Mis à jour le 03/04/2022 à 19:01.
Une déclaration historique pour l’association de défense du vapotage, qui rappelle néanmoins la volonté de la Commission de s’en prendre au goût.
Un document encourageant, mais loin d’être parfait

Il y a quelques jours, dans le cadre de ses plans de lutte contre le cancer, le Parlement européen a adopté, par 652 voix contre 15, un rapport sur la prévention et le traitement des maladies, reconnaissant la contribution potentielle du vapotage comme outil de sevrage tabagique. Le rapport (format PDF), qui souligne que le tabagisme est de loin la première cause évitable de cancer dans l’Union européenne, montre également que le Parlement considère que les e-cigarettes peuvent permettre à certains fumeurs d’arrêter progressivement de fumer. Ceci pourrez vous intéresser : Alerte canicule dans le Finistère : vigilance rouge. Tout en notant également que la Commission devrait assurer un suivi des évaluations scientifiques des risques pour la santé associés aux cigarettes électroniques, aux produits du tabac chauffés et aux nouveaux produits du tabac, l’Association européenne indépendante de la vapotage (IEVA) a qualifié cette adoption de déclaration historique.
Cependant, tout n’est pas rose. Le document montre bien que la Commission a considéré à la fois que les e-cigarettes ne devaient pas être attractives pour les mineurs et les non-fumeurs, et s’est ainsi trouvée invitée à évaluer, dans le cadre de la TPD, quels arômes d’e-cigarettes étaient particulièrement attractifs aux enfants mineurs et non fumeurs, et propose une interdiction du goût.
A ce sujet, l’IEVA prévient que si l’association convient que des mesures doivent être prises pour limiter le marketing inapproprié, il est très important de ne pas interdire les arômes, car ces derniers jouent un rôle majeur dans le sevrage tabagique grâce aux e-cigarettes.
En outre, Nicolás González Casares, député européen, s’est déclaré en soulignant que le Parlement devrait immédiatement voter divers amendements à inclure dans le rapport des preuves scientifiques et des recommandations de l’OMS sur le tabac et les cigarettes électroniques. Et puisque l’Organisation mondiale de la santé a toujours rejeté le vapotage, cet amendement pourrait être une autre mauvaise surprise pour l’avenir de l’e-cigarette en Europe.
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