Entre galères et aventures, deux amis achèvent la traversée…

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Par Elisa Kergal,

publié le 8 août 2022 à 18h11, modifié à 18h55

Florian Guessab, originaire d’Arthez-de-Béarn, a parcouru les 75 km entre Orthez et Bayonne en kayak gonflable avec un ami début juillet. Les cuisines sont connectées.

Florian Guessab (28 ans) aime les défis sportifs, surtout les plus fous. Son slogan en dit long sur sa philosophie : « Ne limitez pas vos défis, défiez vos limites. Même sans préparation physique optimale, ce natif d’Arthez-de-Béarn, désormais basé à Hossegor, a relevé les trois défis qu’il s’est fixés cette année. La dernière en date est la traversée entre Orthez et Bayonne en kayak gonflable. Avec un très bon ami d’Orthézien, il a voyagé fin juillet…

Florian Guessab (28 ans) aime les défis sportifs, surtout les plus fous. Son slogan en dit long sur sa philosophie : « Ne limitez pas vos défis, défiez vos limites. Même sans préparation physique optimale, ce natif d’Arthez-de-Béarn, désormais basé à Hossegor, a relevé les trois défis qu’il s’est fixés cette année. La dernière en date est la traversée entre Orthez et Bayonne en kayak gonflable. Avec un très bon pote d’Orthez, il a parcouru les 75 km qui séparent les deux villes en deux jours fin juillet. Les deux hommes, qui ne connaissaient rien au kayak, parviennent difficilement à rejoindre Bayonne. « C’est plus drôle quand il y a des aventures. Le voyage façonne la jeunesse », Florian rit encore de ce voyage.

« C’était la panique à bord »

L’idée est partie d’un délire entre amis. « Nous pensions que nous pouvions tout faire sans trop d’entraînement. Ils ne se sont pas dégonflés et ont rejoint l’action. Le vendredi 29 juillet au soir, juste après le travail, deux amis s’élancent sur le Gave de Pau en kayak semi-rigide. Avec la seule expérience de kayak, « plusieurs voyages » où le bateau a été crevé. Des obstacles leur sont imposés dès les premiers kilomètres. Voir l’article : Après 80 jours de pagaie, son périple se termine à Royan. Ils doivent débarquer pour passer devant deux centrales hydroélectriques : la première à la sortie d’Orthez et la seconde aux Baigts-de-Béarn. « Nous avons dû nous porter en traversant le terrain, il n’y avait pas d’accord pour passer le barrage en kayak. Enfin ils atteignent Ramous où ils passent la nuit aux portes du désert. Florian et son ami sont totalement indépendants : ils stockent la nourriture du week-end dans des bidons étanches et dorment dans un hamac.

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Le lendemain entre Ramous et Guiche, la journée ne se passe pas comme prévu. Les deux aventuriers ne sont pas des kayakistes, donc évidemment… « Dans les rapides, le bateau a basculé sur le côté et on s’est renversé. Nous nous sommes retrouvés à l’eau, c’était la panique à bord. Eh bien, plus de peur que de mal comme on dit. « Heureusement, nos affaires étaient attachées dans le bateau et nous n’avons pas été blessés. Nous avons réussi à atteindre le rivage. Mais bon, on s’est rendu compte qu’on n’allait pas atteindre notre objectif d’arriver à Bayonne samedi soir. Les journées sont à un niveau très bas, dans des endroits peu profonds, ils doivent porter le bateau plusieurs fois. « Et nous avons cassé l’aile arrière du kayak et il a dû s’accrocher aux rochers. Nous avons tourné en rond. Pour pouvoir continuer, ils la remplacent par une aile avant.

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« J’avais jamais monté un col de ma vie »

Et ils ne sont pas au bout de leurs galères. Lorsqu’ils atteignent l’Adour après Peyrehorade, ils oublient de se fier au chronométrage de la marée et se retrouvent à pagayer… à contre-courant. « Avec le pick-me-up, on a dû tendre la main. Ça a commencé à bien tirer. Après cette étape de 38km, ils s’arrêtent pour la nuit dans un champ de kiwis, leurs affaires trempées après une baignade intempestive dans le Gave. Lire aussi : Des sneakers « Air Jordan » vendues aux enchères pour 16 120 euros à Paris. Et comme si cela ne suffisait pas, ils ont été réveillés par l’humidité à 2 heures du matin. Le hamac est trempé. « Nous avons quitté le champ de kiwis et nous nous sommes retrouvés par terre à côté du feu pour nous réchauffer. Le lendemain matin, les mains encore engourdies et les yeux à peine ouverts, ils embarquent à nouveau et enfin à midi ils voient Bayonne en fête. «Les gens nous ont encouragés; nous étions très heureux de finir et d’arriver. Il est temps de boire de la bière avec des amis et d’aller au lit épuisé.

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Ce n’était pas le premier voyage de Florian, ni certainement le premier galion. Début mai, il s’est lancé dans une traversée à vélo de 750 km entre Nîmes et Hossegor. Début juillet, il participe à La Pyrénéenne, une cyclosportive impressionnante dans les Hautes-Pyrénées, toujours avec la même approche. « J’ai eu peu d’entraînement et je n’ai jamais gravi un col de ma vie », plaisante le garçon d’Hossegor. Avec ces aventures, je souhaite promouvoir la culture du Sud-Ouest en photographiant les paysages que je traverse. « Elle partage ses photos et vidéos sur son compte Instagram.

Son prochain défi est encore plus fou que les précédents : surfer une vague de (au moins) 2 mètres lors des prochains championnats du monde de surf à Hossegor. Bien sûr, Florian n’est pas plus surfeur que kayakiste.

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