La passoire thermique est de plus en plus présente sur le marché de la vente en Île-de-France. Et non sans raison, avec l’échéance du 1er janvier 2023, les propriétaires sont pressés de vendre leurs maisons énergivores. En effet, ce jour-là, la location de biens classés G+ sera interdite.
Les propriétaires s’empressent de vendre leurs passoires énergétiques
Il ne reste plus que quelques semaines avant l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation interdisant la location de locaux classés G+. Souvent qualifiés de passoires énergétiques, les logements qui consomment plus de 450 kWh/m2 ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Ce n’est donc pas un hasard si l’approche de cette date entraîne une libération importante de foyers sur le marché francilien de l’énergie grand public. Constat constaté par le portail immobilier Bien’Ici. A voir aussi : Saint-Paul : la construction du magasin du futur avance. Avec le maintien du calendrier imposé par la nouvelle Loi Climat, on constate une baisse significative de la location d’appartements très énergivores au profit du marché de la vente. Nous vous rappelons que si le gel des loyers est déjà en place depuis août 2022, la sortie des écrans thermiques doit être progressive : en 2025.
Un marché locatif qui se tend
Selon l’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE), il existe 142 000 logements énergivores classés G+. Cela représente 1,8% du parc à louer. Par ailleurs, selon les dernières données enregistrées par le site Bien’Ici, le nombre de biens classés F ou G sur le marché locatif en Île-de-France est passé de 42,2 % à 18,3 % en un an. A voir aussi : Compagnie. McDonald’s : rencontre avec le gérant du restaurant…. Un développement qui se traduit par des ventes très élevées qui sont passées de 57,8% à 81,7%. Ce commutateur est particulièrement visible pour les studios classés comme filtres énergétiques. En effet, sur ce segment, 73% des biens sont sur le marché, alors qu’il y a un an 60% des studios étaient à louer ! De quoi mettre un peu plus de pression sur les loyers à Paris, qui ont augmenté de 257,1% en un an.
Des travaux de rénovation trop onéreux
Cette situation entraîne également une baisse du prix, notamment pour les études. Comme le souligne Régis Sébille, spécialiste data chez Bien’Ici, les petits espaces classés F ou G dans les départements d’Ile-de-France offrent en moyenne 15 à 18 % de remise par rapport à des biens mieux isolés. Malgré la perte de valeur, les propriétaires décident de vendre. S’engager dans une rénovation énergétique est en effet coûteux pour de nombreux propriétaires. Voir l’article : Plévenon : travaux de restauration au camping du Cap Fréhel…. Un autre obstacle a été ajouté aux coûts de main-d’œuvre pour les filtres énergétiques qui appartiennent à la copropriété. En effet, les travaux d’isolation de l’immeuble doivent être entrepris en assemblée générale des copropriétaires. A cet égard, deux réformes sont attendues début 2023, a annoncé le ministre délégué à la Ville et au Logement, Olivier Klein. Ils visent à accélérer le processus afin d’améliorer la thermomodernisation des communautés d’habitation.
En attendant, les propriétaires qui veulent commencer à travailler peuvent compter sur de nombreux dispositifs, comme MaPrimeRénov’ ou un éco-prêt à taux zéro. Cette aide financière peut financer une part importante des travaux de modernisation thermique. Un financement peut être fourni pour couvrir le reste. Grâce au simulateur, comparer les offres et trouver le meilleur prêt ne prendra que quelques instants.
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