Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé ce mercredi 2 novembre de nouvelles mesures « d’un montant de 400 millions d’euros » au lieu des 150 millions prévus pour résoudre les problèmes du secteur hospitalier et notamment des services de pédiatrie, dans la presse. conférence.
« Ne venez aux urgences pédiatriques qu’en dernier recours ! »
En réponse à la « situation préoccupante » dans les hôpitaux liée à l’épidémie « alarmante » de bronchiolite, le ministre a notamment annoncé le doublement de l’indemnité de nuit de « l’ensemble du personnel hospitalier » jusqu’au 31 mars pour « reconnaître l’engagement des professionnels » et la » difficulté du travail de nuit ». .
De plus, tous les soignants travaillant dans les unités de soins intensifs pourront profiter de la « prime soins intensifs » instaurée pendant le Covid. Certains professionnels de la santé ont été exclus, comme les puéricultrices. L’octroi de cette allocation à ces professionnels des services pédiatriques faisait partie des demandes des responsables des unités de soins intensifs pédiatriques.
Des Assises nationales de la pédiatrie au printemps 2023
Il a également approuvé une prolongation des mesures introduites cet été dans le cadre d’une « mission accélérée » comme l’aide à la médecine urbaine et à la régulation médicale. Sur le même sujet : Comment baisser ma facture vétérinaire ?. Des fonds régionaux d’intervention des agences régionales de santé (ARS) seront également mobilisés pour cibler des besoins spécifiques dans des zones spécifiques.
Varicelle, bronchiolite… Nos enfants seront-ils encore plus malades après la pandémie ?
Ces solutions, qui visent à « reconnaître l’investissement durable de nos professionnels hospitaliers », seront à nouveau discutées dans le cadre des travaux du Conseil national du remboursement, mis en place par le gouvernement début octobre. La conférence nationale de pédiatrie, qui se tiendra au printemps 2023, devrait permettre de former les orientations du secteur pour les années à venir, a expliqué le ministre.
Le 22 octobre, plus de 7 000 soignants pédiatriques ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour l’avertir de la saturation des services hospitaliers liée à l’épidémie de bronchiolite, ainsi que du manque de moyens et d’effectifs.