Par SudOuest.fr avec AFPPublié le 29/06/2022 à 13h54
La proposition va maintenant être examinée par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen
La Commission européenne a proposé, mercredi 29 juin, d’interdire la vente de produits de vapotage aromatisés dans les 27 pays de l’Union européenne, afin de freiner cette pratique qui se développe notamment chez les jeunes.
L’idée est d’introduire une législation plus stricte pour décourager le tabagisme, y compris avec les cigarettes électroniques.
« Des mesures plus énergiques »

« Neuf cancers du poumon sur dix sont causés par le tabac, nous voulons rendre le tabagisme aussi inesthétique que possible pour protéger la santé de nos concitoyens et sauver des vies », a déclaré la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, dans un communiqué. A voir aussi : Pour une journée nationale de la santé des pieds, demandez gratuitement à votre dentiste.
« Pour y parvenir, il est essentiel de prendre des mesures plus fortes pour réduire la consommation de tabac […] et suivre le rythme des développements pour faire face au flux incessant de nouveaux produits entrant sur le marché – ce qui est particulièrement important pour protéger les jeunes », dit-elle. ajoutée.
La puff : une e-cigarette jetable qui cible les plus jeunes
Après la cigarette électronique, voici sa version jetable, la houppette. Il s’agit d’un stick en plastique composé d’une pile au lithium et contenant une quantité limitée de liquide à vaporiser avec des sels de nicotine synthétiques. Cette e-cigarette non recyclable « permet de 300 à 600 bouffées (« bouffée » signifiant « une bouffée »), d’une contenance de 1 à 2 ml, à un prix de 6 à 10 euros », précise le Dr. Grenoble. Complètement accessible, donc, pour le public cible : les jeunes.
La proposition va maintenant être analysée par le Conseil de l’Union européenne (organe représentant les 27 États membres) en partenariat avec le Parlement européen.
Augmentation de 10 % des volumes de ventes

La vente des « produits du tabac » a fait l’objet d’une directive européenne en 2014, fixant ainsi le cadre législatif sur le territoire de l’Union. A voir aussi : Comment ne pas avoir de calculs rénaux. Mais les évolutions observées sur ce marché autorisent la Commission européenne à modifier ce tableau.
Mercredi, l’exécutif européen a notamment souligné le fait que les volumes de ventes de « produits du tabac chauffés » ont augmenté de 10% ou plus dans au moins cinq pays de l’Union européenne, le minimum nécessaire pour durcir la législation.
Selon la Commission, les ventes de ce dernier type de produit ont explosé dans plusieurs États membres de l’UE entre 2018 et 2020. C’est notamment le cas en France avec environ +400%, au Portugal (+180%) ou encore aux Pays-Bas (+ 153 %).