Hygiène moyenne, casserole usagée, plastique : ces mauvaises habitudes à bannir pour éviter les intoxications

Written By Sara Rosso

Rédactrice passionnée depuis plus de de 15 ans. Sara vous trouve les dernières infos

Il y a des empoisonnements aigus, aux effets très rapides, et des empoisonnements lents. Elles peuvent être causées par des troubles endocriniens présents dans notre alimentation et nos mauvaises habitudes de préparation, de cuisson, de conservation, etc. Nous sommes passés par des experts – médecins de santé publique, services vétérinaires, nutritionnistes, naturopathes – et avons identifié dix grandes étapes à travailler pour ne plus risquer d’être empoisonné.

Publié le 02/08/2022 à 19h30, mis à jour le 02/08/2022 à 19h42

Selon Santé Publique France, 1 200 à 1 800 cas d’intoxication alimentaire ont été signalés sur le territoire. Cela représente 10 000 à 16 000 personnes touchées chaque année. Et 6% d’entre eux sont hospitalisés ou se rendent aux urgences.

En 2020, 1 010 intoxications ont été déclarées en France en 2020, touchant 6 814 personnes. Parmi eux, 396 (6%) se sont présentés à l’hôpital (admission à l’hôpital ou passage aux urgences) et 9 (0,13%) sont décédés.

Comment vous protégez-vous ? En prenant les bonnes mesures. « A domicile, les gens ont tendance à se croire en sécurité, mais c’est là que surviennent plus de la moitié des cas d’intoxication alimentaire », prévient le Dr Pia Touboul, du service de médecine de santé publique, au CHU de Nice.

Elle travaille sur un dispositif de sensibilisation à ces problématiques, destiné aux enfants et adolescents. Car il y a un gros travail de fond à faire autour de notre hygiène et de notre santé. Le docteur Choukroun, à Vence, explique qu’il assiste « à un réveil de la population par rapport à la question de l’immunité, et notamment de la crise sanitaire ». Prendre soin de soi, de son rythme, de son microbiote devient une priorité.

Pour accompagner ce mouvement, nous avons fait appel à plusieurs experts et choisi dix grandes étapes de notre (mauvais) fonctionnement dans lesquelles le curseur peut facilement se déplacer.

Quand je fais mes courses, je passe à côté des infos utiles

Quand je fais mes courses, je passe à côté des infos utiles

Pierre-Henri Bauer, chef du service de la sécurité alimentaire, dans les Alpes-Maritimes, explique « qu’il y a ce à quoi les professionnels et les organismes de prévention et de contrôle s’engagent, en matière d’alimentation de sécurité mais il y a aussi ce que le consommateur doit regarder ». dehors pour ». Premièrement, il rappelle qu’il existe un service national d’alerte, de rappel de produits, d’information. « Il y a aussi des présentoirs dans les magasins auxquels il faut faire attention. Lire aussi : Saucisse de Bretagne. En haut de la télécabine ou à l’endroit même des produits ciblés. »

Le docteur Catherine Choukroun – médecin généraliste nutritionniste et micro-nutritionniste, à Vence, dans les Alpes-Maritimes – insiste sur « la qualité des services publics qui effectuent un travail remarquable de détection et de contrôle », limitant ainsi de nombreux facteurs de risque. Elle insiste également sur la nécessité de se tenir informée des rappels de produits. Mais aussi qu’il faut se rendre compte que les produits frais sont rarement incriminés.

« La charcuterie, les produits transformés et cuits sont principalement visés. » Peut-être faut-il aussi changer certaines habitudes de consommation pour ne pas prendre le risque de se retrouver dans des situations complexes.

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Quand je transporte, je me dis que j’en ai juste pour 5 minutes sans glacière mais que ça va le faire

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Puisque nous parlons de responsabilité du consommateur, il doit lire les étiquettes. Et surtout en cette saison où les températures extérieures dépassent la barre des 25 degrés. « Même si votre voyage est court, il peut y avoir un problème lors du transport en voiture. Vous devez regarder attentivement la température de conservation recommandée sur l’emballage des produits et vous assurer que vous pouvez vous la respecter. »

Arrêtez de vous battre. Glacières, blocs de glace, glaçons. Sur le même sujet : Voici les aliments les plus sains au monde que vous pouvez manger pour rester en forme toute l’année, selon Harvard… Pierre-Henri Bauer insiste : « Il y a des produits très sensibles qu’il faut transporter à une température la plus proche possible de celle préconisée par le professionnel. Sinon, il faut les laisser dans les rayons. . »

Sous peine de s’enivrer, donc.

Le docteur Christian Pradier, chef du service de médecine de santé publique au CHU de Nice, partage lui aussi ce besoin d’avoir le bon matériel pour transporter ses achats, mais il va plus loin : « Je suis pour les circuits courts, pour mange frais. et en saison. Et comme les surgelés sont complexes à gérer, je dis que je n’en achète pas du tout. »

Transporter un produit frais ou surgelé dans une voiture chaude, sans glacière, est un vrai risque de voir proliférer les microbes. Cela ne prend que quelques minutes.

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Quand je prépare le repas, je néglige parfois le lavage des mains et je découpe tout sur la même planche

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Pierre-Henri Bauer et ses services ont pour mission de contrôler les supermarchés, les restaurants, les traiteurs, les producteurs, les usines de fabrication, et de combiner à domicile : « Un produit sain dans » un environnement qui n’est pas sain et/ou travaillé par des personnes dont l’Hygiène n’est pas valide. , est un grand risque de contamination. » Il poursuit : « A la maison, l’hygiène est aussi primordiale, comme dans les cuisines des restaurants ! On se lave bien les mains, on lave les produits. Quand on coupe la viande, on le fait sur une planche adaptée, loin des légumes qui peuvent encore en avoir un peu de terre dessus ».

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Il y a beaucoup d’éducation à faire sur l’hygiène, les risques de contamination et donc d’intoxication. Lire aussi : Conférence parlementaire internationale : les parlementaires peuvent contribuer à la sécurité alimentaire mondiale.

Christian Pradier rappelle que c’est une question d’éducation. « Ce sont des messages qu’il faut faire passer à la maison pour qu’ils soient intégrés sur le long terme. Il y a beaucoup d’éducation à faire sur l’hygiène, les risques de contamination et donc d’intoxication. »

Sa collègue, le docteur Pia Touboul, de la direction de la santé publique, travaille depuis quatre ans sur un programme européen, Safe Consume, qui va dans ce sens en complétant un dispositif baptisé e-bug sur le thème de l’hygiène alimentaire. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les enseignants pour leur proposer des outils adaptés aux enfants et aux adolescents. Il y a un volet alimentaire, appelé The Food Course, dans lequel nous abordons la question de la contamination croisée. »

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E-Bug et Safe Consume, quézaco

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e-Bug : Projet européen lancé en 2009 et régulièrement mis à jour. Le CHU de Nice assure la coordination en France (Dr Pia Touboul et Dr Virginie Lacroix Hugues). Les principaux partenaires en France sont les ministères de la santé, de l’éducation nationale, de l’agriculture et de l’environnement, Santé publique France, diverses sociétés savantes (ces partenaires ont revu/vérifié le contenu scientifique). Les outils sont évalués sur le terrain. Ils sont utilisés dans toute la France.

Safeconsume : Un projet européen qui a permis de compléter les outils e-Bug sur le thème de l’Hygiène Alimentaire pour les collèges et lycées. Ces outils ont été ajoutés à la plateforme e-Bug en 2021. Des évaluations ont été réalisées dans les collèges/lycées des Alpes Maritimes grâce à une collaboration avec l’Académie de Nice. Le contenu scientifique a été revu et vérifié par le Ministère de l’Agriculture, l’Anses et les microbiologistes alimentaires. Le CHU de Nice assure également la coordination en France (Dr Pia Touboul et Dr Virginie Lacroix Hugues).

Les outils peuvent donc être considérés comme une source fiable.

Par conséquent, nous nous lavons les mains, coupons le poulet sur une planche spéciale et les légumes sur une autre, avec un autre couteau. Il ne transmet aucun germe. Si même les enfants peuvent comprendre et s’en souvenir, alors…

Quand je cuis, j’utilise ma vieille casserole en téflon – que je me promets de changer bientôt -, j’étale le premier papier cuisson trouvé en magasin et je cuis la viande comme je peux…

Quand je cuis, j’utilise ma vieille casserole en téflon - que je me promets de changer bientôt -, j’étale le premier papier cuisson trouvé en magasin et je cuis la viande comme je peux...

« Téflon, je ne recommande pas. Tout ce qui contient du PFA ou du PFAS est mauvais. Ce sont des polluants présents dans les aliments. Mieux vaut cuisiner dans de l’inox ou de la fonte. C’est bien plus durable, en prime. » Cynthia Kambou a suivi une formation en naturopathie au Collège québécois des médecines alternatives. Elle s’est spécialisée en nutrition et plus particulièrement en nutrition végétale à Londres. En plus des personnes qu’elle reçoit, elle distille nombre d’astuces sur les réseaux sociaux, sous forme de vidéos (by_cynthia_ka sur Instagram). Elle travaille beaucoup sur la question des perturbateurs endocriniens, elle-même victime à 31 ans d’un cancer du sein hormono-dépendant.

« Je me suis vite rendu compte que les gens me demandaient des conseils qui semblaient assez basiques. Ils avaient juste besoin d’être informés sur les contaminants du quotidien. Je me suis donc tourné vers les réseaux sociaux avec cette envie de répondre au maximum à leurs inquiétudes et qui leur propose d’autres formules pour briser leurs mauvaises habitudes ».

Casser vos habitudes du jour au lendemain n’est pas ce que je recommande. Il faut avancer pas à pas.

Elle souligne cependant : « Rompre, du jour au lendemain, avec ses habitudes, ce n’est pas ce que je recommande. Il faut avancer pas à pas. Sans psychose. » Elle adoucit son jugement sur le Téflon en expliquant : « Le gros souci qu’on a, c’est qu’on garde trop longtemps ces poêles et casseroles. Même lorsque le revêtement est usé ou endommagé. Si vous utilisez une crêpière antiadhésive, de temps en temps, pour le goûter, ce n’est pas trop mal… mais chaque jour, c’est différent.

Une marque, en particulier, qui se targue de ses propriétés antiadhésives sans PFAS, est Greenpan. D’autres pourraient suivre.

Les transformateurs alimentaires ? « On a de plus en plus de machines qui chauffent, qui cuisent. Et puis, souvent, on verse de la soupe bouillante pour la mélanger dans le bol… Quand on choisit un robot, on veut s’assurer que le bol est en inox ou verre. » En France, on assure que les plastiques ne contiennent pas ce fameux bisphénol A, mais qu’en est-il de ce qui est acquis via les pays étrangers.

Enfin, côté four, Cynthia Kambou nous incite à découper dans du papier cuisson très blanc. « Préférez le papier brun, ordinaire, très facile à trouver. »

Une fois que vous avez le bon équipement, vous devez vous assurer que chaque élément est bien cuit. Pour le docteur Pia Touboul, c’est l’une des trois grosses erreurs que l’on commet souvent en matière d’alimentation : « La viande, en particulier, a des exigences de cuisson importantes. Le poulet doit être cuit, comme le porc. Le bœuf et la viande rouge supportent une cuisson modérée. il faut savoir tout ça et le respecter. »

Quand je dresse ma table, je mets de la jolie vaisselle et basta

De belles assiettes pour préparer un plat cuisiné selon les règles de l’art de l’hygiène alimentaire… on dit oui ! Mais attention à la peinture, au vernis et à tout ce qui ne tolère pas la chaleur. Cynthia Kambou explique : « Il y a des éléments qu’il faut réserver à ce qui est servi froid et d’autres qui conviennent aux plats chauds. De même quand on veut réchauffer au micro-ondes, juste avant de servir, il y a des matériaux qui le supportent très mal. Pour chauffer, on choisit la porcelaine, le verre. »

La serviette en tissu teint, toute neuve, devra passer un tour au lavage avant d’être tapotée sur les lèvres des invités. Exactement comme lorsque vous achetez une nouvelle tenue.

Il y a des indications sur la poterie ou le linge de maison… mais il y a aussi la prudence et le bon sens.

Quand je réchauffe au micro-onde, je n’enlève pas la barquette en plastique. Et alors?

Nous venons de le mentionner : la chaleur a un impact sur le matériau et la qualité du contenant utilisé. Même si la France refuse le bisphénol A, les biberons ne sont plus choisis et les boites de conservation assurent leur passage au micro-ondes sans souci, le verre est le grand favori. Même chauffé, il n’altère pas la qualité des aliments.

Quand je stocke, je vois bien que les joints de mon frigo ne sont pas nickels et que de la sauce a coulé sur une clayette mais pas l’temps de gérer ça

« De la même manière que lorsque l’on sépare viandes et légumes lorsque l’on fait ses courses ou que l’on découpe des aliments, on stocke aussi de façon autonome. La conservation des restes est un point essentiel », souligne le docteur Touboul.

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On stocke donc, dans des contenants adaptés à chaque produit et dans un réfrigérateur propre – entièrement nettoyé au moins une fois par mois et dégivré deux fois par an -, afin d’éviter la prolifération des bactéries et la surconsommation d’énergie – un réfrigérateur saturé ou sale est beaucoup moins efficace.

Lorsque nous revenons du supermarché, nous retirons les emballages supplémentaires – comme le carton autour des yaourts, par exemple – pour éviter de contaminer le frigo par les micro-organismes qui peuvent se trouver sur ces emballages.

Les aliments « sensibles », comme la viande, le poisson, les plats cuisinés, vont dans la zone la plus froide du réfrigérateur. Nous séparons le cru et le cuit.

Le tout est placé dans des contenants hermétiques, de préférence en verre, bois, inox.

Quand je bois, je ne me demande pas ce qu’il y a dans ma boisson… que ce soit eau, thé, alcool, toniques

Cynthia Kambou le dit dans une de ses dernières vidéos : « La meilleure eau à boire est l’eau du robinet. » Mais attention, uniquement s’il est passé par un « filtre à osmose inverse ». Un nom barbare pour un appareil qui se fixe sous le robinet. L’osmose inverse est un système de purification d’eau très fin qui ne laisse passer que les molécules d’eau. Nous supprimons tous les polluants… mais aussi les minéraux. Le naturopathe poursuit : « On peut reminéraliser l’eau, en complétant le dispositif. »

Et si on ne s’arme pas, ça parle de billes de céramique, de charbon, pour au moins garder le calcaire et améliorer le goût de l’eau.

Le docteur Catherine Choukroun étaie : « J’ai eu des cas de patients carencés en iode. J’ai fait des recherches et leur eau était filtrée et retenait aussi cet élément. L’eau filtrée peut poser des problèmes si elle évacue tous les minéraux et qu’on ne compense pas. » Quelle pourrait être la conséquence ? « Avec cette chaleur, par exemple, si vous buvez de l’eau purifiée toute la journée, le soir vous vous retrouvez avec beaucoup de rétention d’eau. » Le Dr Choukroun recommande de mélanger les eaux. Buvez de l’eau filtrée et de l’eau minérale. Il faut trouver le bon équilibre. « Je sais qu’il y a le problème du plastique mais, Volvic, par exemple, a travaillé dessus, a essayé de gérer le problème… »

Ajustez votre style de vie en fonction de vos objectifs

« L’alcool est un trouble endocrinien. On en parle peu car il y a un énorme marché derrière, mais c’est bien réel. » Cynthia Kambou a complètement arrêté sa consommation, car elle avait un cancer et a donc un antécédent. Sans vouloir diaboliser la chose, elle prévient : « La consommation quotidienne ou régulière d’alcool augmente le risque de maladie. Vous devez en être conscient et adapter votre hygiène de vie en fonction de vos objectifs ».

Thé? « Ce n’est pas tant le thé qui pose problème, mais le papier dans lequel se glissent les feuilles. Un peu comme le papier cuisson, il est blanchi et nocif à la longue. Préférez le vrac ou d’autres types de contenants. »

Les toniques ? La naturopathe est également sportive et a consacré une de ses vidéos aux boissons pour sportifs. « Entre le plastique de la bouteille, la quantité de sucre et j’en passe, on ingère aussi beaucoup de mauvais produits en cours de route. Avec une bonne eau de coco, on a tout ce qu’il faut pour se reminéraliser naturellement. On peut en boire pendant l’effort et juste après. C’est un super allié ! »

Quand j’invite à un bbq, je surveille ma cuisson vite fait, j’utilise pas mal de papier d’alu 

Le chef du service de santé publique du CHU de Nice pointe également du doigt les produits transformés et rappelle : « Il faut revenir à des choses simples et basiques. Est-ce plus cher ? Pas forcément ? que de réchauffer une pizza au four ? Je ne suis même pas sûr.

Alors, les feux sont au vert avec des viandes soigneusement sélectionnées et quelques légumes grillés au barbecue… ça tombe bien, c’est au menu de l’été. Sauf… attention à la cuisson au charbon de bois.

Cynthia Kambou rappelle quelques règles de base : « On place la grille du barbecue à au moins 10 centimètres des flammes. On ne laisse pas les flammes lécher la viande. Surtout, pour limiter les risques, on prend le temps de faire mariner nos produits ». . Vinaigre, citron, vous pouvez préparer une marinade à l’odeur agréable et ainsi protéger vos produits. »

Il incite également à la cuisson en papillote. Mais attention, pas toutes les boucles. Feuilles de bananier, feuilles de vigne, feuilles de chou, feuilles de cerisier, feuilles de figuier… Vous pouvez aussi commencer par une croûte de sel. « Vous pouvez trouver ces feuilles dans les supermarchés. N’hésitez pas à chercher, à demander… et plus nous demanderons, prierons et deviendrons acteurs de notre alimentation, plus nous aurons de choses. »

Je recommande le barbecue vertical pour une cuisson plus saine.

Quand je cuisine pour bébé, je le fais dans mon joli petit robot et je réserve ses mets dans des pots très colorés, spécialement conçus pour lui  

Enfin, côté équipement, Cynthia Kambou recommande le barbecue vertical. Il se trouve également facilement dans les magasins et empêche la graisse de couler sur les braises. Il y a donc moins de flammes et donc moins de risque de brumiser vos aliments. Les grilles peuvent être tournées à l’aide des manivelles. « Encore une fois, c’est une question d’habitude… Nous n’avons pas l’habitude d’utiliser ces barbecues, donc nous n’irons pas là-bas. Mais ça pourrait changer ! »

Le joli robot aux formes douces et aux couleurs réduites est sympa, mais c’est mieux si le bol est en inox ou en verre. Les contenants en plastique qui se replient au contact d’aliments acides – comme les tomates – nous disons non. Il faut privilégier le verre, comme pour le reste du contenu de notre frigo.

La poterie est quasiment garantie sans bisphénol mais avec de jolis motifs : on évite de la mettre au micro-onde.

Pour les bébés aussi, on privilégie les produits frais… et bio. Préparez et dégustez immédiatement. Le docteur Choukroun précise : « Si vous n’avez pas les moyens de vous payer le bio ou que vous n’y êtes pas habitué, je vous recommande de commencer par un peu de bio. C’est bien si tout n’est pas étiqueté dans ce qui est consommé. que possible, dans votre alimentation. »

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