Désert médical : Chartres recrute Michel Cymes pour attirer…

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C’est un phénomène auquel la métropole de Chartres (Eure-et-Loir) fait face, comme beaucoup d’autres villes françaises, et qui ne cesse d’augmenter depuis de nombreuses années : le manque de médecins généralistes et, d’une manière générale, de professionnels de santé. Deux chiffres illustrent bien la situation en 2022 : dix-huit départs à la retraite pour seulement deux installations.

Pour tenter de remédier en partie à cette situation, une vidéo a été diffusée en ligne pour promouvoir l’attractivité du territoire. Présentée par Michel Cymes, le médecin le plus célèbre de France, qui a exercé à Chartres entre 1984 et 1989, la vidéo est percutante, courte, saupoudrée de l’humour familier des étudiants en médecine, de la perspicacité des étudiants en médecine.

On y voit Michel Cymes en présentateur télé lancer un journaliste fourbe de Chartres, qualifié de désert médical, qui interroge Cédric Bourdy, un vrai gynécologue de la ville. Ce professionnel vante le patrimoine de la capitale eurélienne, avant de devoir partir intervenir dans un véhicule de société insolite… un avion.

« C’était naturel pour moi de les aider », explique simplement Michel Cymes. Il faut faire quelque chose pour combattre ces déserts médicaux. Aussi, mon attachement à cette région est fort. J’ai beaucoup appris à Chartres. Selon lui, « il faut tout essayer. En tout cas, l’idée est originale. Si elle te tape dans l’œil, tant mieux. »

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Classer l’ensemble du département en Zone d’intervention prioritaire

Le présentateur de l’émission télévisée « Les pouvoirs extraordinaires du corps humain » et bientôt de « Santé en France : l’état d’urgence », diffusé sur France 2 le 31 janvier, avoue : « Je serais à Chartres si j’avais pas installé à Paris. A cette époque je doutais, j’avais, en Eure-et-Loir, des propositions en ORL. Mais la vie a fait que le chirurgien spécialisé en oto-rhino-laryngologie s’est installé dans la capitale avec un ami. Lire aussi : Syndrome d’hubris : définition, symptômes, que faire ?. Les planètes s’alignent d’une manière ou d’une autre. Chartres est pourtant un cadre idéal. Chartres est la province de Paris. »

Un Euréliens sur trois n’a pas de médecin traitant et les médecins peuvent avoir jusqu’à 2 000 patients… « La situation est critique dans le département, comme dans toute la France. Ce n’est plus acceptable. Nous sommes dans l’un des pays les plus riches du monde, un pays où la santé est un modèle. Nous sommes dans une situation de pays en voie de développement. C’est tragique. « Lorsqu’il était dans la commune de Beauceron, dans les années 80, le jeune Cymes n’était pas confronté à ces problèmes. « Le problème, c’était quand j’étais à Smur. En hiver, il fallait du temps pour se rendre à une ferme. Plusieurs dizaines de minutes pour y aller pour quelqu’un qui faisait une crise cardiaque, c’était quelque chose. »

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Responsabiliser les patients

Les conseillers communaux souhaitent que l’ensemble du département soit qualifié de zone d’intervention prioritaire (Zip), un meilleur maillage de l’offre de soins, que les territoires ne soient pas en concurrence, qu’une formation soit mise en place pour les professionnels de santé et soit enfin une territoire d’expérimentation. Ceci pourrez vous intéresser : 5 astuces et répulsifs naturels pour éviter les araignées dans votre maison. « La médecine générale n’existe plus, c’est une médecine administrative », explique l’allergologue déçu Julien Cottet, président de l’association médicale d’Eure-et-Loir.

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Une rubrique santé a également été lancée dans le mensuel Votre Agglo. « Il faut éduquer, responsabiliser les patients. Pour cette raison, les médecins écriront les bonnes pratiques dans le journal, ajoute le président de Chartres métropole, également maire de Chartres, Jean-Pierre Gorges. Si vous voulez être bien soigné, prenez bien soin de votre médecin. »

Plusieurs courtes vidéos devraient voir le jour au cours des prochaines semaines. « Je suis prêt et à votre entière disposition pour contribuer au développement médical de la région », a assuré Michel Cymes.

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