Alors que les gérants de discothèques s’arrachent les cheveux parce qu’ils ne sont pas encore autorisés à rouvrir leurs portes au public et que leur argent s’amenuise de jour en jour dans ce contexte de crise sanitaire liée au covid-19, les clubs libertins ont pu rouvrir depuis le dernier. juin parce qu’elles sont considérées… comme des salles de sport. Pour quelle raison ?
La régulation des établissements recevant du public est effectuée dès la première ouverture par les sapeurs-pompiers qui classent les établissements avec un code relatif aux dispositifs de sécurité. C’est un code qui n’a pas vocation à évoluer, sauf en cas de gros travaux réalisés dans l’établissement.
Type P ou type X
Pour les discothèques, il s’agit de locaux de type P « salle de bal et salle de jeux » selon l’article D.314-1 du Code du Tourisme. Ceci pourrez vous intéresser : Un magistrat l’a condamné pour avoir proposé à des inconnus, dans une balançoire, de violer sa fille de 12 ans.. Dans ce contexte de crise sanitaire, les établissements de type P ne peuvent pas encore rouvrir leurs portes au public car il paraît difficile de maintenir les distances sociales et surtout physiques.
En revanche, les clubs libertins qui proposent sauna et/ou hammam ont pu rouvrir en juin dernier, aussi bien dans les salles de sport, les piscines publiques ou encore le SPA. Pour quelle raison ? Car les clubs de ce type sont classés dans la catégorie des établissements de type X (par coïncidence !) du code du tourisme.
A titre d’exemple à Besançon, quand L’Antonnoir, Le Teasing, Le Privé ou Le Bristol, Le Styl ou HQ ne sont pas autorisés à déconfiner, tandis que près de Besançon, un club libertin a pu rouvrir depuis le 22 juin car il propose un sauna . , un hammam et un SPA… Tout ce qui se passe dans ce complexe est permis, à moins que les gérants ne l’interdisent, mais le sauna perdrait toute sa notoriété puisqu’il s’appelle « premier rendez-vous complexe libertins de Franche-Comté » comme il est écrit. sur le site de l’établissement ce lundi.
Paradoxes confinementaux
Depuis le début du confinement le 17 mars, les paradoxes se poursuivent et se ressemblent. Ceci pourrez vous intéresser : Afghanistan : première exécution générale depuis le régime taliban… En avril dernier, horticulteurs, magasins de vêtements, parfumeries étaient confinés alors que la grande distribution avait le droit de vendre plantes, vêtements, maquillage et parfums. .
Courage aux gérants des boîtes de nuit !
