Parmi les 10 films en compétition dans la catégorie film, le réalisateur Simon Reith présente « Our Celebrations ». Dévoilé à la Semaine de la Critique du 75e Festival de Cannes, le film a été chaleureusement accueilli par la communauté angevine.
Présenter son premier film à Angers devant des gens sympathiques et des cinéphiles est souvent un moment privilégié dans la vie d’un réalisateur, surtout lorsque son œuvre est en compétition officielle. Simon Reith, 27 ans, auteur de « Our Celebrations » a très bien vécu cette période.
En attendant l’élection du conseil de samedi, il s’engage volontiers dans des entretiens avec des spectateurs, des journalistes. Il défend avec aisance et fierté ce film tourné sur la plage de Royan. Sa grand-mère y avait une maison et il y passait ses vacances d’été avec son frère Hugo.
Dans son film, il raconte l’histoire d’un amour fraternel très fort où se mêlent des images personnelles d’enfance, de jeunesse et de postes importants.
Il nous a accordé une interview où il nous parle de ses réflexions et de la relation particulière qu’il entretient avec cette ville talentueuse. Il raconte aussi la même histoire du film, une histoire d’amour très forte entre frères où la mort et le hasard appellent.
Entretien avec Simon Reith, réalisateur de « Our Celebrations »
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©France Télévisions/Christophe Chastanet
« Nos fêtes », un jeu de mort et de hasard
Royan, 2011. Alors que l’été étire ses chaudes journées, deux jeunes frères, Tony et Noé, jouent au jeu de la mort et du hasard… Jusqu’à ce qu’un accident bouleverse à jamais leur vie. Dix ans plus tard, devenus adultes, ils reviennent à Royan et croisent la route de Cassandre, leur amour d’enfance. Mais les frères ont caché le secret tout ce temps.
Essayer de mélanger réalité et fantastique demande une grande puissance d’écriture, pour que tout fonctionne bien pour créer un suspense qui ne soit pas artificiel.
Simon et Raymond Baur, les acteurs principaux du film sont des sportifs professionnels, ils ont toujours été des joueurs de Wushu et toute leur vie a été consacrée à cette discipline. Dans ce jeu de guerre, ils pratiquent aussi des cérémonies. Ils se battent, suivant des chorégraphies hautement entraînées. Il y a une communion évidente entre ces deux corps, une mesure très présente dans le film.
Une scène du film « Nos Fêtes » au concours d’Angers
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