ouvrir des chantiers au niveau national, pour trouver des accords sur les sujets les plus sensibles, pour faire évoluer notre droit, et pour alimenter la boîte à outils à donner au service des agriculteurs du territoire. J’espère, dans le cadre du CNR, qu’on repousse les limites. En termes d’accès à la santé, je veux que nous « atteignions la ligne » pour faire les choses formidables que nous attendions. Je préfère généralement la peau à l’accumulation (c’est-à-dire les amateurs comprendront…) D’abord dans le dénivelé du territoire ou ce que l’on appelle aujourd’hui le désert médical. Je répète mon propos : je ne serai pas un prédicateur de promesses inconsidérées, car il n’y a pas de remède miracle. Il faudra attendre encore dix ans avant que les bienfaits de la fin du numerus clausus, une histoire faite à l’initiative du président de la République après des années et des années de lois de régulation aveugle de notre corps médical, nous pourrons ‘ monnaie . Mais je ne renonce pas à ça. Comme je l’ai dit, je souhaite que tous les Français d’ici à cinq ans trouvent, s’ils le souhaitent, un médecin ; surtout les plus sensibles d’entre eux. Je souhaite notamment que les CPTS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) traitent ce dossier en priorité, avec le soutien de l’Assurance Maladie. Il aide les personnes atteintes d’ALD (maladie chronique), les seniors, les personnes en situation de handicap, les personnes bénéficiant d’une complémentaire santé à trouver un médecin dans un premier temps. Nous devons activer tous les leviers disponibles pour trouver des opportunités médicales et accroître la beauté des territoires. Certaines solutions doivent être mises en place rapidement : je pense notamment aux assistants médicaux, dont je souhaite porter le nombre à 10 000 en 2025. On sait désormais qu’un assistant médical fait gagner du temps médical et donc c’est environ et 10% de patients supplémentaires : de nombreux besoins que nous rencontrons. Je pense au développement d’exercices conjoints dans les EHPAD, dans la communauté professionnelle des professionnels de santé (par exemple), exe coordination des ressources qui, on le sait, peut attirer et retenir les compétences des personnes, y compris dans les territoires les plus sensibles. Si espérons que l’ensemble du territoire sera couvert par le CPTS fin 2023, car c’est avec cet organisme que nous relèverons le défi de l’intégration. Et j’espère que les CPTS relieront à la fois le secteur public et le secteur privé de leur territoire, sans aucune concurrence entre la ville et l’hôpital. Parce que la ville et l’hôpital soignent les mêmes patients, et qu’il est important qu’ils en parlent, ils travaillent ensemble. Donner de l’espoir à la France sur l’accès à la santé, c’est mettre en œuvre l’intégration d’autres territoires à ces déserts. Comme je l’ai dit, dans ce CNR sain, il faut rester conscient : il faut faire avec les moyens dont on dispose. Si chaque médecin accorde un peu de temps au service dans les territoires sensibles, nous pouvons redonner l’accès à la santé à nos concitoyens. Consultations particulières par des spécialistes, médecins généralistes, changement si nécessaire de leur territoire d’origine quelques jours par an, dont un médecin stagiaire, personnalisation par la communication de masse… autant de choses que je souhaite soutenir et encourager. L’Etat ne pourra pas tout faire, les collectivités locales seront des partenaires importants pour créer un environnement favorable à ces projets. Je pense spécifiquement au sujet simple mais bien sûr principal de l’immobilier. Combien de médecins m’ont dit, par exemple, qu’ils étaient prêts à embaucher un assistant médical… mais qu’il n’y a pas de bureau où s’asseoir ? Je demande aux maires de pouvoir venir à chaque fois soutenir des projets comme celui-ci. Je sais qu’ils le font beaucoup. C’est une des lignes directrices que je donnerai à l’Assurance Maladie pour ouvrir des négociations régulières à la fin du mois. notre représentant est un libéral. J’entends qu’on ne sera pas prêt à parier sur les médicaments d’ordonnance dans ce pays? Je vous le dis, mon père, mon frère, mon grand-père sont généralistes… Je connais très bien la place qu’occupe la ville dans notre réponse aux besoins de santé. Je sais aussi de l’hôpital où j’ai pratiqué il y a quelques mois. Nous sommes prêts à donner à l’Assurance Maladie les moyens d’investir dans cet accord. Mais les partenaires communs doivent déclarer : liberté et responsabilité, droits et devoirs, révision et révision. Quel que soit le terme utilisé, il y aura un équilibre à trouver pour progresser ensemble. Et j’ai l’espoir, et même la conviction, que nous le trouverons. Ensuite, sur le continuum de maintenance, j’utilise cette formule car je ne veux pas qu’on se focalise uniquement sur les temps au téléphone. Le défi est qu’à tout moment de la journée, les citoyens peuvent recevoir une réponse pour des soins non programmés. Pour cela, il me semble qu’il est important de prolonger le service de recevoir des soins à partir de l’année 2023. C’est-à-dire qu’il est toujours dans l’ordre qui nous amène ici, que chacun fasse sa part. Je ne veux pas donner d’exemple tout fait mais je demande que l’on crée ensemble un principe de responsabilité régionale de jour, de nuit et de week-end, et que l’on habite partout, sans encombre. Je demanderai immédiatement aux experts reconnus de réaliser une mission qui se nourrira des demandes du territoire et accompagnera tous les territoires qui rencontrent des difficultés dans la mise en œuvre de leur projet. Ce n’est donc pas d’un nouveau rapport dont nous avons besoin, mais d’une aide, d’une aide à ACT. Enfin, parce que chaque professionnel doit trouver sa place dans le système de santé en fonction du surcoût qui peut être fait eh bien, il faut, sans restriction, affronter la question du partage des compétences entre professionnels de santé. Soutenu par les travaux du Conseil Supérieur pour l’Avenir de l’Assurance Maladie, j’ai voulu m’appuyer sur les ordonnances pour prévoir l’avenir, et je sais que les dernières transactions au sein du Comité de Liaison Inter-Ordres, le CLIO, ont commencé à agir . les lignes. Alors qu’il s’agit d’assurer l’adéquation, la qualité des soins, le centre du médecin, notre défi collectif est de libérer et de mieux répartir le temps des soins. Nous ne pouvons pas rester dans la situation actuelle. Dans un sens de responsabilité partagée, chacun doit accepter de faire un pas en avant et se demander, comment mieux répondre aux besoins de nos semblables. Fidèle à mon engagement, je donne la possibilité aux commandements de s’entendre et d’apporter « une action solide ». Sinon, avec Agnès Firmin Le Bodo, nous ferons notre part, car c’est ce qu’attendent nos concitoyens. Je souhaite également que nous accélérions et franchissions de nouvelles étapes en matière de protection. Si nous voulons lutter contre la stigmatisation des écarts de vie, que j’évoquais dans l’introduction de mon discours, nous devons changer la façon dont nous gérons nos politiques de santé. Avoir le souci permanent de rapprocher nos semblables de la santé, surtout ceux qui en sont éloignés. Avoir le désir d’intégrer la santé dans la pratique quotidienne : la mise en place d’activités physiques et sportives ; bien manger toute l’année; bien dormir; bonne santé mentale dès le plus jeune âge; pratique de l’hygiène bucco-dentaire; une forte cohésion sociale, élément important pour la qualité du vivre ensemble, de l’école, jusqu’à là où je veut que nous renforcions les compétences particulières des plus jeunes de nos concitoyens. Saisir toutes les occasions d’aménager des moments sécuritaires à tous les âges et dans tous les domaines de la vie : à l’école, bien sûr ; à l’Université; au travail. Si je fais de quelque chose une priorité pour CNR Santé, je suis convaincu une fois de plus que c’est par la proximité entre tous les acteurs que nous réussirons à changer la donne. C’est pourquoi je souhaite que le CNR Santé puisse nous aider à développer, au printemps prochain, une convention, un nouveau dispositif de proximité avec les acteurs de la sécurité, notamment les collectivités territoriales et les créateurs du monde ensemble. . Nous déterminerons les termes d’une stratégie commune, les grandes priorités et les modalités que nous donnerons dans les 5 prochaines années. Comme je vous l’ai déjà dit, la protection d’un projet qui va se réaliser sur le territoire, car je crois que c’est le meilleur moyen de trouver des solutions qui entrent dans le quotidien des Français, notamment avec le soutien des collectivités territoriales. . Mais je crois aussi que certaines des clés sont au niveau national, et c’est pourquoi nous soutiendrons cet accord, afin que nous puissions trouver les voies de ce changement profond. En particulier, je souhaite le futur contrat qui liera l’Etat à l’Assurance Maladie afin de rattacher l’Assurance Maladie aux objectifs prioritaires de prévention ; injecter plus, mieux connaître, lutter contre l’obésité, œuvrer pour la santé des enfants. Cela peut et doit être fait dans tous les territoires. Ces objectifs ne seront pas pleinement atteints si l’on ne se renforce pas davantage dans la lutte contre la persistance des inégalités sociales d’accès à la santé. Quand on a un handicap, quand on est dans une situation difficile, c’est faux de dire qu’on a les mêmes ressources, et avouons-le, l’égalité d’accès à la santé, l’égalité des chances. ZÉRO Je pèse mes mots : il ne faut plus accepter cette séparation d’avec certains de nos concitoyens qui vivent « hors santé ». Pour ce faire, nous devons, ensemble, trouver de nouvelles solutions. Nous devons repousser les limites de la santé, pour rejoindre tous nos citoyens ayant des besoins particuliers. C’est notre responsabilité, et c’est formidable. Cela s’applique à la prévention, au diagnostic, à l’entretien et au suivi. Ainsi, nous présenterons, avec le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, un projet spécial de CNR Santé pour créer de nouveaux types de ce qu’on appelle « aller vers la France ». Un pas a été franchi dans le Covid problème, mais nous n’avons pas reçu tous les bénéfices. N’abandonnons pas. En particulier, je crois que les campagnes de santé, qui incitent les médecins non professionnels à soutenir nos concitoyens, jeunes, en difficulté, isolés, vers les médecins de santé, une clé pour notre action collective. Le troisième chantier que je veux mettre en place, la beauté du travail. Vous en avez beaucoup évoqué lors de nos échanges depuis juillet, ou aujourd’hui : le premier enjeu auquel nous sommes confrontés, c’est le travailleur. Ces professionnels, très importants, sont soignés, de sont avec eux, s’organisent, sauvent notre santé, dépensent leur vie à prendre soin des autres. Ces ressources nous manquent, malgré tous les efforts pour améliorer le travail et les rendre heureux, et je sais que c’est la principale source d’inquiétude pour beaucoup d’entre vous ici. A ce sujet, il faut continuer à revoir l’ensemble du dispositif, depuis l’acquisition des capacités, leur accompagnement, en passant par la formation (initiale et continue), professionnelle, terrain, variété d’exercices. Notre ambition est de changer les métiers et de construire des cadres nouveau corps. Nous devons augmenter rapidement le nombre de travailleurs disponibles et poursuivre nos progrès pour renforcer leurs compétences. Nous disposons de nombreux outils pour travailler ensemble dans les territoires. Ensemble avec le Premier ministre et mes collègues des autres ministères, nous continuerons d’innover dans l’enseignement primaire pour attirer les infirmiers dès le lycée : nous ferons en sorte que 13 500 places aient été créées dans les écoles publiques depuis C’est programmé selon l’horaire convenu. , et nous rouvrirons la discussion, notamment en Région, sur le nouvel objectif à atteindre pour répondre aux besoins de demain. Il nous faut un vrai choc comparatif, et une organisation nationale. Le contenu des formations, leur enchaînement, donnent toujours accès à la pratique sanitaire, sont également à revoir pour mieux répondre aux réalités du terrain, à la nécessité de beaucoup de travail particulier et éviter l’arrêt de la recherche (dont j’évoquais tout à l’heure ). ‘heure). C’est aussi surprenant, capable, important. Je souhaite également que CNR Santé soit un vecteur d’accélération de la mutation de notre système en matière d’évolution professionnelle : nous devons nous donner les moyens de développer la grande formation par l’Apprentissage, dans le cadre du plan gouvernemental « 1 million d’apprentis », mais également pour garantir l’acquisition de connaissances et de compétences, passerelle entre les transactions. Je veux aussi créer des contrats gouvernementaux, où les étudiants peuvent être payés avant l’école, en échange d’années passées à l’hôpital. Je veux aussi que nous créions de nouveaux contrats de qualité, qui soutiennent les lycéens issus de groupes qui ne sont pas vus sous la santé : parce que d’autres pays, comme le Canada, nous l’ont montré de la route s Il s’agit de s’assurer que les jeunes médecins restent dans le domaine où nous avons vraiment besoin d’eux aujourd’hui. Je souhaite aussi ouvrir les compétences des APN (infirmiers en pratique avancée) de manière générale dans la prise en charge des petits enfants, nos aînés… Mais là aussi, soyons clairs, on peut avoir toutes les bonnes qualités dans cet exemple, si nous n’avons pas d’API formées, nous ne risquons pas d’être une réalité pour le changement ! Le nombre d’IPA formés chaque année devrait s’accélérer. Il faut changer les matières utilisées et se spécialiser en matière d’enseignement en 2 ans, pour que ce ne soit pas un parcours difficile. Il sera assuré que ces outils seront activés rapidement, sur l’ensemble du territoire, et se feront sous la tutelle du Premier Ministre, en collaboration avec les autres ministres concernés, notamment le Ministre du Travail, le Ministre des Ecoles Nationales, et le Ministère de l’Education Nationale. . Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Car nous devons établir des méthodes de travail, répondre aux nouveaux besoins de santé de la population, en adaptant les compétences de nos équipes et la motivation. Enfin, la quatrième tâche que je souhaite porter au niveau national est « un meilleur séjour à l’hôpital ». Il faut encore une fois sous-estimer l’hôpital, lieu certes de la maladie, mais aussi de la guérison. C’est-à-dire, parfois, la solitude mais aussi la chaleur et la chaleur humaine. Les sentiments les plus difficiles professionnellement, mais aussi l’unité et la coopération. Faisons vous-même les conditions Les dirigeants tentent aujourd’hui de retrouver le sens de leur engagement radical, pour que les jeunes se sentent les quatre accueillis, et bien reçus, dès la première heure de leur examen de santé, dès le premier jour de leur travail. Ils veulent rejoindre des organismes de santé et les personnes les plus expérimentées veulent y rester. Alors Dans ce cas, je ne crois pas que la priorité soit un autre changement de direction. Beaucoup de choses ont déjà commencé dans la mission du Pr Olivier Claris, et nous devons les mettre en œuvre, partout, dans de bonnes conditions. Olivier CLARIS a également accepté de nous aider à mettre en œuvre ses suggestions, et je l’en remercie. Dans ses conclusions, il y avait un besoin d’améliorer la qualité des services hospitaliers, car c’est là que les professionnels se rassemblent pour fédérer le groupe, pour le plus grand bénéfice des patients. J’espère que nous allons accélérer dans cette direction. C’est l’un des chantiers de cette thématique du « bien-vivre à l’hôpital », et j’espère que dans quelques mois, nous pourrons revenir sur la mise en place des services afin, au mieux, de rendre à nos professionnels le sens de leurs activités quotidiennes. Dans ce projet de « mieux rester à l’hôpital », il y a aussi la question des conditions particulières d’exercice, notamment la nuit. Travailler la nuit, au service de nos semblables, est une noble mission, et je voudrais serrer la main de tous ceux qui l’acceptent. Ce problème n’est pas acceptable aujourd’hui, à une époque où l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, et on le comprend, est plus important. Nous allons ouvrir cette réflexion, et nous le ferons, ici, dans la discussion, avec tous les partenaires autour de la table. Je pense aussi que cela ouvre la discussion sur les objectifs des intervenants qui sont au chevet du patient. Mais dans la situation démog dans laquelle nous nous trouvons et alors qu’il faut accompagner le changement des pratiques professionnelles et l’essor de l’ambulatoire et des soins à domicile, il faut aussi se poser la question à la valeur de nos établissements. Je vous l’ai dit, nous sommes dans une idée de partage ensemble. Nous devons continuer à nous demander c toutes les questions sur l’importance de nos institutions, sur la sécurité et la capacité de certaines de nos activités, tout en ayant le courage de répartir le travail parfois sur un territoire. Et au-delà, pendant le Covid, nous avons pu lever des obstacles et tous les professionnels pour travailler ensemble, chacun sur leur complément important : médecins, infirmières, travailleurs spéciaux et direction. Fort de cet héritage, je veux que nous fassions le travail plus facilement. Il existe de nombreux leviers dans ce domaine, et j’espère que nous les activerons tous bientôt. Vous êtes nombreux à nous dire que certains freins doivent être levés, et que certaines fonctions supports doivent être renforcées pour libérer du temps de maintenance. . Je te dis « allez ! « . Nous ferons ce travail avec l’aide du service spécial du changement social, en nous immergeant au plus près des services, et j’aurai l’occasion de vous le dire dans un temps prochain. Comme vous le comprenez, les actions que nous menons dans le cadre du CNR sont ceux qui montrent une force pour répondre aux urgences. C’est confirmé aujourd’hui pour cette raison et ses ils seront traités dans les territoires selon la méthode que j’ai développée. Mais la méthode que le Premier ministre m’a donnée est pas limité à ce lieu : tout ne sera pas traité dans le cadre du CNR. Par exemple, je serai très attaché à accélérer l’action de m’insistance, et de tous ses partenaires, dans la priorité de la santé. Je pense, à travers un exemple, dans les actes retenus dans le cadre des Assises Santé Mentale et Psychiatrie de septembre 2021 : alors que les dernières informations de l’étude Le suicide est très inquiétant, mais nos jeunes, surtout nos jeunes filles. , crient leur souffrance et deviennent grands de plus en plus pour rendre la personne elle-même, il faut être très rapide dans la réalisation des actions issues de ces assises. Nous devons accélérer et développer davantage la recherche dans la recherche scientifique, sur la protection de la vie, sur le développement des APN en santé mentale, sur le renforcement du recours aux psychologues et sur de nombreux autres systèmes. Je vais prochainement convoquer la commission de suivi des assises, et m’engager auprès de vous que la santé mentale, la psychiatrie et les professionnels qui les font vivre font partie des choses dont ma participation au ministère est prioritaire. Je n’oublierai pas la poursuite du plan national de lutte contre l’endométriose, l’accompagnement des mille premiers jours, ou encore le développement des traitements anticancéreux – à l’heure où notre société commence à réfléchir à la fin de vie. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des enfants, la santé des femmes, la santé de nos personnes âgées et handicapées. Je réfléchis également aux priorités liées à la recherche, à l’innovation et au numérique, notamment celles qui figurent dans le plan France 2030 ainsi qu’à l’utilisation de mon espace santé. Et en général, je pense à tous les programmes de santé publique. Tous ces sujets contribuent au rayonnement des professions de santé et du service rendu à nos concitoyens. En plus de tous ces travaux, nous devons nous nourrir des leviers libérés par le CNR, saisir les outils qu’il nous apporte. ra, mais continuer à creuser d’autres cascades, avec tous les partenaires impliqués. Je sais aussi que si nous ne sommes pas adéquatement préparés pour l’avenir, comme l’a été la profession médicale au cours des trente dernières années, nous porterons la responsabilité de la mort future. La chose est J’ouvrirai trois projets visionnaires pour lesquels j’attendrai les premiers résultats mi-2023 : – Le premier concerne la préparation de notre système au changement environnemental : c’est l’une des priorités données par le Président de la République et le Monsieur le Premier Ministre au Gouvernement, une urgence pour les générations futures. Organismes de santé, professionnels de la ville, industriels pharmaceutiques, nous avons tous une grande responsabilité collective pour l’avenir, et nous devons relever ce défi ensemble, en créant de nouvelles solutions. Agnès Firmin Le Bodo mènera ce projet à vos côtés, et nous aurons tous la responsabilité de façonner l’avenir. – Le deuxième défi est lié à l’évolution à long terme du travail infirmier, et à la manière dont nous planifions les besoins des personnes pour les 20, 30 prochaines années, notamment en tenant compte des changements qui se produisent dans le monde de la santé, comme du lien social. ensemble. – Le troisième défi concerne l’augmentation de la viabilité financière de notre système de santé. On ne peut pas penser que l’horizon est sans fin, financièrement, et on sait que le vieillissement de la population va être un problème pour notre société. Il serait injuste pour les générations futures de ne pas voir cela, et cela mettrait en péril notre capacité à répondre aux besoins de santé de nos semblables. Pour améliorer ces enjeux, nous devons poursuivre nos investissements dans la santé, tout en trouvant le chemin d’une action qui je pense apporte une bonne valeur, car c’est aussi le chemin vers la qualité et la sécurité des soins Je crois que nous pouvons le faire ensemble ! Sur ces trois sites, nous mettrons en place des « groupes de travail ». Et fidèle à la manière de CNR Santé, nous amenons les citoyens, professionnels de santé, élus et représentants de l’Etat autour de la table pour réfléchir aux meilleures solutions. Je suis conscient du travail et des efforts qu’il faudra pour y être. C’est pourquoi je souhaite avoir une bonne maîtrise de notre activité. Je confierai chacune de ces tâches à des personnes compétentes, notamment la loi dans les cas cités, qui travailleront avec tous les partenaires, avec le soutien du département. Je me réunirai tous les mois avec un comité de suivi qui réunit les pilotes de ces zones et des représentants du territoire, devant les témoins je leur demanderai de bien regarder comment nous faisons nos actions, et de garder en tête le grand principe, discipline, je veux qu’ils guident nos actions. Un fil d’information sera créé au profit de l’ensemble de la communauté réunie aujourd’hui, quasiment en temps réel, sur l’avancée des discussions locales et nationales. Je vous confierai également une mission en janvier 2023 dans ce format plénier afin d’établir un bilan des travaux du CNR « Santé », en lien avec le Conseil National des Réformes, dont il sera présidé par le Président de la République en décembre. Mesdames et messieurs, j’y reviendrai, notre santé est fragile. Mais le problème de santé l’a montré très agressif. Je crois qu’il saura surmonter bon nombre des difficultés fondamentales qu’il rencontre aujourd’hui. Mais cela signifie élever tout le monde. Et soyons honnêtes, ça va demander du courage à nous tous ici. Le courage, disait Jaurès dans son discours à la jeunesse, c’est « aller pour le mieux et comprendre la vérité ; c’est travailler et se donner à de grands desseins, sans savoir quelle récompense l’univers profond réserve à nos efforts, ou réserve une récompense à oui. Donc, courage, pour comprendre la vérité et construire l’avenir : cela résume bien, s’il le faut, l’état d’esprit dans lequel je veux que nous placions ce Conseil National pour le Rétablissement de la Santé, que nous avons lancé aujourd’hui avec Agnès Firmin Le. Bodo, nous apporterons vie et engagement à vos côtés. Nous comptons sur vous, comme vous le savez, je crois, vous pouvez compter sur nous. Merci à tous. Source https://solidarites-sante.gouv.fr, 5 octobre 2022

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Madame la Ministre, chère Agnès, Lire aussi : Jo Bank Limited approuve la nomination au conseil d’administration.

Cher PDG,

maire, ministre,

Messieurs et hommes politiques,

Mesdames et Messieurs les élus politiques,

Mesdames et messieurs dans votre situation et vos manières,

Je veux que nous nous souvenions ensemble d’un moment important de notre histoire.

Le 27 mai 1943, la première réunion du Conseil national de la Résistance se tient à Paris, rue du Four.

Jean Moulin, qui sera arrêté et torturé un mois plus tard par la Gestapo, rappelle alors les buts de la France libre : « Combattre ; donner la parole au peuple français ; restaurer les libertés républicaines, dans un État où la justice sociale ne sera pas exclue, et où règnera le sens de la dignité. »

Alors que les manifestants poursuivent leur lutte contre l’exploitation, les bases de la coopération d’après-guerre sont posées.

À ce moment de notre histoire, il y a une volonté d’établir, pour tous, le droit de vivre dans la dignité.

Oui, en 1945, notre pays a fait une promesse à son peuple : la santé sera accessible à tous, sans distinction, pour tous les citoyens du Royaume.

Mesdames et Messieurs, je pèse mes mots : près de 80 ans plus tard et alors que la Sûreté générale, dont nous fêterons l’anniversaire demain – 4 octobre – s’est imposée comme un pilier du soleil de notre pacte républicain, cette promesse est en péril. Il faut le dire clairement : l’accès du public à notre santé est fragilisé.

Un objectif que je poursuivrai en tant que ministre de la Santé et de la Défense est de promouvoir l’accès universel à notre santé, de reconstruire ses fondations et d’assurer sa transformation en un système durable que nous léguerons aux générations futures.

Les engagements de nos illustres aïeux, force est de constater qu’aujourd’hui nous nous en sommes éloignés. Et la situation à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est inacceptable à bien des égards.

– Je ne peux pas accepter que l’espérance de vie continue d’être déterminée par le statut économique des individus. A savoir : chez les hommes, l’espérance de vie entre managers et salariés est de plus de 7 ans. Sous ce chiffre se cachent toutes les inégalités sociales et territoriales qu’il faut combattre, sans relâche.

– Je ne peux pas accepter que les 6 millions de Français, et parmi eux 600 000 personnes souffrent d’une maladie chronique, ou que beaucoup de nos concitoyens soient en situation de crise ou vivent sans complètement, qu’ils ne soient pas suivis par un médecin.

– Je ne peux pas accepter que 40% des cancers et 80% des problèmes cardiovasculaires surviennent alors qu’ils peuvent être évités.

– Je ne peux accepter, ici, dans le département de la Sarthe, que le nombre de médecins généralistes libéraux soit de 59 pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 85 pour 100 000. Le nombre de dentistes dans un même département est de 39 pour 100 000 contre 66 pour l’ensemble de la France. Je parle de la Sarthe, mais je peux parler de beaucoup de nos autres territoires. Je ne peux accepter que dans le département du Gers, le nombre de spécialistes soit de 2,1 pour 100 000 contre 10,9 pour l’ensemble de la France. Je ne peux pas non plus accepter que dans nos territoires étrangers, jusqu’à 23 % de notre population soit touchée par l’obésité, contre 17 % en France métropolitaine ; soit quatre fois plus élevé dans ces territoires le nombre de décès maternels qu’en France.

– Je ne peux pas accepter qu’en 2021, près de 2 300 élèves infirmiers, soit 13 % des effectifs de retour à l’école, quittent l’école après deux mois de formation alors même qu’ils ne suffisent pas, notamment dans nos hôpitaux.

Je n’irai pas plus loin dans la description de nos difficultés. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et nous les connaissons tous. Je l’ai déjà dit, je ne serai pas le ministre de la recherche, je veux être le ministre de l’ACTION.

Les transactions que nous venons de réaliser, et je remercie chacun d’entre vous, témoignent de notre déclaration collective : le temps est venu de trouver des solutions pour retrouver notre santé.

Trouver des solutions solides avec tous les partenaires, en rassemblant toutes nos forces sur tous nos territoires, c’est l’esprit du Conseil National pour la Refondation qui a été lancé par le Président de la République le 8 septembre à Marcoussis.

Je constate avec fierté que nous, citoyens, professionnels, élus et autorités, avons fait vivre ici, et de la plus belle des manières – par le dialogue et l’écoute – cette volonté de rassembler nos forces pour relever les grands défis qui se présentent. J’ai été impressionné, lorsque je suis venu participer à la formation vendredi, par l’enthousiasme avec lequel vous avez répondu aux questions et la qualité des demandes que vous avez formulées. Vous avez donné l’exemple et je vous en remercie chaleureusement.

A nous maintenant de maintenir, dans la durée, l’énergie qui s’est activée ici au Mans. S’il vous plaît, ne vous contentez pas de bonnes intentions. J’espère que les résultats, je ne ferai pas de compromis dans ce cas. Pour cela je soutiendrai l’évaluation de notre activité et je publierai des informations sur l’avancement de nos principaux engagements.

C’est l’occasion de vous dire que selon les principes d’action, je souhaite avancer dans cette direction avec vous.

Tout d’abord, vous avez compris comment nous avons abordé la question des urgences, des soins non programmés et des lois médicales cet été, je crois vraiment à la sagesse des territoires. Localement, en réunissant tous les acteurs autour de la table, il nous est plus facile de trouver des réponses, nous parvenons à créer du lien entre la ville et l’hôpital, entre privé et public, entre différents métiers, nous gagnons des concours de maladies. , des situations qui nous retardent et nous éloignent des besoins des citoyens. Ma priorité pour les mois à venir est d’accélérer la mise en place des solutions existantes, et de faire vivre toutes les expériences réussies, comme celles évoquées ici en Sarthe.

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En fait, cet été nous a montré que nous devons soutenir et organiser certains plans afin d’être installés. Les mesures mises en place après la mission légère, que j’ai menée en juin dernier avec quatre autres professionnels, ont porté leurs fruits : alors que tout le monde assiste à une terrible catastrophe estivale, notre santé est mise à mal. Oui, ce n’était pas sans effort, et je tiens à remercier tous ceux (citoyens professionnels, élus, services de l’Etat et de l’assurance maladie) qui ont changé leurs habitudes pour faire face à cet état de chaos qui n’était pas arrivé en premier.

Comme promis, fidèle à ma méthode, j’ai voulu évaluer les résultats de nos performances. L’IGAS nous a donné il y a quelques jours le résultat de son évaluation : il sera partagé avec l’ensemble des acteurs lors d’un comité de suivi que nous organiserons dans une dizaine de jours. Le Gouvernement a déjà pris des mesures pour prévoir certaines de ces mesures dans le futur, j’aurai l’occasion d’en confirmer les modalités dans quelques jours.

Ensuite, je veux que nous nous mettions en mesure de satisfaire les besoins. Le système est basé sur l’offre d’un modèle naturel, mais ce n’est pas une décision, et ce n’est pas la manière dont notre peuple comprendra’ e. Nos actions doivent être comprises, doivent être compatibles avec le quotidien des Français, viser la simplicité. C’est une question de citoyenneté et de moralité. Je demanderai à nos parrains Régis Aubry, Philippe Denormandie et Camille Thérond-Charles de nous rappeler à l’ordre à chaque fois que nous quitterons cette ligne.

Quels sont nos besoins ? Ce sont les besoins de nos concitoyens, de leurs familles et des proches aidants, comme je l’ai dit. Ceux-ci reflètent les besoins de nos professionnels. Si on ne s’occupe pas des Français et de ceux qui s’occupent d’eux en même temps, notre enthousiasme va nous manquer.

Je veux que la profession infirmière continue à réaliser le moindre rêve, à inspirer le travail, à inspirer le personnel fatigué à revenir à l’hôpital. Je dis, pour moi, la plus belle œuvre du monde, l’œuvre qui ne montre pas la vérité, l’œuvre est aussi importante que les mots, la vérité, le concret, la vie, mais aussi la mort. .

C’est ce que je veux dire avec honneur, agissons et donnons notre force pour protéger ces domaines : donc, je serai aussi le ministre de la santé pour nos compétences particulières. Les cadres, les infirmiers, le personnel technique et administratif, les agents commerciaux, accomplissent tout leur travail avec intégrité, et doivent être respectés et respectés comme l’ont confirmé nos concitoyens et les ont remerciés chaque soir. Prenons soin de toutes ces femmes et de tous ces hommes.

Ensemble, nous améliorerons leur bien-être, car je ne crois pas que 29 % des soignants disent ne pas être en bonne santé ; ou 64% des travailleurs hospitaliers ont déclaré avoir des problèmes de sommeil. Les praticiens de la santé qui sont aussi des patients seront mieux soignés ! Je confierai à Agnès Firmin Le Bodo de travailler avec vous pour trouver des moyens concrets d’améliorer la santé des soignants.

Travaillons, pas de mort, ce travail est incroyable, disons et traduisons cette critique en action !

Un autre principe que je veux prendre une décision est le partage des responsabilités. Face aux défis que je viens d’évoquer, chacun, citoyens, professionnels, élus, Etat et Assurance Maladie, a une part de solution. Je peux aussi dire que tout le monde a des droits, tout le monde a des responsabilités. Portons ce principe simple mais difficile dans l’exercice de nos responsabilités.

C’est aussi la raison pour laquelle j’insiste sur le fait que les élus sont liés à la recherche de solutions et à leurs actions. La beauté de tous nos territoires est notre principal espoir, Messieurs et élus politiques. Soyons solidaires pour que nos jeunes professeurs aient envie de rejoindre vos territoires. Je suis sûr que nous n’avons pas exploré toutes les solutions.

Vous l’aurez compris, le CNR est une méthode avec des principes directeurs. Mais surtout le pouvoir de donner au niveau local, comme au pays, de nouveaux outils rapides, ouverts, innovants.

Dans quelle mesure quelques grands objectifs sont-ils encourageants pour tous nos citoyens ?

– Avoir les moyens d’être une personne qui affiche sa santé à tout âge (par des activités physiques et sportives, par une bonne alimentation, une bonne maîtrise de son mental, etc.) ;

– Injecter, vérifier, ensemble le plus tôt possible pour éviter la perte d’accès et l’ajout d’inégalités de santé sur les inégalités ;

– Disposer d’un médecin, d’une équipe soignante facilement accessible ;

– Accédez à un spécialiste en temps opportun;

– Trouver une bonne « réponse spontanée » ;

– Accès à des soins hospitaliers de qualité.

Ce que je viens de vous expliquer, nous l’avons déjà mis en œuvre, nous posons les premières pierres de cette refondation.

Dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, dont l’examen débutera à l’Assemblée nationale le 10 octobre en commission, le Gouvernement présentera une première série de mesures fortes pour favoriser l’accès à la santé.

* D’abord, engageons-nous pour beaucoup de protection, et que cette protection soit une bonne école dans notre société, la manière de bien vivre au quotidien :

– Gestion du temps pour la prévention sur trois périodes importantes de la vie (20-25 ans, 40-45 ans, 60-65 ans), pour renforcer les comportements qui nous font du bien au quotidien, et nous permettre de réaliser nos projets de vie sans pathologie dommageable. Ces postes auront tout leur potentiel s’ils permettent à nos concitoyens de faire partie de la santé; ces rencontres auront tout leur effet si elles trouvent leur public, en priorité les personnes les plus éloignées de notre santé, et généralement les plus fragiles dans leur santé. Ce sont les deux buts que nous devons construire ensemble.

– Les soins médicaux d’urgence sont gratuits pour en garantir l’accès à toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leurs revenus.

– Elargissement des dépistages gratuits sans ordonnance pour toutes les infections sexuellement transmissibles pour nos jeunes de moins de 26 ans ;

– Reconnaissance de la compétence universelle en matière de prescription de vaccins pour les infirmiers, médecins et sages-femmes ;

– Indexer les taxes sur les prix du tabac pour continuer la lutte contre ce fléau, le tabagisme, qui tue de nombreuses personnes en France.

* Et, plus de soutien de nos étudiants et professeurs :

– Construction de quatre ans, le renforcement, dans le diplôme de recherche spéciale de médecine générale, année faite en ambulatoire. Cette année supplémentaire de stage permettra aux futurs médecins d’être accompagnés pour une installation dans les meilleures conditions ;

– Facilitation des subventions pour l’installation des médecins libéraux dans les zones sensibles et la mise en place d’un guichet unique pour accompagner les jeunes médecins dans leur travail de rattachement.

* Et enfin, ramener la discipline au cœur de notre projet.

– A ce titre, la lutte contre de nombreux emplois temporaires, ce travail temporaire qui bouffe les gens, n’est pas une option. Si nous ne faisons pas attention, ce sera très destructeur. Et les dégâts sont déjà là. Le risque est très élevé dans la profondeur de briser l’esprit d’équipe, qui est au cœur de la réussite de l’association de patients. La députée Stéphanie Rist (je salue) a fourni la base du paiement par la loi. Il est temps d’agir. J’attends de nous tous que nous trouvions des moyens, dans chaque territoire, de cette maladie, sans parler de cette maladie. Pour ce faire, je nous donne un échéancier : à partir du printemps prochain, il ne sera plus possible de payer plus qu’un intérimaire. Jusqu’à cette échéance, les risques devront être identifiés dans les territoires, avec l’aide des directions régionales de santé et des élus, pour créer une coopération efficace entre les établissements dans la mise en œuvre de ce changement. J’espère que le secteur privé jouera aussi son rôle dans ce comportement particulier, donné à nous tous ! Et puisque l’hôpital nous ordonne aussi de le faire, il ne sera plus possible, si vous quittez votre formation d’infirmière, de reprendre temporairement votre activité professionnelle. C’est une initiative professionnelle qui est solidaire, assurée, et l’implantation de la filière santé dans nos hôpitaux est une priorité.

Tous ces travaux, nous les ferons en concertation, pour nous assurer qu’ils sont mieux adaptés aux besoins de nos concitoyens.

Mesdames et Messieurs, je voudrais maintenant vous expliquer comment nous poursuivrons cette action dans les mois à venir, dans le cadre du CNR.

Dès la semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année, l’exemple donné aujourd’hui par les Sarthes sera suivi sur tous les territoires de France, en métropole comme à l’étranger. Citoyens, professionnels, élus et autorités se réuniront pour donner leurs réponses aux quatre défis auxquels nous devons faire face de toute urgence pour améliorer l’accès aux soins pour la France :

– Donner accès à un thérapeute ou à un groupe pour soigner tout le monde, en particulier les plus vulnérables d’entre nous, et soutenir les exercices articulaires.

– Faites une réponse aléatoire qui peut être trouvée n’importe où, et bien. Pour ce faire, assurer la continuité des soins et la réponse aux besoins imprévus.

– Activer le divertissement local pour les projets de santé.

– Créer un nouveau réseau entre les populations locales pour que la protection atteigne le quotidien de tous les Français.

Au-delà de ces chiffres « donnés », il y aura effectivement la possibilité de chiffres « gratuits ». Comme je l’ai dit, s’il y a des lois qu’on ne peut pas ajuster, il y a aussi des défis propres à chaque territoire. Je transmettrai la semaine prochaine aux directeurs généraux de la Direction régionale de la santé les modalités que nous leur donnerons à mettre en œuvre, en lien avec les préfets, pour engager sans tarder ces négociations, sur l’ensemble du territoire, en collaboration avec les élus et en accompagnement. le réseau d’assurance maladie.

Les ajustements aux territoires, les différences, ne sont pas que des mots. Nous l’avons tous vécu, partout en France, pendant la santé. Ce n’est pas le même modèle qui a été installé non plus pour la coopération ville-hôpital, pour l’installation des vaccins, pour les activités « sortantes ». En fonction des habitudes qui existaient auparavant, des organisations locales, des adaptations et des organisations différentes ont été créées. J’espère que nous pourrons utiliser cette force d’effort dans les territoires. Les directeurs des directions régionales de la santé ont déjà le pouvoir de rétrograder de certains postes.

Cela donnera beaucoup de liberté d’organisation, car la vérité dans mes principes, je fais confiance aux producteurs locaux pour choisir la mesure la plus appropriée. Cependant, j’aurai de nombreux besoins à la suite de ce travail. C’est une occasion incomparable d’améliorer toutes les expériences qui existent dans les territoires, de penser de nouvelles solutions, de connaître les verrous qu’il faut briser, d’exprimer de nouveaux besoins.

J’appelle tous les participants, qui seront des milliers j’en suis sûr, à prendre cette responsabilité, et je les remercie par avance du temps qu’ils y consacreront. Je leur dis à tous ma foi. Je déclare ici que le fruit de leur travail sera encouragé pour nous aider tous à progresser sur la voie du rétablissement.

L’État soutiendra de telles procédures, le cas échéant. Ou changer notre écriture. Qu’il s’agisse de mettre en place l’annonce nationale des plans adaptés. Ou l’appui d’une bonne connaissance dans les territoires de nouvelles coopérations.

Je vous ai dit que je faisais confiance à la communauté locale. Mais je sais que pour avancer, il faut aussi ouvrir des chantiers au niveau national, pour trouver des accords sur les sujets les plus sensibles, pour faire évoluer notre droit, et pour alimenter la boîte à outils à donner au service des agriculteurs du territoire.

J’espère, dans le cadre du CNR, qu’on repousse les limites.

Dans le domaine de la santé, je veux que nous « frappions la ligne » pour faire les choses géniales que nous attendions. J’aime généralement le skin plutôt que l’encastré (les amateurs comprendront…)

Le premier est le dénivelé du territoire ou ce qu’on appelle aujourd’hui le désert médical. Je répète mon propos : je ne serai pas un prédicateur de promesses inconsidérées, car il n’y a pas de remède miracle. Il faudra attendre encore dix ans avant que les bienfaits de la fin du numerus clausus, une histoire faite à l’initiative du président de la République après des années et des années de lois de régulation aveugle de notre corps médical, nous pourrons ‘ monnaie .

Mais je ne renonce pas à ça. Comme je l’ai dit, je souhaite que tous les Français d’ici à cinq ans trouvent, s’ils le souhaitent, un médecin à soigner ; surtout les plus sensibles d’entre eux. Je souhaite notamment que les CPTS (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) traitent ce dossier en priorité, avec le soutien de l’Assurance Maladie. Pour aider les personnes atteintes d’ALD (maladie chronique), les seniors, les personnes en situation de handicap, les bénéficiaires de l’assurance maladie aident à trouver un médecin en priorité.

Nous devons activer tous les actuels pour trouver des moments médicaux et augmenter la beauté des territoires. Certaines solutions doivent être mises en place rapidement : je pense notamment aux assistants médicaux, dont je souhaite porter le nombre à 10 000 en 2025. On sait désormais qu’un assistant médical fait gagner du temps médical et donc c’est environ et 10% de maladies supplémentaires : de nombreux besoins que nous rencontrons. Je pense au développement d’exercices conjoints dans les EHPAD, dans les collectivités professionnelles (par exemple), pratique professionnelle qui, on le sait, peut attirer et retenir des professionnels, jusqu’aux territoires les plus sensibles. J’espère que l’ensemble du territoire sera couvert par le CPTS fin 2023, car c’est l’organisme qui relèvera le défi de l’intégration. Et je souhaite que tous les CPTS connectent les organismes publics et privés sur leur territoire, sans concurrence entre la ville et l’hôpital. Parce que la ville et l’hôpital soignent les mêmes patients, et qu’il est important qu’ils en parlent, ils travaillent ensemble.

Donner de l’espoir à la France sur l’acquisition de la santé passe par la mise en œuvre de l’intégration d’autres territoires à ces déserts. Comme je l’ai dit, dans ce CNR santé, il faut rester informé : il faut faire avec les moyens dont on dispose. Si chaque médecin consacre un peu de temps au service dans les territoires sensibles, nous pouvons rétablir l’accès aux soins pour nos semblables.

Consultations particulières par des spécialistes, médecins généralistes, changement si nécessaire de leur territoire d’origine quelques jours par an, dont un médecin stagiaire, personnalisation par la communication de masse… autant de choses que je souhaite soutenir et encourager. L’Etat ne pourra pas tout faire, les collectivités locales seront des partenaires importants pour créer un environnement favorable à ces projets. Je pense spécifiquement au sujet simple mais bien sûr principal de l’immobilier. Combien de médecins m’ont dit, par exemple, qu’ils étaient prêts à embaucher un assistant médical… mais qu’il n’y a pas de bureau où s’asseoir ? Je demande aux maires de pouvoir venir à chaque fois soutenir des projets comme celui-ci. Je sais qu’ils le font beaucoup.

C’est une des lignes directrices que je donnerai à l’Assurance maladie pour ouvrir des négociations contractuelles avec les députés libéraux à la fin du mois.

J’entends dire que nous ne sommes pas prêts à parier sur la médecine spécialisée dans ce pays ? Je vous le dis, mon père, mon frère, mon grand-père sont généralistes… Je connais très bien la place qu’occupe la ville dans notre réponse aux besoins de santé. Je sais aussi de l’hôpital où j’ai pratiqué il y a quelques mois.

Nous sommes prêts à donner à l’Assurance Maladie les moyens d’investir dans cet accord. Mais les partenaires communs doivent déclarer : liberté et responsabilité, droits et devoirs, révision et révision. Quel que soit le terme utilisé, il y aura un équilibre à trouver pour progresser ensemble. Et j’ai l’espoir, et même la conviction, que nous le trouverons.

Ensuite, sur le continuum de maintenance, j’utilise cette formule car je ne veux pas qu’on se focalise uniquement sur les temps au téléphone. Le défi est qu’à tout moment de la journée, les citoyens peuvent recevoir une réponse pour des soins non programmés. Pour cela, il me semble qu’il est important de prolonger le service de recevoir des soins à partir de l’année 2023. C’est-à-dire qu’il est toujours dans l’ordre qui nous amène ici, que chacun fasse sa part. Je ne veux pas donner d’exemple préfabriqué mais je demande que nous créions ensemble un principe de responsabilité régionale de jour, de nuit et de week-end, et que nous vivions partout, sans encombre. Je demanderai immédiatement aux experts reconnus de réaliser une mission qui se nourrira des demandes du territoire et accompagnera tous les territoires qui rencontrent des difficultés dans la mise en œuvre de leur projet. Ce n’est donc pas d’un nouveau rapport dont nous avons besoin, mais d’une aide, d’une aide à ACT.

Enfin, puisque chaque professionnel doit trouver sa place dans le parcours de santé en fonction de la valeur ajoutée qu’il peut apporter, il faut, sans tabou, aborder la question du partage des compétences entre professionnels de santé. Soutenu par les travaux du Conseil Supérieur pour l’Avenir de l’Assurance Maladie, j’ai voulu m’appuyer sur les ordonnances pour prévoir l’avenir, et je sais que les dernières transactions au sein du Comité de Liaison Inter-Ordres, le CLIO, ont commencé à agir . les lignes. Alors qu’il s’agit d’assurer l’adéquation, la qualité des soins, le centre du médecin, notre défi collectif est de libérer et de mieux répartir le temps des soins. Nous ne pouvons pas rester dans la situation actuelle. Dans un sens de responsabilité partagée, chacun doit accepter de faire un pas en avant et se demander, comment mieux répondre aux besoins de nos semblables. Fidèle à mon engagement, je donne la possibilité aux commandements de s’entendre et d’apporter « une action solide ». Sinon, avec Agnès Firmin Le Bodo, nous ferons notre part, car c’est ce qu’attendent nos concitoyens.

Je souhaite également que nous accélérions et franchissions de nouvelles étapes en matière de protection. Si nous voulons lutter contre la stigmatisation des écarts de vie, que j’évoquais dans l’introduction de mon discours, nous devons changer la façon dont nous gérons nos politiques de santé.

Avoir le souci permanent de rapprocher nos semblables de la santé, surtout ceux qui en sont éloignés.

Avoir le désir d’intégrer la santé dans la pratique quotidienne : la mise en place d’activités physiques et sportives ; bien manger toute l’année; bien dormir; bonne santé mentale dès le plus jeune âge; pratique de l’hygiène bucco-dentaire; la force sociale ensemble, élément important pour le bien vivre ensemble, dès l’école, où je souhaite que nous renforcions les compétences psychosociales de notre plus jeune citoyen.

Saisir toutes les occasions d’aménager des moments sécuritaires à tous les âges et dans tous les domaines de la vie : à l’école, bien sûr ; à l’Université; au travail. Si je fais de quelque chose une priorité pour CNR Santé, je suis convaincu une fois de plus que c’est par la proximité entre tous les acteurs que nous réussirons à changer la donne. C’est pourquoi je souhaite que le CNR Santé puisse nous aider à développer, au printemps prochain, une convention, un nouveau dispositif de proximité avec les acteurs de la sécurité, notamment les collectivités territoriales et les créateurs du monde ensemble. . Nous déterminerons les termes d’une stratégie commune, les grandes priorités et les modalités que nous donnerons dans les 5 prochaines années.

Je vous ai dit tout à l’heure, la protection d’un projet qui se fera sur le territoire, car je crois que c’est le meilleur moyen de trouver des solutions qui entrent dans le quotidien des Français, notamment avec le soutien des collectivités territoriales. Mais je crois aussi que certaines des clés sont au niveau national, et c’est pourquoi nous soutiendrons cet accord, afin que nous puissions trouver les voies de ce changement profond. En particulier, je souhaite le futur contrat qui liera l’Etat à l’Assurance Maladie afin de rattacher l’Assurance Maladie aux objectifs prioritaires de prévention ; injecter plus, mieux connaître, lutter contre l’obésité, œuvrer pour la santé des enfants. Cela peut et doit être fait dans tous les territoires.

Ces objectifs ne seront pas pleinement atteints si l’on ne se renforce pas davantage dans la lutte contre la persistance des inégalités sociales d’accès à la santé. Quand on a un handicap, quand on est en situation de vulnérabilité, c’est faux de dire qu’on a les mêmes ressources, et qu’on doit composer les uns avec les autres, le même accès à la santé, les mêmes opportunités. Je pèse mes mots : il ne faut plus accepter cette séparation d’avec certains de nos concitoyens qui vivent « hors santé ». Pour ce faire, nous devons, ensemble, trouver de nouvelles solutions.

Nous devons repousser les limites de la santé, pour rejoindre tous nos citoyens ayant des besoins particuliers. C’est notre responsabilité, et c’est formidable. Cela s’applique à la prévention, au diagnostic, à l’entretien et au suivi. C’est pourquoi nous présenterons, avec le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe, un projet spécial de CNR Santé pour créer de nouveaux types de ce qu’on appelle « aller vers la France ». Un pas a été franchi dans le « Problème Covid, mais nous n’avons pas reçu tous les bénéfices. N’abandonnons pas. En particulier, je crois que la campagne sanitaire, qui pousse les médecins non professionnels à soutenir nos concitoyens, jeunes, en difficulté, isolés, vers les professionnels de santé, un clé de notre action collective.

Le troisième projet que je souhaite mettre en œuvre est la beauté de l’œuvre. Comme beaucoup d’entre vous l’ont mentionné lors de nos discussions depuis juillet, ou aujourd’hui : le premier problème auquel nous sommes confrontés est le travailleur. Ces professionnels, très importants, soignent, sont avec eux, s’organisent, font la promotion de notre santé, passent leur vie aux soins des autres. Ces ressources nous manquent, malgré tous les efforts pour améliorer le travail et les rendre heureux, et je sais que c’est la principale source d’inquiétude pour beaucoup d’entre vous ici.

A ce sujet, il faut continuer à revoir l’ensemble du dispositif, depuis l’acquisition des capacités, leur accompagnement, en passant par la formation (initiale et continue), professionnelle, vocationnelle, les exercices divers. Notre ambition est de transformer le travail et de créer de nouveaux cadres fonctionnels. Nous devons augmenter rapidement le nombre de travailleurs disponibles et poursuivre nos progrès pour renforcer leurs compétences. Nous disposons de nombreux outils pour travailler ensemble dans les territoires.

Ensemble avec le Premier ministre et mes collègues des autres ministères, nous continuerons d’innover dans l’enseignement primaire pour attirer les infirmiers dès le lycée : nous ferons en sorte que 13 500 places aient été créées dans les écoles publiques depuis C’est programmé selon l’horaire convenu. , et nous rouvrirons la discussion, notamment en Région, sur le nouvel objectif à atteindre pour répondre aux besoins de demain. Il nous faut un vrai choc comparatif, et une organisation nationale.

Général : Philippe Donnet est le général du groupe
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