« La majorité sera unie » sur la réforme des retraites contestée, a assuré Elisabeth Borne aux députés macronistes ce mardi, lors de la manifestation parisienne contre ce projet, qui suscite des critiques jusque dans le champ présidentiel.
« Avec cette réforme, nous nous battons pour sauver le système par répartition. Nous nous battons pour notre modèle social. C’est pourquoi je ne doute pas une seconde que la majorité sera unie », a déclaré le Premier ministre. , selon un participant à l’intergroupe majoritaire, qui réunit les députés du parti présidentiel Renascença et des partis alliés Horizontes et MoDem.
La majorité « toujours unie autour du président de la République et de son projet », a insisté Mme. Poste.
Dans un examen approfondi de la réforme des retraites, Sandrine Rousseau s’est interrogée sur le cas particulier des carrières des sportifs, et notamment celle de Kylian Mbappé. La commission des affaires sociales analysait l’indice des personnes âgées, qui sera créé par la réforme.
200 ÉCOLES BLOQUÉES, 300 MOBILISÉES SELON LE SYNDICAT
Le syndicat lycéen La Voix Lycéenne comptait à 9h00 « 200 lycées bloqués », dont 30 en Île-de-France dès 8h00 et « plus de 300 lycées mobilisés sur tout le territoire ». « Des dizaines de milliers de lycéens – et ils le font déjà – de grands défilés de jeunes dans les manifestations prévues », ajoute-t-il. Cet acte II est une journée « encore plus importante que le 19 janvier », et « les jeunes sont au centre du mouvement », écrit-il dans un communiqué.
La mobilisation de ce mardi dépasse celle du 19 janvier dans plusieurs grandes villes, garantit le syndicat national des travailleurs de l’éducation CGT-Éduc’action.
Critiquée pour avoir « choisi » la motion du RN plutôt que celle du Nupes, Yael Braun Pivet, présidente de l’Assemblée, réplique que cette décision dépend de la « Conférence des présidents », rapporte la LCP. Cette instance devait décider quelle motion examiner par tirage au sort, la situation de deux motions en même temps étant inédite, et le Règlement de l’Assemblée ne précisant pas comment les départager.
L’article 122 du Règlement intérieur de l’Assemblée indique que, lors de l’examen d’un projet de loi, « ne peut être présentée qu’une seule motion tendant à proposer sa soumission à un référendum », sans indiquer la procédure à suivre si plusieurs motions sont présentées. .
MOBILISATION DANS LES PETITES VILLES
Une nouvelle journée de mobilisation a été décrétée ce mardi contre la réforme des retraites. Lors du premier meeting, le 19 janvier, les petites et moyennes villes étaient fortement mobilisées. Un engagement lié aux professions les plus représentées dans ces communes.
« PLUS DE GENS DANS LA RUE » QUE LE 19 JANVIER
Le numéro un CFDT Laurent Berger a affirmé mardi qu’il y avait « plus de monde » dans la rue qu’au dernier jour de mobilisation contre la réforme des retraites le 19 janvier, peu avant le départ de l’entourage parisien.
« Tout ce qui nous rappelle à travers la France, ce sont des chiffres très, très importants, largement aussi bons voire meilleurs que le 19 janvier dernier », a déclaré Berger, tandis que son collègue CGT Philippe Martinez jugeait qu’ils étaient « au moins aussi nombreux ».
« UNION L’UNION EST TRÈS FORTE »
Pour Philippe Martinez, « il faut des grèves plus importantes, massives et durables » contre la réforme des retraites. « Avec un ton aussi provocateur du président de la République et du Premier ministre, on risque d’irriter les salariés », prévient-il.
« Malgré les tentatives de division, l’unité syndicale est solide », ajoute-t-il, puisque l’intersyndicale se réunira mardi à 18 heures pour décider de la suite du mouvement. « C’est ce qui donne confiance aux citoyens et aux travailleurs, et c’est pourquoi il y a tant de monde dans la rue », a-t-il déclaré.
Philippe Martinez : « l’unité syndicale est très solide » Source : TF1 Info
La demande de référendum sur les retraites ne sera guère approuvée, seule la motion du RN sera soumise au vote de l’Assemblée, ce qui provoque la colère de la gauche. A l’initiative des communistes, les élus de gauche avaient présenté leur « motion référendaire » le 23 janvier, et le RN le lendemain.
S’appuyant sur le règlement intérieur de l’Assemblée, les députés Nupes ont affirmé que seul celui-ci pourrait être voté, le 6 février, premier jour des débats dans l’hémicycle sur le projet controversé de réforme des retraites. Mais la Conférence des présidents de l’Assemblée a tranché sur une égalité, que le groupe RN emmené par Marine Le Pen a remportée, a-t-on appris de sources parlementaires.
LA MOBILISATION « DOIT ÊTRE MIEUX QUE LE 19 JANVIER »
Dans le cortège de la manifestation parisienne, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez prédit que la mobilisation « risque d’être meilleure que celle du 19 janvier », selon les premiers chiffres.
« L’âge de 64 ans n’a jamais été négociable. C’est pour moi une provocation du gouvernement de dire qu’il ne remontera pas à 64 ans », poursuit le syndicaliste. « Nous sommes dans une mobilisation. Nous sommes satisfaits que, malgré les provocations du gouvernement, cela ne décourage pas les manifestants et les grévistes », ajoute-t-il.
« UN AVANT ET UN APRÈS LE 31 JANVIER »
Depuis Marseille, Jean-Luc Mélenchon promet qu’il y aura « un avant et un après le 31 janvier ». Les « nouvelles formes de combat » à la réforme de la Sécurité sociale annoncent « la force du mouvement ». « Tout ce que Macron fait, c’est perdre notre temps, notre énergie et notre argent », a-t-il déclaré.
Un marathon au Parlement a débuté ce lundi 30 janvier pour approuver la réforme des retraites. Députés et sénateurs n’auront que 50 jours, à compter du 6 février, pour se prononcer sur le texte que le gouvernement souhaite voir entrer en vigueur à l’été.
Du côté des Verts, à l’Assemblée, Cyrielle Chatelain, élue par EELV, dénonce un « déni démocratique », rapporte notre journaliste. Mathilde Panot (Nupes), elle, parle d’une « honte », après que le président de l’Assemblée ait « favorisé » la motion référendaire du Rassemblement national, qui a été tirée au sort. Nupes n’a donc pas été dessiné.
MARINE LE PEN SOUHAITE « LE SUCCÈS DES MOBILISATIONS »
Selon notre journaliste Frédéric Delpech, présent à l’Assemblée, Marine Le Pen accuse Elisabeth Borne de « provocation » et d' »irresponsabilité ».
« LE GOUVERNEMENT EST DOS AU MUR »
« Le gouvernement est aujourd’hui dos au mur et doit aller jusqu’au bout. C’est le quinquennat d’Emmanuel Macron », a déclaré au Sénat public la sénatrice LR Dominique Estrosi-Sassone. « Voyons comment ce mardi noir va se passer et si le front syndical va perdurer », ajoute-t-il.
Douze jours après la première journée de mobilisation, les Français sont appelés à poursuivre, ce mardi, leur opposition à la réforme des retraites. Malgré la fermeté de l’exécutif, les syndicats et l’opposition s’attendent à « au moins autant, voire plus » de personnes dans la rue que le 19 janvier. Invitée de LCI ce matin, la députée LFI (Nupes) Clémentine Autain alerte l’exécutif sur une situation sociale qui pourrait s’aggraver.
« Il y aura un avant et un après cette date du 31 janvier », assure Jean-Luc Mélenchon de Marseille. « Nous vivons une journée historique », a-t-il déclaré. « Monsieur Macron va perdre c’est sûr. Personne ne veut de sa réforme. Plus les jours passent, plus l’opposition grandit », martèle l’ancien candidat des Insoumis à la présidentielle.
« Maintenant, il [Emmanuel Macron] nous menace de dissolution. Je lui dis de la merde », ajoute-t-il. « Je défie les autres partis d’opposition, et même une partie de la majorité : puisque le peuple ne veut pas la réforme des retraites, interrogeons directement les Français par référendum », lance-t-il, appelant à voter la motion référendaire qui sera proposée prochainement. Lundi par les Nupes à la Chambre.
« LA MAIRIE DE PARIS N’EST PAS A VOUS »
Le député de la majorité Sylvain Maillard dénonce la fermeture de la mairie de Paris en soutien à la journée de mobilisation de mardi. « La Marie de Paris n’est pas la vôtre ! C’est la maison de tous les Parisiens », a déclaré l’élu, pointant le comportement « inadmissible » d’Anne Hidalgo.
Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon soutient une journée de mobilisation du « peuple », qui « défend son droit à l’existence humaine contre la caste et son gouvernement », écrit-il.
« SI LE GOUVERNEMENT NE CHANGE PAS, IL Y AURA DES SUITES »
Philippe Martinez a donné ce matin le ton à BFMTV-RMC sur la possible poursuite du mouvement : « si le gouvernement ne change pas, ce soir il y aura des conséquences », a promis le secrétaire général de la CGT, qui rencontrera les autres syndicats ce soir. soir à 18h pour décider. D’éventuelles grèves généralisées « sont discutées en ce moment dans les assemblées générales car nous ne pouvons pas décider seuls des modalités d’action », a ajouté Martinez.
« NOUS NE POUVONS PAS RESTER ACTUELLEMENT »
Selon la dernière enquête Ispos, « 8 Français sur 10 veulent réformer le système, mais sans adhérer à la réforme des retraites », explique Brice Tinturier, directeur général adjoint d’IPSOS France, à propos de LCI. Si les avis sont partagés sur les termes de la réforme, « il y a un consensus apparent sur le fait qu’on ne peut pas rester comme ils sont », explique l’expert.
retraites : « il y a un consensus pour dire qu’on n’est pas en reste en l’état » Source : TF1 Info
La Mairie de Rouen fait également partie des Mairies solidaires du mouvement social contre la réforme de la Sécurité sociale. Des huis clos qui marquent le soutien de la Ville « aux manifestants », écrit la municipalité sur Twitter.
Sur Twitter, la maire socialiste de Paris dénonce une réforme des retraites « injuste et brutale ». Le Conseil municipal gardera ses portes fermées aujourd’hui, « en solidarité avec le mouvement social », a-t-elle écrit.
6 000 AMENDEMENTS PRÉSENTÉS PAR NUPES
Nupes a présenté de nombreux amendements à la commission de l’Assemblée pour l’examen de la réforme par les députés, qui a débuté lundi. Une action critiquée, mais dont Alexis Corbière se défend sur franceinfo. « C’est le gouvernement qui ne respecte pas le Parlement. Qu’y a-t-il de mal à ce que des parlementaires fassent un travail parlementaire sur un texte fondamental ? », s’interroge-t-il, suggérant qu’il faudrait plutôt « dire à Madame Borne de ne pas utiliser la procédure brutale » de l’article 47-1.
C. AUTAIN COMPARE LA SITUATION AVEC « UNE AUTOCUISEUR »
« Une cocotte-minute, car le sondage Ifop de ce week-end indiquait qu’un Français sur deux est favorable à une mobilisation de type gilet jaune dans les prochaines semaines », garantit Clémentine Autain, députée du LFI (Nupes) de Seine-Saint- Denis, invité de LCI ce mardi. « J’aimerais qu’il y ait une mobilisation. (…) Si ça ne gêne rien, les effets sont plus difficiles à obtenir. »
A l’attaque de Gérald Darmanin, elle répond : « C’est le gouvernement qui fout le bordel dans le pays. personnes. , surtout les plus modestes et les femmes, il n’y aurait pas deux millions de personnes dans la rue. »
C. AUTAIN PRAGUE CONTRE LE « PARI DU GOUVERNEMENT »
Le mouvement social peut-il perdre de sa force ? « Je comprends que c’est le pari du gouvernement, un pari cynique que nous puissions gouverner contre notre peuple, contre l’avis de la majorité des Français et pour un discours de fermeté qu’Elisabeth Borne a prononcé ce week-end. fin », confie Clémentine Autain, députée LFI (Nupes) de Seine-Saint-Denis, invitée de LCI mardi. « Elle espère prospérer sur deux facteurs. »
« La première, c’est que faire grève aujourd’hui dans un contexte d’inflation est infiniment plus difficile pour les Français », poursuit-elle. « Il faut aussi comprendre que quand on a deux millions de personnes dans la rue, quand la majorité de la population subit les épreuves de la vie, ce n’est rien. Le gouvernement devrait écouter, mais il espère, par cynisme, que cela fera mobilisation plus difficile. . »
« Et en plus, comme le gouvernement n’arrête pas d’expliquer qu’il ne changera rien, perdre une journée de salaire à un gouvernement têtu, c’est plus compliqué », ajoute-t-il. « Au contraire, je pense que le niveau de mobilisation est important, dans ce contexte très violent du gouvernement, qui fait encore une fois un calcul très cynique, mais à court terme. C’est une cocotte-minute. »
« LA BATAILLE IDÉOLOGIQUE DU GOUVERNEMENT EST PERDUE »
« Les 64 ans n’ont jamais été négociables », dénonce Philippe Martinez sur RMC. Lors des négociations entre le gouvernement et les syndicats, « nous avons fait des propositions, et toutes les propositions ont été écartées. Ce qui prouve que cette réforme n’est pas indispensable. Elle a une majorité contre les Français », a déclaré le secrétaire général de la CGT.
« La bataille idéologique est perdue pour le gouvernement. C’est pourquoi il faut la même détermination dans la rue pour que le peuple se fasse entendre ».
« NOUS AVONS UN GOUVERNEMENT TÊTE », déplore C. AUTAIN
« On ne peut pas gouverner en permanence contre notre peuple », affirme Clémentine Autain, députée LFI (Nupes) de Seine-Saint-Denis, invitée de LCI mardi, interrogée sur la position ferme de l’exécutif. « Pourtant, non seulement la majorité des Français ne veulent pas (de la réforme), mais 93 % des salariés en France ne veulent pas entendre parler de ce report. Nous avons un gouvernement qui s’entête, alors que tous les syndicats disaient que l’opposition, une majorité dans le pays s’y oppose, et qu’à l’Assemblée nationale, y compris dans les rangs de la macronie, il n’y a pas de majorité absolue.
PHILIPPE MARTINEZ « MANIFESTANTS OU PLUS »
« Nous espérons être au moins autant, sinon plus, à manifester ce mardi, aux côtés des manifestants et des grévistes », attend le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à BFMTV-RMC. « Quand tu gagnes le SMIC, tu comptes une heure de grève à la fin du mois. Mais aujourd’hui il y a de l’enthousiasme, parce que c’est important d’être là », explique-t-il. « Ça a déjà commencé fort dans de nombreux secteurs, dans les raffineries, à la SNCF, à la RATP, dans la métallurgie… Je ne les citerai pas tous ».
C. AUTENCE ESPÈRE « AU MOINS AUTANT, ENCORE PLUS » DE GENS DANS LA RUE
« Il n’y a pas de limite (pour faire plier le gouvernement). On espère que la journée rassemblera plus de monde, que la mobilisation sera plus importante que la dernière fois. » Clémentine Autain, députée LFI (Nupes) de Seine-Saint-Denis, Invité de LCI mardi, en ce jour de grève. « Mais je crois que le gouvernement ferait bien d’entendre, quelle que soit la mobilisation, le rejet des Français à ce report de l’âge à 64 ans. »
« Cette réforme est injuste car elle pénalise ceux qui ont commencé à travailler tôt. Si Emmanuel Macron veut faire un bras de fer, je parie qu’il perdra parce qu’on n’a jamais battu les Français », prédit Aurélien Pradié sur Europa 1 « Il y a une mobilisation que je respect, la réalité d’une injustice dans une réforme, c’est du poison pour le pays », renchérit le vice-président des Républicains, député LR de Lot, soulignant que le gouvernement n’arrive pas à « rassembler ».
LA MAJORITÉ APPUIERA LA RÉFORME
« Tous les députés de la Renaissance voteront en faveur de cette réforme », garantit Sylvain Maillard à France Info, qui dit avoir « fait campagne, même depuis 65 ans, dans mon tract, avec le nom d’Emmanuel Macron ».
« SI NOUS NE BOUGEONS PAS, LES RETRAITES VONT S’EFFONDRER »
Du côté de la majorité, Sylvain Maillard, député de la Renaissance, défend dans franceinfo une réforme pour protéger le système. « On veut qu’il y ait toujours le même niveau de retraite. Si on ne changeait pas, les retraites s’effondreraient dans quelques années », argumente-t-il.
« LE GOUVERNEMENT A OBSTRUÉ LE DÉBAT »
« L’âge de départ est le point chaud aujourd’hui. Nous sommes de plus en plus nombreux à dire que ce report de l’âge de départ est une profonde injustice envers les Français. le pays et un référendum dans six mois », déroule Fabien Roussel au Sénat public.
Au Parlement, « le débat est contraint, limité à 7 jours et demi de séances de débats. Ensuite le texte passe tel quel, sans amendement, sans rien, au Sénat. C’est comme un 49-3. C’est pour ça qu’on dit que le gouvernement fait obstruction au débat », dénonce-t-il.
« C’est pourquoi nous ferons tout pour que le vote de l’article 7 du texte, sur la prolongation de la retraite, soit contredit. Et puis on verra s’il y a une majorité. On espère arriver à convaincre de l’injustice et de l’inhumanité de cet article », ajoute-t-il, en espérant que cet article ne soit pas abordé en dernier.
« LES FEMMES SONT PÉNALISÉES »
« Les femmes sont pénalisées par cette réforme. Comment le premier ministre peut-il dire à la Chambre que cette réforme est un cadeau fait aux femmes ? » proteste Fabien Roussel au Sénat public. « Vous vous rendez compte du mépris du gouvernement ? », demande le premier secrétaire du Parti communiste.
« LE GOUVERNEMENT VEUT GAGNER PAR L’USURE »
« Le gouvernement durcit le ton », observe François Ruffin sur RTL. « Est-ce qu’on prend au sérieux le mot démocratie ? Le gouvernement fait tout sans les Français, contre les Français.
Sur RTL, le député Insoumis appelle à descendre dans la rue pour « inviter Madame Borne et Monsieur Macron à assumer leurs responsabilités ». « Quand on subit trois ans de pandémie et que derrière ça il n’y a pas de récompense, dans un contexte d’inflation, c’est un manque de responsabilité », souligne-t-il. « Dans un contexte de chaos qui s’est installé dans notre société, est-ce le bon moment pour demander aux Français de travailler jusqu’à 64 ans ? » demande François Ruffin.
Des dizaines de mairies de gauche ont annoncé qu’elles fermeraient leurs services municipaux le mardi 31 janvier. Ils répondent à l’appel lancé par le patron du PCF Fabien Roussel aux « maires solidaires » pour qu’ils se joignent à la contestation contre la réforme des retraites. Selon lui, « des centaines » de villes entendent se mobiliser en général.
L’article 1 de la réforme des retraites, sur la disparition de la plupart des régimes spéciaux, a été validé en commission de l’Assemblée. Un article adopté après de vifs débats entre la majorité et la gauche. La commission doit encore analyser 7 mille amendements jusqu’à mercredi, avant l’analyse du texte dans l’hémicycle.
Les syndicats espèrent frapper encore plus fort
Des centaines de milliers de Français devraient manifester et s’en prendre à nouveau ce mardi contre la réforme des retraites, les syndicats espérant une mobilisation au moins équivalente à celle du 19 janvier, pour faire plier le gouvernement sur son principal projet.
Plus de 300 manifestations sont prévues sur le territoire. Quant à la grève, elle s’annonce très populaire dans les transports avec un trafic « très perturbé » des métros et RER en région parisienne, ainsi que des TGV. La situation est encore plus difficile pour les trains régionaux, et le trafic interurbain est quasiment à l’arrêt.
POPULARITÉ DU CADRE DANS L’ENVIRONNEMENT
En un mois et demi, les cotes de popularité du président et du chef du gouvernement ont chuté. Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ont perdu cinq points. La plupart des Français pensent qu’ils ne sont pas « bons » dans leur travail. Sans que l’opposition et les syndicats obtiennent le soutien des interviewés.
LE FMI APPUIE LA RÉFORME DES PENSIONS
GRÈVE : DES GALLES EN VUE EN ILE-DE-FRANCE
POST : « FAIRE PREUVE D’EMPATHIE ET ÉCOUTER »
S’adressant au bureau exécutif du parti présidentiel Renascença, le premier ministre a exhorté ses membres à « prendre contact, à écouter », selon les participants contactés par TF1info. Elle les a invités à « défendre le projet de loi » en ne laissant pas se répandre les « contrevérités ».
Pour beaucoup de Français, leur a expliqué en substance Elisabeth Borne, travailler plus longtemps n’est pas facile quand on a exercé un métier difficile. Le premier ministre rappelle que plusieurs dispositifs de départs anticipés sont prévus dans la réforme en cours à l’Assemblée nationale.
Pour elle, il faut « répondre à toutes les questions posées par les commentateurs de l’opposition », reconnaissant que « ce n’est pas simple, je vois les hotlines attaquées, étiquetées ».
REFONTE « ESSENTIELLE », POUR MACRON
TF1info fait le point sur les blocages et perturbations attendus ce mardi 31 janvier, deuxième jour de mobilisation contre la réforme des retraites.
Le ministre des Comptes publics sera l’invité de Gilles Bouleau, à 20h00 sur TF1, au soir de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites du mardi 31 janvier.
Selon le baromètre publié lundi par l’institut Toluna Harris Interactive en partenariat avec AEF info, à la veille d’une deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, 65 % des Français y sont opposés.
C’est l’estimation des syndicats de l’enseignement primaire et secondaire : la moitié des enseignants devraient se mettre en grève ce mardi 31 janvier, à l’occasion de la deuxième journée de mobilisation contre la réforme de la Sécurité sociale.
LE FMI APPUIE LA RÉFORME DES PENSIONS
Le Fonds monétaire international a soutenu la réforme des retraites du gouvernement français, affirmant qu’elle aiderait la France à économiser de l’argent tout en renforçant le marché du travail.
« Un assainissement budgétaire soutenu axé sur les dépenses sera essentiel pour reconstituer les réserves financières et remettre la dette sur une trajectoire résolument descendante », a écrit l’institution de Washington dans un document publié lundi évaluant la politique économique française. Selon l’instance internationale, « la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-chômage et de la réforme des retraites peut apporter une partie de cet ajustement nécessaire ».
PENSION : VERS UN PASSAGE FORCÉ ?
La RATP a publié les trafics attendus sur l’ensemble des lignes du réseau.
METRO ET RER « TRES PERTURBES »
Le trafic métro et RER sera « très perturbé » sur les métros et RER mardi, certaines lignes ne fonctionnant qu’aux heures de pointe, précise la RATP.
Le trafic devrait être moins perturbé que le 19 janvier, mais les extrémités de lignes et de nombreuses gares resteront fermées, tandis que la circulation des réseaux de surface, des bus et des tramways ne sera que « peu perturbée », selon les prévisions faites par la Direction.
Au second degré (collèges et lycées), le Snes-FSU, premier syndicat des enseignants de ces établissements, prévoit « plus de 50 % d’enseignants en grève », la même estimation faite un peu plus tôt pour le primaire.
100 ÉCOLES PRIMAIRES FERMÉES À PARIS
A Paris, le Snuipp-FSU, principal syndicat de l’enseignement primaire, prévoit une grève « encore massive » avec « au moins une centaine d’écoles à fermer et 60% des enseignants en grève », soit au-dessus de la moyenne nationale. 50 %.
DANS LES ÉCOLES, 50 % DES ATTAQUANTS
Le Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire, a prédit lundi que la moitié des enseignants du primaire se mettraient en grève dans le cadre de la deuxième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites mardi.
« Il n’y a pas de surprise, on savait qu’on n’irait pas jusqu’à 70% comme lors de la première mobilisation. Mais 50% c’est quand même un très bon chiffre qui montre qui le mouvement de contestation contre la réforme des retraites s’installe dans les écoles », a déclaré Guislaine David, secrétaire général du Snuipp-FSU, a déclaré à l’AFP.
Après son ancienne collègue Marisol Touraine, l’ancien Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault a lui aussi fait part de ses doutes sur la réforme des retraites. « Même s’ils parviennent à faire voter ce texte, il laissera des traces et de l’amertume… Parfois cela peut se transformer en contestation, mais aussi pour des votes qui ne sont pas forcément bons pour la République », a déclaré l’ancien chef du gouvernement sous François Hollande notamment avec LCI.
« 30% DES FEMMES GAGNERONT PLUS »
Invitée de France Inter, Isabelle Rome a assuré qu’avec la réforme, « 30% des femmes gagneront plus, jusqu’à 100 euros par mois ». La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes a indiqué qu' »en ce qui concerne la revalorisation de la retraite minimum, à environ 1200 euros, elle bénéficiera aussi majoritairement aux femmes ». « En plus, je pense que tu dois beaucoup travailler tout au long de ta carrière », a-t-elle admis.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé lundi que 11 000 policiers et gendarmes seront déployés mardi à travers la France pour contrôler les manifestations contre la réforme des retraites. Parmi eux, 4 mille agents seront mobilisés dans la capitale.
LES PREMIERS DÉBATS DÉJÀ À CŒUR
Bataille de chaises et de micros, en prélude à la bataille des amendements : les députés se sont réunis lundi en commission pour examiner le projet de loi contesté de réforme des retraites.
Les élus de l’alliance de gauche Nupes sont venus en nombre, à tel point que certains ont dû s’accommoder entre LR et RN, faute de postes vacants à gauche. « On est nombreux à vouloir co-construire », a lancé l’insoumis Hadrien Clouet, provoquant des éclats de rire dans la salle de la commission des affaires sociales.
L’ambiance est quelque peu dissipée et les intervenants peinent à se faire entendre. « Si vous voulez, j’ai un mégaphone », a suggéré un élu du Nupes, à la veille de la deuxième journée nationale de mobilisation des opposants.
31 JANVIER : L’ÉMOTION EN LIGNE CHUTE ?
La mobilisation à la veille de la deuxième journée de mobilisation mardi semble en recul sur les réseaux sociaux, par rapport au premier meeting, le 19 janvier. Le nombre de messages publiés sur Twitter dans les dernières 24 heures liés à la grève du 31 janvier a chuté de 30 % par rapport à la date précédente, observe Visibrain, un outil de veille sur les réseaux sociaux.
Air France annulera mardi un vol court et moyen-courrier sur 10 dans un mouvement social contre la réforme des retraites, et les liaisons long-courriers ne seront pas affectées, a annoncé lundi la compagnie aérienne.
Répondant à la « demande de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) faite à toutes les compagnies aériennes de réduire de 20% les horaires des vols au départ et à destination de Paris Orly, Air France envisage de garantir pour ce jour tous ses vols long-courriers(e) 90 % de ses vols court et moyen-courriers », a indiqué la compagnie à l’AFP.
Le syndicat Solidaires rassemble sur une carte interactive toutes les mobilisations prévues pour le mardi 31 janvier, dans toute la France. Sur son site Internet se trouve également le calendrier du départ des 286 événements répertoriés. La CGT propose également une carte des rendez-vous programmés.
31 JANVIER : PRÉDICTIONS DU RENSEIGNEMENT
Selon une note du renseignement territorial, autant de manifestants voire plus que le 19 janvier sont attendus mardi dans les rues contre la réforme des retraites. Plus d’un million de personnes ont foulé le pavé selon l’Intérieur, montant à deux millions selon les syndicats. Le nombre peut être dépassé.
Dans ce document confidentiel consulté par Le Parisien, les services s’inquiètent également d’une éventuelle radicalisation du mouvement, prévoyant à Paris « 1000 à 1200 gilets jaunes », qui pourraient « dégénérer la mobilisation », et « 200 à 400 éléments radicaux ». Ils craignent notamment « des dégradations contre les symboles du capitalisme et des actes de violence contre les forces de l’ordre » de la part de l’ultra-gauche.
La bataille des retraites se poursuit ce lundi 30 janvier, avec l’arrivée du projet de loi en commission de l’Assemblée nationale. Avant le début des débats, le gouvernement est catégorique sur l’âge de la retraite et la durée de cotisation. Invité de LCI ce matin, le politologue Jérôme Jaffré estime que l’exécutif joue de sa crédibilité politique et ne peut pas reculer.
« Le bordel, c’est eux », a lancé sur RMC-BFMTV la présidente du groupe rebelle à l’Assemblée, Mathilde Panot, en réponse au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a affirmé ce week-end que « la NUPES n’entend que border le pays ».
« C’est une provocation. Ils poursuivent. Ils mènent une réforme de la sécurité sociale qui, selon le Conseil d’orientation de la sécurité sociale, n’est pas nécessaire », a-t-il déclaré. – a-t-elle soutenu, accusant l’exécutif de vouloir « mettre le pays à feu et à sang ».
« VÉHICULE LÉGISLATIF PROFONDÉMENT ANTI-DÉMOCRATIQUE »
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a déclaré à RMC-BFMTV que l’exécutif entend accuser son parti d’obstruction pour cacher son incapacité à approuver le texte.
« Le gouvernement a choisi de restreindre le débat parlementaire : trois jours en commission, onze jours seulement en séance. Voté sur le texte ou non, il y aura un délai de passage au Sénat, et au bout des 50 jours, passage par Ordonnance Nous n’avions jamais utilisé un tel texte – qui à mon avis est une dérogation à la Constitution – pour approuver une réforme fondamentale », a-t-il détaillé.
« Je ne crois pas que cela sera voté et je pense que ce sera l’objectif du gouvernement, de répercuter une obstruction de la France insoumise au fait d’utiliser un véhicule législatif profondément antidémocratique », a défendu le député du Val -de-Marne. Elle a également défendu les milliers d’amendements déposés par son groupe, en assurant qu’ils étaient substantiels.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL SERA-T-IL BIENTÔT PRIMÉ ?
Invité du Sénat public, Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, a ouvert les portes à une appréhension du Conseil constitutionnel sur l’utilisation du 47.1 par le gouvernement dans la réforme. « J’ai demandé une note aux conseillers d’Etat à ce sujet, tirons-en les conclusions. C’est une étrange procédure d’étudier une loi qui demande du temps », a-t-il plaidé.
Le député de la Somme a toutefois défendu une « motion référendaire », deuxième option après « l’affaiblissement » du camp républicain. « Lorsqu’il y a un conflit de légitimité, (…) le seul moyen de le résoudre dans la République, c’est le référendum », a-t-il dit.
« PASSEPORT POUR LE POPULISME D’EXTRÊME DROITE »
Une réforme des retraites, « c’est une vision d’avenir, de l’unité du pays, du rapport au travail », a évalué l’Inter française Marisol Touraine, ancienne ministre socialiste des Affaires sociales et de la Santé. « Ce qui m’inquiète dans la période actuelle (…) c’est que si elle n’est pas modifiée, la loi risque de renforcer la méfiance dans le pays, à un moment où on a besoin de confiance. Il faut une loi qui fédère et non une loi qui risque de devenir un passeport pour le populisme d’extrême droite », a-t-elle poursuivi.
Sa propre réforme, qui a étendu la durée de cotisation à 43 annuités, « reposait sur un ensemble de mesures cohérentes », s’est-il défendu. « Le moteur était qu’il fallait travailler plus dur, mais tout le monde ne pouvait pas travailler plus dur », a poursuivi l’ancien ministre de François Hollande, décrivant une réforme « exigeante mais juste ».
« UNE GRANDE HONTE » DE GOUVERNER SANS CONNAÎTRE LA RUE
« Ce serait une grosse gêne (de ne pas entendre la rue). Le sentiment de ne pas écouter, de ne pas tenir compte de ce que les gens disent, c’est un peu insupportable », estime Jérôme Jaffré, politologue et chercheur associé au Centro de Pesquisas Policy Sciences Po (CEVIPOF), invité de LCI lundi. « C’est maladroit de dire que le nombre n’a pas d’importance, car cela encourage tous ceux qui sont contre la réforme à descendre dans la rue pour grossir le nombre de ceux qui protestent. »
« Au fond, le gouvernement, derrière Emmanuel Macron, bien sûr, joue politiquement très haut sur cette réforme des retraites. Il est hors de question qu’ils y renoncent », garantit Jérôme Jaffré, politologue et chercheur associé au Centre d’études. Recherche politique de Sciences Po (CEVIPOF), invitée de LCI ce lundi. « Montrer la volonté du gouvernement de mener à bien la réforme est une condition absolument importante pour aller de l’avant. J’ajouterai qu’un des rares atouts des enquêtes d’opinion est le sentiment que la réforme ira jusqu’à passe, ça va arriver. Ce bien, le gouvernement ne veut pas le perdre. »
64 ANS « PLUS NÉGOCIABLE » : « C’EST IRRESPECTUEUX »
Après qu’Elisabeth Borne ait déclaré dimanche que l’âge de départ de 64 ans « n’était plus négociable », « ça provoque les Français », a estimé à franceinfo le patron du secrétariat national du PCF Fabien Roussel. « C’est irrespectueux, c’est mettre en péril la démocratie, le débat parlementaire, mais en plus de ne pas entendre que les trois quarts des Français n’en veulent pas », a plaidé le député communiste du Nord.
« Laissez-nous vous montrer qu’il existe d’autres options pour réparer les inégalités qui existent aujourd’hui dans notre système de retraite », a-t-il ajouté. « Je lui demande de mesurer la profonde colère qui existe dans le pays. (…) Si le gouvernement choisit de forcer sa réforme, il choisira de fracturer gravement, profondément notre pays. (…) Je crains le pire. Le choix du chaos social est du Premier ministre, qui choisit de refuser de discuter d’autres propositions », a-t-il soutenu.
« NOUS SOMMES DÉTERMINÉS, PAS EN PROVOCATION »
« Si prendre ses responsabilités, c’est de la provocation, alors on n’a pas la même définition de la provocation », fulminait sur Europe 1 la ministre du Commerce et du Tourisme Olivia Grégoire. « J’ai peut-être vu des provocations de l’extrême gauche depuis des semaines maintenant qu’il est urgent de ne rien faire, niant le défi à relever avec les retraites », a-t-elle déclaré.
« Nous avons une droite dont je veux croire qu’elle soutiendra cette réforme, (…) en un mot, nous sommes déterminés, nous ne sommes pas dans la provocation, nous mettons en œuvre ce que nous avons dit », a-t-il poursuivi. « Non, l’Assemblée nationale n’est pas une ZAD, elle ne devrait pas l’être et j’espère du fond du cœur qu’elle ne l’est pas », a poursuivi la ministre, visant le départ de la cheffe des Verts, Marine Tondelier.
« Ne rien faire, c’est coller le système au mur en disant ‘après moi le déluge’. Je suis devenue mère, et ça me met profondément en colère », a-t-elle également insisté.
La pétition lancée par l’intersyndicale contre la réforme des retraites a recueilli plus de 818 mille signatures, saluée par la CFDT sur Twitter.
« Le 19 janvier a été l’une des plus grosses mobilisations des 30 dernières années. Écoutons cette colère », a déclaré le chef de la CFDT Laurent Berger à France 2. l’action ne se mesure pas à l’aune des problèmes que « Nous créons pour les citoyens. Il a réitéré son opposition aux coupures d’électricité et se veut « très vigilant pour qu’on n’ait pas des mobilisations qui tournent mal ».
« DE RETOUR » À 64 ANS « ET ON DISCUTE »
« Il y a eu une grande mobilisation le 19 janvier. C’est la social-démocratie qui parle. Le Premier ministre ne peut pas rester sourd à cela », a estimé sur France 2 le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger. « J’appelle tous les travailleurs à venir manifester demain, 31 janvier », a-t-il poursuivi. « Je dis au Premier ministre : écoutez ce mécontentement, revenez sur cette mesure (le report de l’âge à 64 ans, ndlr), et nous discuterons », a ajouté le discours d’Elisabeth Borne.
« La question est désormais au parlement, chaque parlementaire doit voir ce qui se passe dans sa circonscription », « le parlement est légitime », a jugé le syndicaliste. « Mais la démocratie, ce n’est pas des chèques en blanc permanents. Une grande majorité de salariés et de retraités rejettent cette réforme des retraites », a-t-il toutefois insisté. « J’invite les parlementaires à ne pas se précipiter pour reporter l’âge légal de la majorité à 64 ans car il est rejeté par la grande majorité des salariés », a-t-il demandé.
La tension est légèrement montée dimanche entre le gouvernement et l’opposition, face à la fermeté affichée par Elisabeth Borne. Le Premier ministre a estimé que le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans, proposition phare du texte qui concentre les tensions, est « plus négociable ».
Réforme des retraites : 64 ans « non négociables », l’opposition monte Source : TF1 Info
A la veille d’une journée de mobilisation contre la réforme, convoquée par l’intersyndicale, les débats à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites sont ouverts. Dès 9h30, la soixantaine de parlementaires de la Commission des affaires sociales examineront, article par article, ce texte très contesté. Les députés ont jusqu’à 20 heures mercredi pour voter sur les quelque 7 000 amendements présentés, en grande majorité par l’alliance de gauche Nupes.
Bonjour et bienvenue dans ce live consacré à la bataille pour la réforme des retraites. Tout au long de la journée, vous trouverez ici les dernières informations sur le projet de loi du gouvernement et ses enjeux.