Luttant sans cesse pour se maintenir ou monter en Ligue 1, depuis son départ en 2002, après 35 ans d’existence ininterrompue, le FC Metz construit son avenir en essayant de faire preuve d’originalité et de modernité. Et ce, même si la réduction peut réduire les projets.
L’ascension affective et sportive dans laquelle les Lorrains sont passés de leur naissance historique de L1 il y a 20 ans, avec une chute en National et trois retours en L1, le dernier en 2019, a poussé le successeur de Carlo Molinari, Bernard Serin, avec confiance pour un bref délais. -des résultats à terme des matchs pour assurer le développement de son club sur ses équipements extra-sportifs, liés à la rénovation du stade et au renforcement de ses partenariats.
Cette envie de s’inscrire dans le temps passe, sur le plan environnemental, par une pelouse qui respecte l’environnement. D’abord en faisant raccorder le terrain au réseau de la ville pour bénéficier d’un chauffage urbain produit par la biomasse. Désormais en maîtrisant son utilisation de l’eau d’irrigation grâce à la Moselle dont la nappe phréatique voisine est peu profonde, l’herbe ne prélève que ce dont elle a besoin avant de remonter trop loin dans la nappe phréatique, sans gaspillage.
Metz, un nouveau stade et modèle économique
Toutes ces améliorations s’inscrivent dans le cahier des charges des travaux de rénovation menés par le club depuis 2019, ainsi que la construction d’un nouveau stade qui devrait doter le stade Saint-Symphorien d’une capacité de 30 000 places. Voir l’article : Dimensions de l’ascenseur : normes, prix et ce qu’il faut savoir.
Étant, en 2018, avant le centenaire, l’un des rares clubs en France à avoir fermé le sien, par un bail emphytéotique de 50 ans, le FC Metz a scindé ses activités en deux : la SASP pour l’athlète, la « journée du match » et le Stade du FC Metz pour les infrastructures, sauf « jour de match ».
Sans négliger la première association, qui doit assurer ses revenus grâce à des ressources traditionnelles (droits TV, tickets, transferts et publicité), il en est une seconde dont la limite de progression est grande.
En utilisant la diversité de l’usage de ces nouveaux bâtiments connectés au stade (club de tennis premium, restaurants, espaces modulables de 5 000 m2, cercle d’affaires, co-working sur 1 500 m2 de bureaux, immeubles destinés aux entreprises locales et régionales, et » grand secteur « événementiel » et SASP), au prix de 80 millions payés par les collectivités locales et le club, les dirigeants messins espèrent franchir une nouvelle étape.
Un nouvel élan économique dans le sillage de partenariats sportifs florissants
En termes de partenariat, le club a été l’un des premiers, en 2003, à nouer une relation forte avec une académie africaine, en l’occurrence Génération Foot, au Sénégal, grand vendeur de talents comme Sadio Mané, leur représentant. Sur le même sujet : Louis Le Duff, « Armor-Ricain », face à la fronde écologiste. , mais aussi Emmanuel Adebayor, Diafra Sakho, Ismaïla Sarr, Habib Diallo, Papiss Cissé, Moustapha Bayal Sall, Lamine Gueye, Ibrahima Niane…
Pour parvenir à une telle harmonie, les Grenats ont beaucoup travaillé et investi, notamment dans la construction d’un lycée et d’un centre de formation depuis 2010, à Deni Biram Ndao près de Dakar, qui sert encore de fondation au club Génération. devenu depuis professionnel et plusieurs fois champion du Sénégal.
Exemple de développement sportif, social et économique, l’association renouvelée jusqu’en 2030 est l’un des plus créatifs et actifs des grands clubs européens. Les joueurs de la Génération Foot rapportent gros, 17 M€ puis 30 M€ en 2017 et 2019 pour que Sarr soit envoyé au Stade Rennais puis à Watford… en D2 belge, depuis 2013, l’année avant son passage au CA River Plate.