c’est important
Après une brillante carrière sportive, l’ancien professeur de philosophie Robert d’Artois vient d’être élu président de l’Académie des sciences, des lettres et des arts de Montauban. Des associations qu’il souhaite décloisonner en collaborant avec les acteurs et services culturels urbains.
Élu début novembre président de l’Académie de Montauban, pour succéder à Geneviève Falgas, Robert d’Artois a entamé son mandat de 3 ans le 1er janvier. Nous l’avons reçu à « La Dépêche » pour évoquer son parcours qui le lie au Tarn-et-Garonne et ses projets pour l’Académie.
Robert d’Artois, vous voici à la tête d’une association culturelle et scientifique, mais nous vous connaissons avant tout pour votre parcours sportif.
Oui, j’ai commencé à nager. Sous les couleurs des Dauphins du TOEC puis du TUC, j’ai disputé le championnat de France. Puis je me suis mis au water-polo et au rugby. Je suis aussi un coureur de trail.
En parlant d’équitation, il faut rappeler que vous dirigez le Cadre Noir de Saumur. Dans quelles circonstances avez-vous été nommé à ce poste prestigieux ?
J’étais directeur régional de la Jeunesse et des Sports en Picardie lorsque la ministre Roselyne Bachelot m’a appelé. C’était à une époque où une fusion était sur le point d’avoir lieu entre les Haras Nationaux, le Cadre Noir et l’Ecole Nationale d’Equitation. En décembre 2008, lorsque j’ai été nommé directeur de Kader Noir, j’ai réalisé un rêve. Je l’avais découvert il y a vingt ans lorsque j’étais en charge du service communication du ministère des Sports et qu’on m’a demandé de réaliser des vidéogrammes pour trois écoles nationales de ski alpinisme, de voile et d’équitation. Au fil des années, j’ai construit un profil pour pouvoir, un jour, postuler à la gestion Black Frame. Dans ma carrière, je n’ai fait que des métiers intéressants, à commencer par professeur de philosophie.
Pendant les 7 années où j’ai été DDJS, j’y étais très heureux avec ma femme. Alors, en matière de retraite, le choix de Montauban s’impose naturellement.
Ce qui vous a également passionné pour votre long mandat dans le Tarn-et-Garonne directeur du département de la jeunesse et des sports. Quels souvenirs en avez-vous ?
Bonne mémoire. J’avais découvert Montauban très jeune, lorsque le recteur m’envoya au lycée Bourdelle pour un an. Puis j’ai intégré le service des sports. Lorsque le poste de DDJS s’est libéré à Montauban, en 1988, j’ai postulé. Nous avons créé un nouveau gouvernement sportif avec Jean-Michel Baylet, président du conseil général et Jean-Claude Bardet, président du CDOS. Nous convergeons sur les aides et subventions et la politique sportive à mettre en œuvre. Cette gouvernance est en baisse depuis que c’est ce qui s’est passé aujourd’hui. Pendant les 7 années où j’ai été DDJS, j’y étais très heureux avec ma femme. Nous nous sommes liés d’amitié avec de nombreuses personnes. Alors, en matière de retraite, le choix de Montauban s’impose naturellement.
Une retraite bien active puisque nous vous avons retrouvé au sein de l’association culturelle de Montauban.
Oui, je lis beaucoup. J’ai donc organisé un café philo pour l’association Confluence lors du Festival littéraire d’automne. Nous avons une société exigeante. Nous voulons que ce Café philo soit interactif. Il faut aller au-delà des émotions pour travailler plutôt sur la raison.
Allons à l’Académie. Avant d’être élu président, vous étiez déjà membre.
Oui, en effet, je donne des conférences depuis plusieurs années et avec mon ami Maurice Petit, nous animons une émission de radio mensuelle sur CFM, « Les rendez-vous de l’Académie », diffusée le mardi à 20h et rediffusée le dimanche . 14 heures.
Dans quelles circonstances abordez-vous votre mandat ?