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Lors du salon de Détroit en janvier 2014, la Mercedes de génération « W205 » a été présentée. L’objectif était simple : proposer une voiture plus agréable à regarder et à conduire, un peu plus habitable, et une meilleure finition que les précédentes. L’enjeu était de taille car la Classe C représentait à l’époque 25 % des ventes de l’entreprise allemande.
Lors de son lancement en mars, l’accueil a été positif et les critiques ont salué ses améliorations. Certains critiqueront le confort plus ferme qu’auparavant, mais le plaisir de conduite s’en trouve nettement amélioré. Elle est alors proposée avec quatre moteurs essence, allant de 156 à 211 ch, et un diesel de 170 ch qui deviendra la version la plus vendue.
Prochainement, Mercedes élargira sa gamme en lançant la version Estate en septembre de la même année. Si le coffre de cette berline est spacieux (480 litres), cette version propose des accès beaucoup plus pratiques et un volume plus spacieux : de 490 à 1 510 litres. Un mois plus tard, à l’occasion du Mondial de l’Automobile de Paris, les maléfiques versions AMG et AMG S, avec respectivement 476 et 510 ch, sont lancées.
En 2015, de nouvelles motorisations ont été installées sous le capot comme le 1.6 turbo de 129 ch (C180), le 2.0 turbo de 245 ch (C300), puis une version hybride rechargeable de 279 ch (C350 Plug-In Hybrid) qui permettait de rouler jusqu’à 31 km en mode tout électrique.
La version Coupé rejoindra en décembre 2015 et le Cabriolet (avec toile souple) fera de même en septembre 2016.
Après quatre ans de carrière, Mercedes propose un lifting sur la berline. Les optiques avant reçoivent une nouvelle signature lumineuse et un éclairage LED matriciel, tandis qu’une calandre bi-type (étoile unifiée ou non) est toujours proposée, mais avec une finition diamantée. Son bouclier est nouveau, et inspiré de son grand frère « E ». A l’intérieur, l’effort est concentré sur l’affichage car l’instrumentation peut être entièrement numérique (12,3 pouces), et le système multimédia est plus volumineux (jusqu’à 10,25 pouces). A noter que le volant intègre de nouvelles commandes sensitives.
La Classe C sera remplacée par la génération « W206 » en 2021.
Les prix pour cette génération commencent à 13 000 €. Mais cela au prix d’un kilométrage élevé, plus de 200 000 km. En étant plus raisonnable en termes de kilométrage, il faut compter 20 000 € pour bénéficier de la version la plus volumineuse, la 220d, avec un compteur affichant moins de 100 000 km. Quant aux versions essence, elles sont sous-représentées sur le marché de l’occasion, et la mise initiale est de 23 000 €. Un chiffre important à première vue, mais qui s’explique par le modèle qui la roule moins, avec une autonomie d’environ 80 000 km.
La consommation est un domaine où la Classe C ne pèse pas lourd sur le budget. La version la plus populaire, la 220d, se contente en moyenne de 6 litres/100km, voire moins si vous avez les pieds légers. Un score respectable, d’autant que la voiture n’est pas la plus légère du segment (1550 kg dans cette version). A noter toutefois que la BMW 320d est plus sobre. Au bout du compte, l’appétit peut être limité, comme dans la C180 par exemple (7 litres de moyenne), mais cela dépend vraiment de votre pied droit. À ce stade, malheureusement, il n’y a pas de magie.
Selon notre profil de conducteur, la Mercedes Classe C se situe à peu près dans la même gamme de prix que son concurrent allemand haut de gamme. Une Ford Mondeo similaire n’est guère mieux lotie avec une facture annuelle inférieure de 8 %. Plus surprenant, l’équivalent Peugeot 508 est environ 8% plus cher, l’Alfa Romeo Giulia est encore plus chère de 12%.
Dans ce chapitre, Mercedes n’est pas la meilleure. Par rapport à ses concurrentes allemandes Audi A4 et BMW Série 3, elle se démarque par un prix plus élevé, autour de 10 %. A noter qu’Alfa Romeo ne fait pas mieux dans ce domaine, tant la politique de prix de la marque est loin d’être « molle ». En revanche, la Mercedes est largement devancée par la Peugeot 508, d’environ 30 %, selon les pièces.
Avant de choisir une voiture Mercedes, vous devez considérer les coûts d’entretien. Les prix de la main-d’œuvre facturés au réseau sont parmi les plus élevés du secteur automobile. Et ce n’est pas le prix des pièces qui va baisser. Une révision « classique » se situe aux alentours de 500 à 600€ dans le réseau. Quant à la fréquence de vidange, elle change en fonction du comportement adopté, mais il est recommandé de parcourir au maximum 25 000 km. Bon point sur la distribution, la chaîne, c’est pourquoi elle n’a pas besoin d’être remplacée. Enfin, le grand nombre de versions automatiques disponibles élimine le besoin de remplacer les kits d’embrayage.
Par rapport à la génération précédente, Mercedes s’est efforcé d’en faire une meilleure copie avec cette « W205 ». La fiabilité globale est bonne, mais l’image n’est pas parfaite. Surtout les problèmes électroniques qui agacent les utilisateurs. Sur le plan mécanique, il peut encore y avoir des pannes majeures, mais les résultats sont tout de même positifs.
Dommages graves ou invalidants :
Dysfonctionnement électronique/fonction embarquée :
Rappel de réparation concessionnaire :
En: IV 220 D FASCINATION 9G-TRONIC
Ce moteur offre un excellent rapport performance/consommation. Il allie bonne santé et tendresse bienvenue. La version 250d 204 ch n’en a finalement pas fait beaucoup plus. Surtout, le 220d est le plus surreprésenté dans l’annonce.
Sans être un coup de foudre avec 184 ch, ce bloc est assez agile mais agréable à conduire. De plus, il sait contrôler son appétit. Surtout, il est relativement disponible dans les petites annonces.