Histoires de réintégration économique au Sénégal

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Chaque semaine, le bureau de représentation de l’OFII au Sénégal présente sur le compte Facebook de l’OFII au Sénégal, les parcours de réintégration réussis des Sénégalais ayant bénéficié de l’aide au retour et à la réintégration de l’OFII.

Découvrez quatre retours et sorties de parcours migratoires réussis grâce à l’accompagnement positif de l’OFII pour leur réinsertion économique et sociale par l’ouverture d’entreprises dans leur pays d’origine.

Ismaila Faye, responsable du studio graphique Global Print

Ismaila a déménagé en Allemagne en 1994 pour réaliser son rêve de jeune footballeur. Après sa blessure, il s’est tourné vers la publicité et l’impression numérique. Ismaila a étudié le graphisme en Allemagne et a travaillé pendant plus de 15 ans dans ce secteur d’activité.

Fort de ses acquis, il décide de rentrer au Sénégal en 2020, pour y créer sa société « Global Print » et partager son expérience avec les jeunes qui veulent s’aventurer dans ce secteur.

Il a droit à l’aide à la réinsertion de l’OFII, convention OFII/GIZ, à partir de juillet 2022 il utilise une subvention et un accompagnement technique pour le développement de son entreprise.

Basée à Guédiawaye, Ismaila dispose de deux salles équipées dont l’une sert de bureau et l’autre de cellule technique de production média (création graphique, design, photographie, impression).

Il employait 5 ouvriers dont 2 stagiaires. En plus de créer des emplois, Ismaila forme des jeunes.Très satisfait des activités menées depuis son retour, M. FAYE est enthousiaste et ne regrette pas son choix.

Seynabou MBODJI, promoteur du MARCHE SEN YOBAL

Mme MBODJI, originaire de la région de Kédougou, a abandonné l’école primaire pour suivre un cours de couture. Après plusieurs mois sans évolution satisfaisante, elle se tourne vers la restauration et travaille comme aide-cuisinière à Dakar.

Après 2 ans de travail dans ce métier, pour lequel il a une véritable passion, il part en France en 2005 à la recherche de meilleures opportunités.

Elle a ensuite travaillé dans des restaurants africains et français à Paris, avant d’obtenir un emploi à l’ambassade du Sénégal en France. Fort de ces expériences, il développe des compétences et adopte de nouvelles pratiques culinaires.

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Elle décide de rentrer au Sénégal fin 2020 et ambitionne d’ouvrir un restaurant qui propose des plats africains et français pour continuer à vivre de sa passion.

Accompagné par l’OFII, il se rend en février 2021 au comité de financement et reçoit une subvention pour la réalisation de son projet.

Il commence ses recherches et trouve un endroit près de chez lui pour ouvrir son restaurant. Mais après quelques difficultés avec le voisinage et son propriétaire, il décide de changer de projet, mais toujours avec le soutien de l’OFII, et se lance dans la commercialisation d’épices et de produits divers sous forme de supérette à Mbao avec le soutien de sa sœur. Parallèlement, elle démarre une entreprise de vêtements en ligne appelée « SEN Yobal Market » et envisage de louer une boutique près de Mbao et de vendre des tissus et des vêtements locaux et importés.

Mme MBODJI espère réussir sa réinsertion avec ces 2 activités.

Aliou KA promoteur du commerce de quincaillerie

Avant de partir en Europe, Aliou KA avait 5 ans d’expérience en couture. Après cela, il s’est lancé dans le commerce de vêtements et d’accessoires au Sénégal. Après cela, il sera embauché comme chauffeur.

Il est allé en Allemagne pour la première fois en 2013. Après divers séjours, M. KA a travaillé dans des fabriques de sacs et des entreprises de presse.

En septembre 2021, il décide de rentrer définitivement au Sénégal et bénéficie d’un accompagnement à la réintégration dans le cadre de l’action pilote du programme ERRIN. Il ambitionne d’implanter un projet de quincaillerie à Thiès, sa région d’origine.

KA entre en service en avril 2022 et bénéficie d’une subvention conjointe de la convention OFII-GIZ et du projet Care/Taker pour implanter une quincaillerie à Thiès.

Il mène une prospection réussie et trouve un bon emplacement à. Il reçoit 70% de sa subvention GIZ et démarre effectivement ses activités en juin 2022. Il s’associe à un chauffeur de tricycle pour livrer les produits aux clients qui le souhaitent.

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Avec d’autres subventions, il envisage d’ouvrir un point de transfert d’argent avec les opérateurs actuels.

Monsieur KA est encouragé et soutenu par sa famille. Il souhaite développer son activité.

Mamadou DIENG promoteur de restauration rapide

Mamadou DIENG, titulaire d’une maîtrise de sociologie, a été maître de conférences à l’Université Cheikh Anta DIOP. Il avait également un cabinet privé pour accompagner les jeunes et les migrants de retour au Sénégal à travers des formations en développement personnel et l’élaboration de plans d’affaires.

En 2005, il se rend en France pour poursuivre ses études avec un doctorat. Incapable de soutenir sa thèse, il se tourne finalement vers des petits boulots dans la sécurité, la restauration et la surveillance.

Après 14 ans en France sans emploi stable, il décide de revenir pour créer une entreprise dans sa ville natale. Il sollicite alors l’aide de l’OFII pour un retour volontaire.

Dès son arrivée, M. DIENG s’est concentré sur le projet qu’il souhaitait monter pour sa réinsertion : un restaurant rapide à Rufisque.

Après l’approbation de la commission de financement de l’OFII, son projet a été validé. Avec ses fonds propres, il construit un magasin de l’autre côté du canal à Rufisque et acquiert des machines pour les travaux. Avec sa première tranche de 70%, elle renforce les équipements et sécurise le stock nécessaire à son fonds de roulement.

Il ouvre son propre restaurant « Yakaar » et travaille avec sa fille à la gestion du restaurant et l’employée chargée de la préparation.

Après des débuts prometteurs, il souhaite développer à nouveau ses activités de formation en développement personnel. Elle compte sur un soutien à travers la connexion de l’OFII et son réseau personnel pour réussir définitivement sa réinsertion et contribuer à l’épanouissement des jeunes.

Ces réintégrations réussies témoignent de la qualité de l’accompagnement proposé par le bureau de représentation de l’OFII au Sénégal et de l’impact positif de l’aide au retour volontaire et à la réintégration proposée par l’OFII.