Après avoir pris de l’importance en peu de temps dans les rues et les trottoirs des villes françaises, les trottinettes électriques sont logiquement une préoccupation et une opportunité pour l’assurance. Ils ont pris les devants alors que ces engins ne sont pas actuellement couverts par le code de la route – une lacune que les parlementaires doivent s’expliquer.
« D’un point de vue assurantiel, le nouveau véhicule électrique individuel (NVEI) est considéré comme un véhicule terrestre à moteur et donc soumis aux obligations d’assurance en responsabilité civile », a expliqué Stéphane Penet, directeur des assurances de biens et de responsabilité. responsabilité envers la fédération française des assurances. (FFA). Un point est encore méconnu : selon la dernière étude réalisée par YouGov pour Allianz France, plus de la moitié des personnes interrogées ne savent pas que vous avez besoin d’une assurance.
Responsabilité civile obligatoire
Les scooters électriques doivent avoir une assurance responsabilité civile (RC) pour couvrir les blessures et les dommages causés par des tiers. Pour être assurés lorsqu’ils se blessent, les conducteurs doivent bénéficier d’une protection supplémentaire : similaire à la couverture du conducteur en assurance automobile ou en cas d’accidents personnels, dont certaines personnes bénéficient déjà.
Il n’y a aucune obligation de porter un casque, montrer une assurance. Mais la vitesse peut être une référence. Sur le même sujet : Insurtech de la semaine : Vendredi, une priorité pour le logement. « Nous assurons la mobilité tant que la vitesse ne dépasse pas 25 km/h », confirme Blandine Chaghal, directrice commerciale des activités live (téléphone et Internet) chez Aviva France.
Le RC sera inclus dans la location pour les personnes qui louent un scooter électrique autonome via la plateforme. « D’après le recensement que nous avons fait, ce loueur a une assurance qui couvre cet engin, sur le modèle d’un contrat d’assurance flotte automobile », précise Stéphane Penet. « Nous encourageons les prestataires à être très clairs avec les utilisateurs et à couvrir intégralement, ce qui inclut également les garanties des utilisateurs », affirme Delphine Asseraf, responsable de l’écosystème Ma Mobilité chez Allianz France, qui est l’assureur de plusieurs plateformes, dont Knot. .
Des offres spécifiques
Pour les particuliers possédant leurs propres machines, la réponse des assureurs est très variée. Ceci pourrez vous intéresser : Balades en trottinette électrique, une nouveauté dans l’écotourisme. De nombreuses entreprises, comme Allianz France, Aviva France ou MACSF par exemple, ont développé des offres spécifiques pour les scooters électriques et autres NVEI (gyropodes, « hoverboards », monoroues…) ou les nouvelles mobilités.
« Nous estimons que notre contrat historique couvre également cette nouvelle machine. Les scooters électriques, comme les vélos électriques rapides, sont similaires en termes de risque aux cyclomoteurs et sont assurés par nos contrats automobiles. D’autres NVEI sont couverts dans le cadre de notre contrat habitation. » explique Christophe Sabadel, chef de produit automobile et mobilité à la Maif.
Prudence
Les assureurs proposent d’adapter l’assurance vie des particuliers RC à partir des contrats habitation. « Il faut faire très attention à la nature du contrat. Ceci pourrez vous intéresser : NFP accueille Juliana Pelaez dans son équipe de responsabilité professionnelle au Canada. Certains contrats habitation ont été adaptés et couvrent également cet engin, mais ce n’est pas le cas de tous », prévient Philippe Roux, directeur du Fonds de garantie de l’assurance obligatoire de dommages ( FGAO) chargé de l’indemnisation des accidentés. trafic causé par des conducteurs non assurés.
En tout cas, la prudence reste largement de mise. « Tant que la réglementation n’est pas stabilisée, il est difficile de faire tourner un produit spécial », estime Renaud Dumora, directeur général de BNP Paribas Cardif, qui travaille sur l’offre d’inclure les trottinettes électriques pour 2019. Les assureurs ont aussi un peu de statistiques. sagesse rétrospective. . « Maintenant, c’est un bon risque. » Mais c’est un vrai pari, car c’est un risque comportemental », explique Blandine Chaghal.