Huit façons de financer votre entreprise

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Plus une entreprise est jeune, plus elle risque de faire faillite. La raison principale de l’erreur ? Manque de fonds. Mais comme le montre notre tour d’horizon, les solutions ne manquent pas. Et bien utilisés, ils multiplient les chances de réussite : « 86 % des entreprises aidées par Initiative France existent toujours au bout de trois ans, contre 66 % pour celles non accompagnées », estime Louis Schweitzer, le président de ce réseau de financement. créateurs et acheteurs. D’où l’importance que les entrepreneurs attachent à cette course au cash. « C’est presque un travail à temps plein », selon Odile Allard, PDG de Fluoptics. Mais le jeu vaut la lumière…

1. Le « 

Aujourd’hui, ses 60 meubles, luminaires et objets sont présents dans 300 magasins, dont Le Bon Marché et Colette… Mais Amélie du Passage, fondatrice de l’éditeur de design Petite Friture, a démarré avec le soutien financier de ses proches. . « C’est plus facile de se lancer : les gens vous font confiance, il y a moins d’efforts pour les convaincre », explique-t-elle. Lire aussi : Numérique, tourisme, sport… 6 témoignages d’étudiants pré-décidés en Bachelor. Sans histoire, sans trop de moyens, se tourner vers les « 3C » (amis, cousins ​​et… excentriques !) est une opportunité à ne pas négliger. Mais cet appel au love money a aussi ses inconvénients : pour arriver à une rémunération attractive, il faut qu’il y ait beaucoup d’actionnaires… d’où des problèmes de gouvernance, car ils n’hésitent pas à exprimer leur avis, souvent incohérent. .

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2. Le « crowdfunding « , un outil participatif en plein boom

Le 14 février, Fleur Pellerin, alors ministre déléguée aux TPE, PME et à l’Economie numérique, a dévoilé sa réforme du financement participatif. Les plateformes de crowdfunding, autrement dit le crowdfunding, permettront aux internautes d’investir en un seul clic dès leur mise en place. Jusqu’à présent, la législation maintenait ses plates-formes dans une véritable zone grise juridique en matière de prêt et de « fonds propres ». Pourtant, leur bonne santé leur ouvre de belles perspectives : ils avaient récolté 27 millions d’euros en 2012 et 78 millions d’euros en 2013. Ulule, KissKissBankBank, Anaxago, Wiseed. A voir aussi : Nouveau campus de Barcelone – TBS Education, une école de management internationale – TBS… Comment vous repèrez-vous parmi la trentaine de plateformes existantes ? Il faut d’abord distinguer les différents types de financements proposés : les dons (pour pré-vendre un produit ou récolter de petites sommes), les prêts, voire les levées de fonds. Ensuite, il faut investir dans le marketing de votre appel aux dons, car une campagne de crowdfunding réussie demande autant d’efforts que de convaincre un banquier. Et surtout, il faut bien évaluer si votre projet est suffisamment « sexy » pour séduire les internautes.

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3. Le crédit bancaire, un véritable parcours du combattant

« Les banquiers sont devenus beaucoup plus prudents, explique Stéphane Kirsch, associé fondateur du courtier CréditRelax. Aujourd’hui, tous les dossiers, même les plus petits, doivent obtenir l’approbation d’un comité de crédit. » Et ceux-ci sont tout-puissants. « Vous pouvez très bien être accueilli avec enthousiasme dans l’agence, franchir toutes les étapes avec brio, et vous retrouver rejeté en dernier recours », note le courtier. Et quand ce n’est pas le cas, c’est définitif. Sur le même sujet : ▷ Google Ads : un outil de gestion des BID est-il vraiment nécessaire ?. Autre conséquence : les banques exigent un apport personnel plus important qu’auparavant. « Avec un apport de 15 à 20% du besoin de financement, six ou sept banques sur dix ont donné leur accord il y a dix ans. Aujourd’hui c’est deux ou trois au mieux », poursuit Stéphane Kirsch. Enfin, il est de plus en plus demandé d’obtenir un prêt d’honneur ou une aide d’un organisme comme Bpifrance. Pour ne pas dire systématiquement.

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4. Le prêt d’honneur, un accélérateur qui rassure les banquiers

Chez Initiative France, 16 000 porteurs de projets ont bénéficié d’un prêt d’honneur en 2012. Montant moyen : 8 000 euros. Ça n’a pas l’air de beaucoup ? C’est oublier que ce prêt à taux zéro fonctionne avant tout comme un accélérateur de financement, car ces réseaux fonctionnent un peu comme une promesse de sérieux pour les banques, estime Philippe Lehr, directeur associé de Petite Friture. L’éditeur de design l’a utilisé à deux reprises, avec Entreprendre au premier semestre 2012, puis avec Initiative France début 2013. « A chaque fois les banques ont prêté entre deux et trois fois les honoraires », explique Philippe Lehr. Cependant, il ne s’agit pas de faire des folies. Le financement des pertes pour investir et accélérer le développement est un domaine pour un autre type d’acteurs : les investisseurs privés, auxquels Petite Friture entend faire appel prochainement. Pourquoi alors passer par cette phase intermédiaire ? « Pour deux raisons, explique Philippe Lehr. D’abord, le soutien qu’offrent ces réseaux et les nombreux contacts qu’ils permettent d’établir. Deuxièmement, se donner le temps de se développer avant d’ouvrir son capital.

5. Les aides spécifiques, 6 000 types de prise en charge possibles

Réservé aux demandeurs d’emploi, destiné à financer la recherche, au niveau national ou régional… Il existe 6 000 types d’aides aux entreprises. Le tout est de trouver le bon pour votre projet. Pour Petite Friture, l’export est un enjeu crucial : après cinq ans d’existence, 40% des ventes sont réalisées à l’étranger. Pour exporter, Philippe Lehr a donc fait appel à Coface. « L’organisme prête 60 % des frais de développement à l’export, précise-t-il. Mieux encore : les remboursements se font en fonction des revenus réalisés dans les pays ciblés ». Avec une prime de 40 000 euros de déductions fiscales à l’exportation et un prêt à taux zéro de Bpifrance, l’entreprise pourrait sécuriser sa présence en Europe, aux USA ou en Chine.

6. Bpifrance, la boîte à outils du financement ouverte à tous

Financer un actif incorporel, reconstituer sa liquidité, financer des exportations ou encore augmenter son capital… Bpifrance, née de la fusion fin 2012 d’Oséo, CDC Entreprises et FSI, intervient dans tous ces domaines. Son produit phare reste la garantie des crédits bancaires (4,6 milliards d’euros investis en 2013), mais l’organisme public de financement a vraiment mis en œuvre dans tous les sens, du court terme au long terme des prises de participation, des TPE aux géants.

7. Les « business angels », boosters des start-up prometteuses

Les 4 500 adhérents de France Angels, répartis sur 85 réseaux régionaux, ont investi l’an dernier 45 millions d’euros dans 350 entreprises. Deux fois plus qu’il y a cinq ans, mais les business angels ne s’intéressent qu’à un certain type d’entreprise : « Les entreprises avec peu ou pas de chiffre d’affaires, mais qui ont dépassé le stade de l’idée et ont la perspective d’une activité commerciale à court terme, énumère. le président de France Angels, Jean-Louis Brunet, et qui propose une innovation porteuse d’espoir de croissance forte. Mais plus que les chiffres ou la technologie, ce sont les têtes qui intéressent ces investisseurs : L’équipe est-elle solide et complémentaire ? le chef de projet prêt à entendre les objections et les commentaires sur son projet ?Les dossiers instruits soumettent les candidats à une sélection drastique.Les tickets sont généralement de 100 000 à 150 000 euros, une somme qui peut être triplée avec l’aide de co-investisseurs.Ainsi, chaque euro levé par la société Fluoptics auprès des business angels a généré deux autres euros de soutien public et de prêts bancaires.

8. Les fonds d’investissement, pour les gourmands en capital

La crise les a rendus sélectifs. Et prudent. « Les fonds d’investissement mettent plus de temps à se décider et à mettre plus de garde-fous », note Guillaume-Olivier Doré, créateur d’Agregator Capital. Conséquence : plus personne n’investit seul, et la clé du succès est de savoir quand faire appel aux plus grands investisseurs qui pourront prendre le relais à l’avenir. Illustration concrète avec Lumnex, qui a développé un système de programmation de l’éclairage public qui permet aux communes d’économiser 30 à 50% sur leur facture d’électricité. « En raison de nos besoins de financement – environ 3 millions d’euros – nous avons décidé de lever des fonds en deux phases : d’abord pour développer notre produit, jusqu’à l’installation dans quelques sites pilotes, puis pour le lancement commercial », explique son responsable, Christian Holweck. En 2011, la première levée de fonds de 1 million d’euros réunit les fondateurs et Aggregator Capital. La seconde, de 1,5 million, a eu lieu en octobre 2013 et a vu l’arrivée d’un nouvel investisseur : le fonds d’investissement de la région Poitou-Charentes. En plus de l’argent frais, chaque investisseur contribue de manière différente, selon Christian Holweck : « Des capitaux, des contacts et des compétences. Un autre type de « 3C ».

Des « business angels » ont également investi dans l’équipe dirigeante de Fluoptics

La santé est un secteur où les cycles de développement et donc les retours sur investissement sont longs. De quoi faire fuir les business angels. Sauf que la plus grosse levée de fonds jamais réalisée auprès de ces investisseurs est justement destinée à une start-up médicale, Fluoptics. Elle a levé 2 millions d’euros en septembre dernier auprès de Grenoble et Savoie Angels, Viaduc Participations et Angel Source. La société grenobloise a développé une technologie qui permet de cibler et de visualiser les tumeurs, y compris celles invisibles à l’œil nu, le tout dans l’environnement lumineux normal d’un bloc opératoire. Mais ce n’est pas seulement cette volonté de commercialiser rapidement un outil facilement implémentable qui a séduit les investisseurs. « C’est l’équipe avant tout, les business angels y sont très sensibles, avance Odile Allard, sa PDG. Mais aussi le fait que l’application principale de notre technologie – le traitement du cancer – concerne tout le monde ». Lancée en février 2009 après avoir remporté un concours du ministère de la Recherche doté de 450 000 euros, l’entreprise a utilisé cette somme pour développer un prototype « que nous voulions mettre entre les mains des chirurgiens au plus vite », explique Odile Allard. Une première levée de fonds de 750 000 euros a permis de développer le premier produit et d’obtenir la certification CE Médicale (nécessaire pour le distribuer en Europe). Et le dernier sert à étoffer l’équipe commerciale qui sera déployée sur tous les marchés. « Le marché médical est par nature international, explique Odile Allard. L’Europe du Nord est très perméable à l’innovation, les Etats-Unis sont le plus gros marché et la plus forte croissance est en Asie : cela nécessite d’être présent sur tous ces terrains. »

Un salon de coiffure rentable… mais neuf mois de galère pour obtenir un prêt

Localisation prestigieuse, management complémentaire, histoire concrète : la demande de prêt de Xavier Delhaye se présentait mieux que bien. Son projet ? Achetez un grand salon de coiffure en franchise au coeur de Saint-Germain-des-Prés. Installé là depuis quarante ans, le salon réalise 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires annuel et voit « 12 000 clients par an », selon Xavier Delhaye. L’un des associés avec sept ans d’expérience en coiffure, dont trois dans le même salon, bénéficie du soutien inconditionnel du franchiseur. Les partenaires fournissent 20% du montant requis de leurs propres poches, des garanties solides et demandent un prêt du montant restant pour acheter l’entreprise. Tout cuit ? De quoi s’arracher les cheveux, au contraire : « Il nous a fallu neuf mois pour obtenir ce prêt », tonne Xavier Delhaye. Ce n’est pas faute de lutte. Xavier Delhaye demande aux banques dont le salon était déjà client : négatif. Puis il va voir les entreprises avec lesquelles il a déjà traité auparavant : toujours rien. Le franchiseur contacte lui-même les banques avec lesquelles il a l’habitude de faire affaire : chou blanc. « La commande était toujours la même : on nous reçoit, on nous assure que nos dossiers sont formidables, et deux mois plus tard, après enquête en commission, la réponse est négative. De quoi se demander si les directeurs d’agence ont le moins pouvoir », peste. Xavier Delhaye. Le pompon ? Cette agence, dont le salon était déjà client, qui finit par l’obtenir… par une stagiaire. Au total, sept banques ont dû être contactées pour obtenir gain de cause. « Cela peut vite s’avérer décourageant, regrette Xavier Delhaye. Heureusement, nous avons fini par faire appel à un courtier : il a pu nous ouvrir très rapidement les portes des banques, et nous apporter des réponses rapides… Sans cela, nous serait toujours là.

Des « business angels » ont également investi dans l’équipe dirigeante de Fluoptics

La santé est un secteur où les cycles de développement et donc les retours sur investissement sont longs. De quoi faire fuir les business angels. Sauf que la plus grosse levée de fonds jamais réalisée auprès de ces investisseurs est justement destinée à une start-up médicale, Fluoptics. Elle a levé 2 millions d’euros en septembre dernier auprès de Grenoble et Savoie Angels, Viaduc Participations et Angel Source. La société grenobloise a développé une technologie qui permet de cibler et de visualiser les tumeurs, y compris celles invisibles à l’œil nu, le tout dans l’environnement lumineux normal d’un bloc opératoire. Mais ce n’est pas seulement cette volonté de commercialiser rapidement un outil facilement implémentable qui a séduit les investisseurs. « C’est l’équipe avant tout, les business angels y sont très sensibles, avance Odile Allard, sa PDG. Mais aussi le fait que l’application principale de notre technologie – le traitement du cancer – concerne tout le monde ». Lancée en février 2009 après avoir remporté un concours du ministère de la Recherche doté de 450 000 euros, l’entreprise a utilisé cette somme pour développer un prototype « que nous voulions mettre entre les mains des chirurgiens au plus vite », explique Odile Allard. Une première levée de fonds de 750 000 euros a permis de développer le premier produit et d’obtenir la certification CE Médicale (nécessaire pour le distribuer en Europe). Et le dernier sert à étoffer l’équipe commerciale qui sera déployée sur tous les marchés. « Le marché médical est essentiellement international, explique Odile Allard. L’Europe du Nord est très perméable à l’innovation, les Etats-Unis sont le plus gros marché et la plus forte croissance est en Asie : cela nécessite d’être présent sur tous ces terrains. »

Un salon de coiffure rentable… mais neuf mois de galère pour obtenir un prêt

Localisation prestigieuse, management complémentaire, histoire concrète : la demande de prêt de Xavier Delhaye se présentait mieux que bien. Son projet ? Achetez un grand salon de coiffure en franchise au coeur de Saint-Germain-des-Prés. Installé là depuis quarante ans, le salon réalise 1,2 million d’euros de chiffre d’affaires annuel et voit « 12 000 clients par an », selon Xavier Delhaye. L’un des associés avec sept ans d’expérience en coiffure, dont trois dans le même salon, bénéficie du soutien inconditionnel du franchiseur. Les partenaires fournissent 20% du montant requis de leurs propres poches, des garanties solides et demandent un prêt du montant restant pour acheter l’entreprise. Tout cuit ? De quoi s’arracher les cheveux, au contraire : « Il nous a fallu neuf mois pour obtenir ce prêt », tonne Xavier Delhaye. Ce n’est pas faute de lutte. Xavier Delhaye demande aux banques dont le salon était déjà client : négatif. Puis il va voir les entreprises avec lesquelles il a déjà traité auparavant : toujours rien. Le franchiseur contacte lui-même les banques avec lesquelles il a l’habitude de faire affaire : chou blanc. « La commande était toujours la même : on nous reçoit, on nous assure que nos dossiers sont formidables, et deux mois plus tard, après enquête en commission, la réponse est négative. De quoi se demander si les directeurs d’agence ont le moins pouvoir », peste. Xavier Delhaye. Le pompon ? Cette agence, dont le salon était déjà client, qui finit par l’obtenir… par une stagiaire. Au total, sept banques ont dû être contactées pour obtenir gain de cause. « Cela peut vite s’avérer décourageant, regrette Xavier Delhaye. Heureusement, nous avons fini par faire appel à un courtier : il a pu nous ouvrir très rapidement les portes des banques, et nous apporter des réponses rapides… Sans cela, nous serait toujours là.

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