Parmi la longue liste des professions impactées par la pandémie de Covid-19 figurent les chirurgiens-dentistes. Travaillant directement dans la bouche de leurs patients, ils sont en première ligne pour contaminer ou être contaminés par le corona virus. En conséquence, cette profession s’est pratiquement arrêtée.
« C’est vraiment un drame », a déclaré Hubert Alix, président du Conseil de l’Ordre des Chirurgiens Dentistes du Morbihan. En attendant de se créer un compte, le praticien, comme tous ses confrères, s’est concentré uniquement sur les urgences, suivant des protocoles bien précis.
Ni le 15, ni aux urgences

« En cas de mal de dents, il ne faut pas appeler le 15 ni se rendre aux urgences », insiste-t-il, rappelant la procédure : appelez votre chirurgien-dentiste habituel ou celui le plus proche de chez vous. . Il trie les patients. S’il juge qu’il y a urgence à consulter, il en informe le centre de réglementation de son département. Lire aussi : Test antigène Covid : en pharmacie, prix, gratuit ?. Là, les patients sont alors dirigés vers l’une des permanences téléphoniques qui fonctionnent sept jours sur sept, par exemple, il y en a entre six et huit dans le Morbihan et autant que dans le Finistère. Ces cabinets sont gérés par des chirurgiens-dentistes bénévoles. « Dans le Morbihan, nous avons 250 à 460 praticiens libéraux », précise Hubert Alix.
Se protéger et désinfecter

Dans ce cabinet pas comme les autres, les dentistes travaillent en binôme. Les deux sont équipés de masques FFP2 qui font également office de masques chirurgicaux. Voir l’article : Les e-cigarettes Juul Labs désormais interdites aux États-Unis. Ils se protègent avec des lunettes et des protections oculaires que certains fabriquent eux-mêmes. Ils portent des vêtements de protection avec cagoules utilisés en peinture ou dans l’industrie alimentaire.
Comme les autres professions médicales, les chirurgiens-dentistes sont confrontés à une pénurie d’équipements de protection individuelle. « La devise est de ne pas se perdre », explique Catherine Baraer, présidente du Conseil de l’Ordre du Finistère.
« On soulage mais on ne soigne pas »
Chaque consultation dure environ une heure, avec 30 minutes de traitement et beaucoup de temps pour tout désinfecter entre les deux patients. Ceci pourrez vous intéresser : Puis-je garder la crème solaire et l’anti-moustique de l’été ?.
Aujourd’hui, le Morbihan et le Finistère parviennent à faire face à une cinquantaine d’urgences par jour. Est-ce suffisant? « C’est un peu trop tôt pour le dire. Si la crise persiste, on risque d’avoir plus de demande, estime Catherine Baraer. Le système ne marche pas trop mal », conclut Hubert Alix, qui s’inquiète sérieusement pour l’avenir. soulagé mais nous n’avons pas guéri. . Dans quelles circonstances trouverons-nous une bouche? Cela pourrait être désastreux.