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Jeudi 29 septembre 2022 à 06h03
Dans son numéro d’octobre 2022, 60 Millions de Consommateurs dénonçait l’inflation dans certaines auto-écoles, qui profitent du CPF de leurs élèves pour augmenter leurs tarifs, ce qui rend le dispositif peu rentable pour les consommateurs.
Un permis B est parfois une exigence professionnelle, et un compte personnel de formation (
Une pratique pas illégale (mais contestable)
Le destin au cœur de la plupart des escroqueries) peut fournir de l’argent sésame précieux et souvent coûteux. Sur le même sujet : Carvana, un concessionnaire de voitures d’occasion pas comme les autres. L’idée est simple : chaque année le travail rapporte 500 € qui peuvent servir à payer divers frais de formation, y compris les permis, avec un plafond de 5 000 € pour la plupart des salariés.
La colle qui fait des jaloux : dans le magazine « 60 Millions de Consommateurs », le journaliste Adrian de San Isidoro décrit donc les petits manigances que font certaines auto-écoles pour bénéficier du CPF de leurs élèves. Dans l’une d’elles, les 20 heures de conduite nécessaires à l’obtention d’un permis B sont facturées 1 400 € pour les étudiants payant de leur poche, et 1 920 € pour ceux utilisant leur compte CPF, soit plus de 500 €. La différence se trouve dans un réseau des auto-écoles, qui verse 1 499 € pour ses élèves qui bénéficient du CPF, et 1 049 € pour les autres.
Le co-fondateur du réseau Stych s’est justifié en évoquant le coût de gestion des dossiers de suivi CPF, mais aussi le fait que 10 à 15% des candidats qui bénéficient de ce dispositif n’auront pas besoin de la totalité des 30 heures de cours de conduite proposées. forfait, et que « seul l’étudiant CPF paie le séjour », et pas tous comme l’étudiant « standard ».