En vieillissant, les voitures d’occasion perdent logiquement de la valeur. Mais toutes ne discount pas au même tarif… Et certaines marques s’effondrent. On fait le point !
Selon votre position, une remise sur une voiture est un cadeau ou un cauchemar. Si vous venez d’acheter une voiture neuve, cela représente avant tout le souci de perdre gros à la revente. Mais au contraire, si vous recherchez une voiture d’occasion, vous n’attendez qu’une chose : que les prix du marché baissent le plus possible. Par conséquent, avoir quelques informations sur les tendances sous-jacentes de la remise peut être très utile ! Et ça tombe bien, le spécialiste des rapports historiques CarVertical vient de publier une importante étude sur le sujet.
La plateforme a étudié pas moins de 72 millions de points de données sur les ventes d’occasion entre 2019 et 2022. Et si les principales conclusions de l’étude ne surprendront pas ceux qui s’intéressent déjà un peu à la question, certaines marques tirent leur épingle du jeu.
Décote : jusqu’à 97 % de valeur perdue !
Dans l’absolu, sans surprise, les marques premium et luxe sont celles qui souffrent le plus de la décote. Les Audi perdent en moyenne 95,8 % de leur valeur sur leur durée de vie, 94,7 % pour Infinity, 94,3 % pour Volvo, 94,2 % pour Alfa Romeo ou 93,8 % pour BMW. Lire aussi : Tesla Modèle 3 (2023). Restylage imminent de la berline électrique. Mais, étonnamment, on retrouve aussi des généralistes dans le top 10 des marques qui perdent le plus de valeur en seconde main. L’Américaine Chrysler est également en tête du classement, avec 96,8 % de valeur initiale perdue sur les voitures d’occasion ! Dans le top 10, on retrouve également Seat (3e, – 95,8%), Skoda (4e, – 95%), ou encore Volkswagen (9e, – 94,1%)… Le groupe Volkswagen est à la peine !
Dans la même logique, on pourrait s’attendre à trouver une majorité de généralistes à la fiabilité reconnue dans le top 10 des constructeurs qui discount le moins. Et effectivement, Toyota est présent, mais seulement en 9e position. Et le constructeur qui décote le moins, en moyenne, c’est… Porsche, avec seulement 64,4% de valeur perdue ! Les raisons sont nombreuses et familières aux collectionneurs : les Porsche sont considérées comme assez fiables, ce qui leur permet de rester sur le marché jusqu’à ce que leur valorisation finisse inévitablement par exploser. Même les modèles populaires des années 80 et 90, tels que le 944 ou le 928, sont aujourd’hui très recherchés. Selon CarVertical, Porsche est aussi un leader très, très confortable à ce petit jeu, car le deuxième du classement est Jeep avec 84,4% de valeur perdue sur les voitures d’occasion, soit 20% de plus que Porsche. Derrière, on retrouve d’autres surprises, comme Mini (3e, – 85,5%), Land Rover (4e, – 86,3%) ou Jaguar (5e, -86,7%).
Dacia au fond du trou après 30 ans
Cependant, ce classement est modéré pour une raison très simple. Il ne considère qu’un pourcentage de valeur perdue, pas une valeur absolue. A voir aussi : Nio : un compresseur de 500 kW pour les voitures électriques. Cela favorise quelque peu les marques de qualité, qui, dans la vraie vie, affichent souvent des remises de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Enfin, CarVertical met en évidence une autre grande différence dans la façon dont les voitures se déprécient : la vitesse à laquelle elles perdent de la valeur. Après tout, la valeur minimale d’une voiture n’est pas du tout atteinte en même temps selon les marques. Elle varie même du simple au double, entre Porsche, dont la valeur atteint son plus bas en à peine 15 ans, et Dacia, qui atteint son plus bas après 30 ans.
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