« Il y aura un bilan pour voir s’il y a d’autres technologies qui peuvent être combinées avec » la technologie électrique, a assuré Clément Beaune, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
« Aussi, ne tuons pas nos affaires en Europe, car il y a des continents qui sont un peu en retard sur nous », a-t-il ajouté. « Et nous n’arrêterons pas l’exportation de véhicules automobiles ou d’échangeurs de chaleur en 2035, sinon la Chine va conquérir tous les marchés en développement », a déclaré le ministre.
Il était invité à répondre aux propos du commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton qui, dans un entretien aux Echos jeudi, a déclaré qu’il « s’occupe de la révision de la clause à accepter pour 2026 ». Le passage au tout électrique « est certainement la mutation industrielle la plus puissante connue de l’Union européenne », a déclaré M. Breton.
« Ce changement, c’est lourd, c’est gros, ça veut beaucoup mais il faut le faire », a déclaré Clément Beaune, affirmant que malgré tout l’espoir c’est 2035 car « c’est comme ça qu’on élève l’écurie constructeur ».
Le 27 octobre, l’UE a approuvé la fin des nouveaux véhicules diesel pour 2035 avec un accord conclu entre les 27 États membres et les députés.
Cependant, le texte montre la possibilité d’un feu vert à l’avenir pour d’autres technologies telles que les carburants fossiles (e-carburants) ou les moteurs hybrides si ceux-ci peuvent atteindre l’objectif d’élimination complète des gaz toxiques des voitures. .
Clément Beaune a également été interrogé sur le résultat de la réduction générale de carburant prévue fin 2022 et son remplacement en 2023 par un mécanisme destiné à réserver aux gros véhicules.
« Les lignes directrices sont toujours en cours de discussion », a-t-il déclaré. Cette subvention sera réservée aux personnes qui « ont besoin d’un usage normal » de leur voiture et dépendra de leurs revenus. « On va vers un appareil plus fiable », l’information sera connue avant la fin de l’année.
Le gouvernement a préparé une enveloppe de 1,7 milliard d’euros. En 2022, le coût total des réductions de carburant financées par l’État devrait atteindre 7,5 milliards.