L’économie française peut absorber le choc de la guerre en Ukraine, indique la Banque de France dans un rapport semestriel publié jeudi sur l’évaluation des risques financiers, délivrant un message de « résilience ».

« L’invasion de l’Ukraine par la Russie contribue à aggraver l’environnement macroéconomique général, en mettant en évidence des pressions inflationnistes préexistantes, et en réduisant les perspectives de croissance, qui restent néanmoins positives dans le scénario de prévision centrale », a déclaré la banque centrale dans ce rapport. Ceci pourrez vous intéresser : Frais bancaires : La banque la moins chère pour les cadres supérieurs en 2022.
Le « risque de marché », c’est-à-dire la chute des marchés financiers, est considéré comme « très élevé », tout comme les menaces de cyberattaques. Le « stress sur la rentabilité », les « tensions sur les conditions de refinancement » et l’exposition au changement climatique sont qualifiés de « risque élevé » qui peut augmenter dans le futur pour ces deux derniers.
Sur le climat, la situation est « très délicate » avec des trajectoires de réduction des émissions de CO2 plus difficiles à maintenir avec la hausse des prix de l’énergie, a commenté lors d’une présentation à la presse Sylvie Goulard, directrice adjointe de la Banque de France. « L’hypothèse d’un scénario ordonné (de transition) devient plus compliquée », a-t-elle ajouté.
Des motifs d’optimisme

Mais de manière générale, « notre message s’articule autour de la résilience », a ajouté Emmanuelle Assouan, directrice financière adjointe. Voir l’article : Motion Equity Partners officialise son entrée dans l’Atlas for Men.
La Banque de France salue ainsi une exposition « limitée » à la Russie et à l’Ukraine, « une solvabilité élevée des acteurs financiers », et la « remontée ordonnée des taux d’intérêt », qui « susceptible d’augmenter la marge nette d’intérêt ».
L’impact sur les ménages de cette hausse des taux d’intérêt devrait être limité grâce à un endettement majoritairement à taux fixes, rappelle la Banque de France. La croissance du crédit immobilier (+6,8% en mars, sur un an) « montre qu’il n’y a pas d’arrêt dans le crédit » a également plu à Mme Goulard, alors que plusieurs acteurs de l’immobilier, notamment les courtiers, s’inquiètent d’un blocage du marché. marché de l’immobilier.