C’est une grève « incertaine », selon le ministre de la Santé François Braun.
Les étudiants en médecine appelés en renfort
En pleine triple épidémie de bronchiolite, de covid et surtout de grippe, Ceci pourrez vous intéresser : Piqué par des moustiques plus de 200 fois, cette femme se retrouve en arrêt maladie.
le mouvement de grève des médecins généralistes surcharge les services d’urgence des hôpitaux de la région Ile-de-France. « En moyenne, nous avons environ 110 patients par jour, puis nous sommes passés à 160 », explique le professeur Frédéric Adnet, chef du service des urgences du CHU Avicenne à Bobigny.
Le Samu également débordé
Car sans médecins en ville, de nombreux patients se rabattent sur les urgences. « Ce sont des patients qui n’ont rien de très grave, et qui ne représentent pas une grosse charge de travail pour nous. Mais d’un autre côté, ils contribuent à la surcharge de notre service. Lire aussi : Paiement « systématique » des tiers, tout en un seul endroit, PDSa le samedi matin… Les idées des Parisiens pour la réforme du système de santé. On arrive à accueillir tout le monde, mais avec des délais d’attente allongés », détaille docteur urgentiste. Comme lors des plus grosses vagues de Covid, des étudiants en médecine ont été appelés à aider les médecins.
Plus alarmant, certains médecins de la région mettent en garde contre une pénurie de prestataires de soins intensifs. A ce jour, c’est la grippe qui touche la majorité des patients. Les infections liées au Covid restent stables, tandis que celles causées par la bronchiolite diminuent. Frédéric Adnet n’hésite pas à utiliser le terme de « saturation » pour décrire l’ampleur du phénomène.
