Dépression : quel traitement quand les premiers antidépresseurs ne fonctionnent pas ?

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Pour mieux lutter contre la dépression résistante, des chercheurs et médecins français ont comparé l’efficacité de différentes options thérapeutiques, après l’échec du premier traitement antidépresseur. Ils affirment que tous les traitements ne sont pas créés égaux.

Une équipe du service de psychiatrie adulte de l’AP-HP Hôtel-Dieu, de l’Inserm et de l’université Paris Cité, a comparé l’efficacité de différentes options thérapeutiques chez des patients souffrant de dépression et pour lesquels le premier traitement antidépresseur a échoué. Les résultats de leur étude, publiés dans le Journal of Clinical Psychiatry, suggèrent que tous les traitements antidépresseurs de deuxième intention ne sont pas créés égaux et doivent être sélectionnés en fonction du premier antidépresseur prescrit.

Dans le cas d’épisodes dépressifs d’intensité modérée à sévère, ainsi que pour de nombreux troubles anxieux, comme le trouble panique ou l’anxiété généralisée, les antidépresseurs sont la première ligne de traitement. Mais seul un patient sur deux répond bien à ce premier traitement prescrit. « Pour les patients dont le traitement a échoué, plusieurs stratégies médicamenteuses sont utilisées, dont la plus fréquente consiste à prescrire un autre antidépresseur que (ou en plus) du premier » expliquent les scientifiques.

Les différentes options pour le deuxième traitement

Ainsi, ce dernier compare différentes stratégies thérapeutiques possibles pour orienter le choix des médecins de seconde ligne. A partir de données de santé couvrant plus de 80% de la population française, les chercheurs ont identifié 1,2 million de personnes ayant reçu un antidépresseur pour la première fois en 2011, dont plus de 60 000 ont ensuite reçu un deuxième médicament. Sur le même sujet : Lorraine. Inquiétudes concernant l’hôpital voisin, qui pourrait être « à risque ». Le critère de jugement d’efficacité était la poursuite éventuelle des antidépresseurs de deuxième ligne. Les résultats obtenus montrent que :

« De plus, certains traitements de deuxième ligne se sont révélés significativement moins efficaces que les options de référence. Par exemple, après un traitement de première ligne avec la venlafaxine, le traitement de deuxième ligne avec la tianeptine ou la miansérine, bien que prescrit autant que la sertraline, était deux fois aussi efficaces » ont insisté les médecins qui ont suggéré que tous les antidépresseurs de deuxième ligne ne se valent pas et qu’il faut les choisir en fonction du premier antidépresseur prescrit.

Source : Acceptation d’antidépresseurs de deuxième intention à l’aide de séquences d’ordonnances remplies dans une étude de cohorte nationale, Journal de psychiatrie clinique, octobre 2022

Sur le même sujet :
L’algie vasculaire de la face est une anomalie qui provoque de fortes…

À Lire  Cannabidiol ou CBD : 8 questions sur cette molécule active