L’activité physique est nécessaire pour réduire le risque de cancer du sein. C’est pourtant une idée soutenue par la Haute Autorité de Santé (HAS) et la Fondation Cognacq-Jay pour la santé. Une idée mise en pratique en octobre dernier, à l’occasion d’Octobre rose par l’hôpital Cognacq-Jay, la clinique Saint-Jean-de-Dieu et l’hôpital Forcilles.
Les trois lieux proposent de participer à des séances de yoga gratuites dans toute l’Ile-de-France. 300 femmes y ont participé, et un homme, moi, journaliste à AirZen Radio.
Former à l’autopalpation
Pour ce reportage, j’ai emprunté le parcours de la mairie du 7ème arrondissement de Paris. Quand je suis arrivé, j’ai été pris en charge par un bénévole qui m’a donné un t-shirt rose du groupe de yoga. Ils m’ont alors dirigé vers le jardin de la mairie où il y avait une natte rose allongée dans l’herbe, au soleil. Après quelques mots de bienvenue de Rachida Dati, la maire régionale, le cours peut commencer. Je n’avais pas prévu de participer au cours, c’était une première pour moi.
L’objectif premier de cet événement est de fédérer les femmes dans la dynamique de prévention du cancer du sein, à l’occasion d’Octobre Rose, qui passe ici par le sport et surtout le yoga. Voir l’article : YouTube va désormais certifier les comptes des médecins pour limiter la désinformation. L’activité physique quotidienne peut réduire le risque de développer des maladies chroniques, dont le cancer du sein.
Près de 3 000 nouveaux cas de cancer sont liés à l’inactivité physique. Le deuxième objectif de l’événement est de former les femmes à l’auto-examen et de bénéficier de conseils pour mieux manger grâce à la présence d’une nutritionniste.