La banque autrichienne Erste Group a annoncé lundi un bénéfice net en essor de 22% au deuxième trimestre 2022, sur fond de hausse des taux d’intérêt par les banques centrales pour tenter d’endiguer l’inflation.

Ainsi le montant est de 688,2 millions d’euros sur la période d’avril à juin, contre 562,9 millions un an plus tôt, pour des revenus en hausse de 7,6%, à 2,1 milliards d’euros. Lire aussi : Le rapport du BCG prédit l’adoption massive de crypto-monnaie d’ici 2030.
Dans un communiqué, le groupe évoque l’effet positif « des hausses de taux hors de la zone euro – notamment en République tchèque, en Hongrie et en Roumanie, ainsi qu’une croissance significative des prêts sur tous les marchés ».
16 millions de clients

Malgré l’incertitude liée à la guerre en Ukraine, Erste Group compte sur la poursuite de cette tendance positive au fil des ans, d’autant plus que la BCE s’est également récemment engagée dans la course à la hausse des taux pour lutter contre l’inflation. Ceci pourrez vous intéresser : Plusieurs grandes banques arrêtent de prendre des dossiers de crédit émis par des courtiers.
Face à ces « perspectives économiques qui restent pour l’instant favorables », le coût du risque qui dit provisions constituées pour faire face à d’éventuels défauts de remboursement de la clientèle des crédits « doit rester bas en 2022 », considèrent les banques de détail.
Les approvisionnements avaient commencé à baisser l’an dernier grâce à la reprise économique, après le choc de la pandémie de Covid-19.
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Avec 16 millions de clients et quelque 44 700 employés, Erste Group est implanté en République tchèque, en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Croatie, en Serbie et en Autriche.
Présente une forte solvabilité avec un ratio de fonds propres « dur » à 14,2 % (CET1, capital destiné à surmonter d’éventuels chocs).
« Le développement de l’invasion russe en Ukraine n’a pas d’impact direct sur Erste Group, qui n’est dans aucun des deux pays », souligne la banque, qui met toutefois en garde contre « des conséquences indirectes comme la volatilité des marchés ou l’impact des sanctions sur certains clients ». .