La désertification médicale n’affecte pas seulement la diagonale du vide, les montagnes, les Outre-mer ou les campagnes. L’Ile-de-France a récemment remporté le prix du premier désert médical de France. La situation ne fera qu’empirer, s’inquiète l’agence.
Dans le Journal d’un médecin de ville, sorti en septembre 2021 et disponible sur Arte.fr, le documentariste Nicolas Mesdom a filmé le quotidien de son père, médecin généraliste à Romainville, avant sa retraite. Avant de passer le relais à son successeur, Jean-Paul Mesdom a parfois suivi trois générations d’une même famille. Parfois aussi, sa petite patiente a grandi et vit à Livry-Gargan, Pantin ou Aulnay tout en gardant à proximité l’ancien médecin de famille. Parce que c’est une denrée rare, de bons médecins dans certains coins d’Île-de-France. Pendant une heure, on suit le cortège de patients touchés par les accidents du travail, les douleurs chroniques, le burn-out, les douleurs psychologiques… des patients qui reviennent parfois des urgences – bondés – plus meurtris qu’avant.
Des personnes précaires qui ne veulent pas accepter les arrêts de travail, des personnes qui n’ont pas les moyens de payer l’hôpital pendant longtemps et qui s’intoxiquent avec des antalgiques, les médecins en acceptent des dizaines par jour. On a aussi assisté à des discussions avec son successeur qui a dû jongler entre les thèses et le futur cabinet. Contrairement au docteur Mesdom, qui fait presque partie de la famille pour ses patients, pas question d’accepter des horaires prolongés, des visites à domicile inopinées, des créneaux sans rendez-vous. Il sera présent au cabinet trois jours et demi par semaine, car nous sommes médecins mais avons quand même un travail. Les différences générationnelles exacerbent une situation déjà tendue. Comme l’a observé Pierre Ouanhnon, sous-directeur de l’offre de soins à l’ARS, dans une chronique du Parisien : « Un médecin d’aujourd’hui n’est pas un médecin des années 1990. Les jeunes ne vont plus travailler de 8 heures du matin à 9 heures du matin ! «
Le 9 mars, l’Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins Libéraux (URPS) et la Métropole du Grand Paris et Ludovic Toro, Président de la Commission Santé et Solidarité, la Délégation Spéciale de la Région Île-de-France pour lutter contre la désertification médicale ont été nommé. cri d’alarme : l’Île-de-France est devenue le premier désert médical de France. Le nom de la conférence de presse a donné le ton : « Active Life Risk ». En effet, 62,4 % de la population francilienne vit dans la zone d’intervention prioritaire (ZIP), qui est la zone la moins peuplée de médecins généralistes. Alors qu’en 2018 cela ne correspond qu’à 37% de la population. Clairement, il y a des disparités dans la région : en Seine-Saint-Denis, 92,8 % (contre 71,4 % en 2018) des habitants vivent en ZIP, qui chute à 29,8 % (19,5 % en 2018) à Paris. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, trois quartiers de la capitale sont passés en zone rouge : les 18e, 19e et 20e arrondissements. Il est désormais très compliqué dans certaines régions d’Île-de-France de trouver un médecin généraliste, ou d’obtenir un rendez-vous d’urgence en plein virus hivernal.
Un constat affolant qui nécessite une action directe
Lors de la conférence de presse tenue pour dévoiler ce chiffre, le ton était aussi solennel que l’heure était grave. « Pendant tous les temps de crise sanitaire, notamment marqués par le besoin de médecins, la Métropole du Grand Paris et l’Île-de-France continuent d’enregistrer des départs sans remplacement de médecins libéraux. Cette crise sanitaire met plus largement en lumière le déséquilibre qui existe dans périmètre de la Métropole en matière d’accès aux soins. Pyramide de l’âge des médecins libéraux en exercice est également alarmante. Ceci pourrez vous intéresser : Toulouse : La direction de la santé, futur campus des étudiants en médecine, s’installe. Plus de la moitié des médecins ont plus de 60 ans, ce qui laisse présager de nombreux départs à la retraite dans les années à venir. Cela a entraîné une baisse plus drastique de le nombre de médecins en Métropole et en Île-de-France ». Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, a déclaré : « La Métropole du Grand Paris a fait de la santé l’axe principal de sa politique. Le travail que nous avons entamé aujourd’hui avec les médecins de l’URPS d’Île-de-France, va nous permettre d’aller plus loin, avec le maire et les élus en charge de la santé, pour permettre l’accès aux soins essentiels aux habitants de la métropole. Par ailleurs, dans le cadre de la 3ème édition des « Inventons la Métropole du Grand Paris », les groupes candidats au concours seront invités à intégrer un maximum de places médicales dans leur programme.
Valérie Briole, présidente de l’URPS Médecins Île-de-France, en convient : « La désertification médicale à Paris et en Île-de-France a atteint un niveau alarmant, ce qui fait courir un risque important aux Franciliens ! Le manque de médecins entraîne des retards importants dans l’accès aux soins et de nombreux médecins sont contraints de ne pas accepter de nouveaux patients.Chaque département d’Île-de-France doit prendre ses distances avec les médecins libéraux ces derniers mois dans la garde du dispositif téléphonique d’urgence ou dans l’urgence libérale site, jusqu’à la fermeture du cordon de garde. . Qu’il est important de se saisir du sujet et de donner aux médecins libéraux les moyens d’exercer la profession dans de bonnes conditions matérielles et financières ». Selon le docteur Ludovic Toro, président de la commission santé de la Métropole du Grand Paris, « toutes les villes sont aujourd’hui concernées par cette désertification médicale due à 30 ans d’inaction et d’immobilisme fondés sur des concepts purement économiques ». Une paupérisation médicale qui touche la médecine hospitalière comme tout comme la médecine de ville, les deux sont si étroitement liées. Notre rencontre d’aujourd’hui avec les médecins de l’URPS va participer à une refonte totale de notre système de santé ; ce service de santé par trop centralisé et géré par un seul ministère doit désormais laisser une marge de décision. faire aux élus et aux soignants. La décentralisation est donc très importante ».
Des causes multiples
Le constat de cet échec peut surprendre : le territoire est riche en facultés de médecine, centres de formation et hôpitaux universitaires. Mais la fuite des jeunes praticiens est logique : si le prix de négociation est le même partout, le coût d’installation n’y est pour rien ! « Le tarif conventionné du secteur 1 est de 25 euros. Le tarif le moins cher d’Europe. Et ce tarif est le même à Troyes, Limoges et Paris. Sur le même sujet : Un dentiste prend sa retraite à Mayet, un remplaçant est recherché. Sauf que le coût n’est pas le même », a expliqué Jean-Jacques Avrane, président de l’ordre. des médecins parisiens, pour expliquer que les diplômés d’Ile-de-France préfèrent le salariat au libéralisme. Il faut savoir que les libéraux représentent un maillon important de l’offre de soins en France : 54% des médecins généralistes, 75% des ophtalmologistes, 63% des gynécologues, 72% des dermatologues sont libéraux.
Le 30 mars, l’URPS a enfoncé le clou en montrant ses données démographiques médicales. Le chiffre est sans appel : en douze ans, cette région a perdu 3 742 postes médicaux, soit 19 % des effectifs. Si 1 821 médecins généralistes sont perdus (soit une baisse de 18 %), les spécialistes ne sont pas en reste : depuis 2010, les Franciliens ont perdu 28 % de dermatologues, 26 % de gynécologues, 22 % d’ophtalmologistes et rhumatologues, 14 % de pédiatres. Aujourd’hui, un médecin sur deux a plus de 60 ans, un médecin sur quatre a plus de 65 ans. L’augmentation des postes internes ne profite pas à la région : entre 2010 et 2021 ils sont passés en France de 7 400 à 8 791 mais en Île-de-France ils sont passés de 1 505 postes à 1 485. Les calculs de l’URPS sont alarmants : dans cinq ans, la région perdre 50 % de l’offre Sa prise en charge médicale libérale, qui aura de lourdes conséquences pour le système de santé d’Ile-de-France, a été mise à mal, ainsi que la santé et la sécurité publiques.
Des propositions pour que l’Île-de-France ne soit pas un désert médical
Plusieurs solutions ont été proposées par l’organisme pour arrêter l’hémorragie. On peut citer entre autres la suppression des cotisations retraite pour les médecins pour poursuivre leur formation après l’âge légal de la retraite et cumuler leur activité avec leur retraite. Lire aussi : Soins médicaux d’urgence à l’aéroport Charles de Gaulle : diversité des soins. Autre proposition : ouvrir 500 stages privés supplémentaires en Île-de-France et permettre l’accès en secteur 2 aux médecins exerçant depuis plus de 5 ans dans la ZIP.
Pour inciter les professionnels à s’installer en région parisienne, l’URPS préconise également la revalorisation des actions médicales et l’aide à l’installation en mettant à disposition des locaux par région, au même prix que la province. L’assistance à l’installation, dans les aspects administratifs ou RH, est également recommandée par l’URPS. En pleine période présidentielle et quand les lanceurs d’alerte ne cessent de crier sur l’état de notre santé publique – dernière révélation en date, le livre du président des Internes des Hôpitaux de Paris, Léonard Corti : Dans l’enfer hospitalier (Robert Laffont) – il devient un espoir que cette recommandation ne restera pas lettre morte.
Qui est le médecin le plus puissant du monde ?
naissance | 18 janvier 1858 Holidaysburg |
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décès | 4 août 1931 (73 ans) Idlewild |
cimetière | Cimetière de Graceland |
Nom de naissance | Daniel Hale Williams III |
surnom | Docteur Dan |
Quel pays est le plus avancé en médecine ? Partager: La Corée du Sud possède le meilleur système de santé au monde, selon l’édition 2021 de l’indice des soins de santé du magazine CEOWORLD, qui classe 89 pays en fonction de facteurs qui contribuent à la santé globale.
Qui est le meilleur médecin de France ? Il s’agit du Dr Thierry Amzallag, chirurgien à l’Institut d’Ophtalmologie Somain.
Qui est le plus grand médecin du monde ? Personnages célèbres de l’histoire de la médecine
- Esculape. …
- Hippocrate (vers 460 – vers 370) …
- Claude Galen (129 â ca 216) …
- Avicenne (980 – 1037) …
- Paracelse (1493 â 1541) …
- André Vésale (1514 – 1564) …
- Guillaume Harvey (1578 – 1657) …
- Marcello Malpighi (1628-1694)
Comment définir un désert médical ?
Les déserts médicaux désignent des zones géographiques où il est extrêmement difficile, voire impossible, de se faire soigner par un professionnel de santé du fait de l’absence de médecins à proximité.
Où est le désert médical ? La Seine-et-Marne (77) et la Seine Saint-Denis (93) sont les départements les plus touchés par la désertification médicale. Ce phénomène touche toutes les régions de France.
Comment expliquer l’inégalité des services médicaux ? L’inégale répartition des médecins sur le territoire national peut être mise en cause par le caractère partiellement libéral de la profession, et notamment la liberté d’installation des médecins libéraux, défendue dans la Charte de la médecine libérale de 1927.
Est-ce que mon médecin traitant voit quand je vais voir un autre médecin ?
Si vous êtes loin de chez vous (éloignement géographique, vacances), vous pouvez consulter un médecin autre que votre médecin généraliste. Ce médecin cochera alors la case « Hors domicile » sur la fiche de soins. Vous serez généralement remboursé.
Est-il possible d’avoir 2 médecins traitants ? Non, il n’est pas possible d’indiquer deux médecins traitants sur votre dossier.
Que voit le médecin sur la carte Vitale ? Votre biologie agit ; Vos arrêts de travail sont indemnisés ; Votre hôpital est un établissement public ou privé ; Votre transport est payé à l’hôpital, au centre d’examen, etc.
Est-ce que tous les médecins ont accès au dossier médical ?
Chacun a accès à toutes les informations concernant sa santé, c’est-à-dire à toutes les données formalisées et ayant contribué à l’élaboration et au suivi d’un diagnostic et d’un traitement ou d’actions préventives, ou ayant fait l’objet d’échanges écrits entre professionnels de santé notamment. …
Qui a accès à mon espace santé ? Leurs droits d’accès sont définis par la grille d’habilitation, en fonction de leur profession : médecins, infirmiers, massothérapeutes, ophtalmologiste, etc., n’ont pas accès au même type de documents dans votre espace santé.
Quelles informations apparaissent sur la carte Vitale ?
Votre numéro de sécurité sociale. Votre régime d’assurance maladie et l’organisme auquel vous appartenez Votre éventuel droit à une assurance maladie complémentaire (CSS) Votre éventuel droit à l’exonération du ticket modérateur.
L’assurance maladie figure-t-elle sur la carte Vitale ? Il peut également contenir les informations complémentaires suivantes : Mentionner le médecin traitant indiqué Mentionner les éventuelles mutuelles à contacter en cas de besoin.
Lorsque vous prenez un rendez-vous chez un médecin, est-ce qu’il apparaît sur la carte Vitale ? Les informations liées à votre dossier médical n’apparaissent pas sur votre carte Vitale. Si vous avez un dossier chez votre médecin, vous devez lui demander de vous le remettre. Vous êtes libre de changer de médecin traitant quand vous le souhaitez et sans motif.
Pourquoi il y a moins de médecins ?
Comment l’expliquer ? D’abord à cause des inégalités territoriales croissantes. Dans les départements ruraux, déjà touchés, la désertification médicale s’accentue. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs hôpitaux universitaires.
Pourquoi les médecins ne veulent-ils plus travailler ? La charge de travail est la raison la plus souvent citée par les jeunes médecins lorsqu’on leur demande ce qui pourrait les inciter à renoncer à leur carrière médicale.
Pourquoi ne formons-nous pas plus de médecins ? Y a-t-il une pénurie de médecins? Ce phénomène est principalement causé par le niveau du numerus clausus – qui n’est pas suffisant pour le nombre d’étudiants en médecine qui atteignent la 2e année – dans les années 1990. difficulté croissante à trouver un médecin traitant.
Où sont la plupart des médecins ? C’est le département des Hautes-Alpes qui a la plus forte densité de médecins pour 100 000 habitants en 2020, avec 139 médecins. À l’inverse, la Guyane compte le moins de médecins par habitant, avec seulement 44 médecins pour 100 000 en 2020.
Pourquoi limiter le nombre de médecins ?
Un accès limité aux soins Moins de médecins, moins de procédures, moins d’ordonnances… et donc moins cher ! Mais moins de médecins, loin de réduire les coûts, ont limité l’accès aux soins de santé pour un grand nombre de personnes.
Pourquoi supprimer le numerus clausus ? Pour lutter contre le manque de médecins et de personnel dans les hôpitaux, le candidat PS à la présidentielle a proposé de supprimer la clause du numerus dans les études de médecine. Chaque samedi, la vie politique régionale et nationale décryptée par la rédaction de Ouest-France.
Pourquoi y a-t-il moins de médecins ? Au-delà des raisons liées à la médiocrité des services et des infrastructures dans certaines zones, la clause du numerus, longtemps trop faible, explique la baisse du nombre de médecins généralistes. Avant 1972, il n’y avait pas de limitation. Le nombre de médecins formés n’est pas limité.
Quel est l’objectif du numerus clausus ?
« Numerus clausus » : limitation du nombre d’étudiants Dans le cadre des études de médecine, la limitation des étudiants est mise en place afin de répondre à la croissance du nombre de diplômés inscrits dans cette filière. Cela s’explique notamment par l’augmentation des bacheliers en France, depuis les années 1960.
Quel président a baissé le numerus clausus ? Ministre communiste sous François Mitterrand, non ? Jack R. : Absolument. Procureur : Monsieur Ralite, on vous reproche d’avoir, en l’espace de deux ans, baissé le numerus clausus de 30% et d’avoir aussi mis en place la dotation globale, dite DGF.
Où vivent les médecins ?
Conclusion : il y a en moyenne 950 habitants par médecin dans la zone. Mais ce chiffre cache des inégalités flagrantes. Certaines zones sont meilleures que d’autres. L’Ouest, l’Île-de-France ou encore la région PACA ont une démographie médicale plus favorable que la région Centre par exemple.
Existe-t-il des déserts médicaux ? Ce phénomène est principalement causé par le niveau du numerus clausus – qui n’est pas suffisant pour le nombre d’étudiants en médecine qui atteignent la 2e année – dans les années 1990. difficulté croissante à trouver un médecin traitant.
Où se trouve le médecin ? Ils atteignent les villes périurbaines et moyennes et grandes du nord au sud.
Où se situent les déserts médicaux ?
La Seine-et-Marne (77) et la Seine Saint-Denis (93) sont les départements les plus touchés par la désertification médicale. Ce phénomène touche toutes les régions de France. Et, contre toute attente, les zones urbaines ne sont pas épargnées.
Quel est le domaine de la vie saine? Le « secteur vie-santé » est un agrégat communal autour du pôle d’équipements et de services, construit selon la même logique qu’en le découpant dans le « secteur vie » de l’INSEE.
Quel est le plus grand désert médical de France ? Le syndicat régional des professionnels de santé a annoncé les derniers chiffres de l’accès à la médecine de ville en Ile-de-France. 62,4 % du territoire est classé désert médical, un chiffre qui monte à 92,8 % en Seine-Saint-Denis.
Où vont les médecins français ?
L’Europe facilite l’expatriation des médecins français Les médecins français peuvent facilement s’expatrier dans les pays membres de l’Union européenne, par exemple en : Italie. Pays-Bas. La Belgique (qui concentre à elle seule 30% des expatriés).
Où sont les médecins ? Ainsi, la France forme plus de docteurs, mais seulement 9% se fixent comme libéraux pour sortir de l’université et les autres mettent en moyenne 10 ans à s’installer. 25% des étudiants formés se destinent à des activités autres que curatives.
Où peut exercer un médecin français ?
De manière générale, tous les professionnels de santé français peuvent travailler dans tous les États membres européens. En dehors de l’Union européenne, il existe des accords particuliers qui relient la France à d’autres pays, comme celui avec le Québec favorisant le double échange entre certains professionnels des deux pays.
Les médecins français peuvent-ils travailler au Canada ? Malgré tout cela, environ 46 médecins français exercent au Canada, dont 30 généralistes. 145 praticiens ont déposé des dossiers, et 28 exercent actuellement.
Pourquoi les médecins ne prennent pas la carte bleue ?
La plupart des médecins sont conventionnés et doivent appliquer les tarifs de la Sécurité Sociale sous peine de sanctions. Les médecins qui prennent une carte bancaire supporteront le coût des transactions interbancaires, les frais bancaires et la location du lecteur de carte, soit environ 50 € par mois (600 € par an).
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