Gard : « CBD », biologiste sélect et assistant voyage rejoint le débat

Written By Sara Rosso

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Bérengère Noguier, vice-présidente (EELV) du Conseil départemental du Gard et le député du Gard Anthony Cellier donnent leur avis sur cette interdiction.

Une plante qui consomme un minimum d’eau et qui désinfecte le sol ne peut pas être une mauvaise chose pour un écologiste. « Le gouvernement entretient la confusion », a déclaré Bérengère Noguier, vice-présidente (EELV) du Conseil départemental du Gard.

La décision du gouvernement met en péril un secteur transparent qui crée des milliers d’emplois

« Le CBD n’est pas du cannabis qui se fume. Selon l’Organisation mondiale de la santé, son utilisation ne crée pas de dépendance, n’est pas nocive pour la santé et peut être un remède utile contre certaines maladies. La réglementation européenne autorise également sa commercialisation. « Il est tout à fait normal que l’État exerce un contrôle public », a-t-elle déclaré.

« Mais il existe des tests très simples qui permettent à la police de distinguer immédiatement, en cas de contrôle, les fleurs de chanvre qui contiennent du cannabidiol de celles remplies de THC, une molécule psychotrope et illégale. »

La décision du gouvernement, insiste le conseiller environnemental, « suscite beaucoup d’incompréhension et met en péril un secteur transparent qui crée des milliers d’emplois ».

Il me semble pertinent que des consultations aient lieu entre les ministères concernés et les représentants du secteur

De son côté, le député Garda Anthony Cellier (Lrem) s’avère, sur ce dossier, plus proche de la position de l’élu Gardoise que de la position du gouvernement qu’il soutient. « Le changement introduit par ce texte n’est pas sans conséquences pour les commerçants concernés, notamment ceux qui ont constitué des stocks et qui réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires en vendant des fleurs de CBD. »

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Le maintien d’une interdiction de vente et de consommation de feuilles et de fleurs de chanvre, pour le député, « ne permet pas, en tout cas faible, l’initiation et l’organisation d’une filière rentable pour nos agriculteurs. Il me semble pertinent que des concertations aient lieu entre les ministères concernés et les représentants du secteur. » C’est un travail initié par mon collègue Jean-Baptiste Moreau, à l’initiative d’un rapport sur ce sujet, et j’espère que l’issue sera positive. »