Publié le 10 novembre 2021 à 13h00 Mis à jour le 10 novembre 2021 à 13h03
La hausse des prix de l’immobilier dans certaines grandes villes françaises empêche de nombreux Français, majoritairement des jeunes, d’acquérir une maison de luxe répondant à leurs besoins. L’astuce pour y parvenir : devenez locataire et investissez dans le loyer pour acheter votre premier bien.
C’est en tout cas un parti pris de Beanstock, qui commence à se spécialiser dans les investissements locatifs. Elle a récemment mené une étude qui donne des informations détaillées sur le salaire requis pour investir dans un petit terrain, entre 13 et 18 mètres carrés tout en étant locataire.
A partir de 2 039 euros par mois, il est possible d’investir à Perpignan et pour quelques euros de plus (2 085 euros) au Havre. En revanche, Paris, dont le mètre carré moyen dépasse les 10 000 euros, nécessite un revenu de 3 784 euros. Dans le groupe des villes qui réclament le salaire le plus élevé, on retrouve Bordeaux (2 762 euros) suivi de Lyon (2 727 euros).
Le départ repose sur une hypothèque sur vingt ans, avec une cote de crédit moyenne, un prêt à 1,20%, avec un taux notarié à 8% et envisageant un apport de 15%. En plus de cela, il existe un nombre moyen dans les villes étudiées, le profit moyen des biens locatifs en fonction de leurs conditions.
Plus de flexibilité
Enfin, l’entreprise augmente les coûts de fonctionnement (courants lors de l’investissement), mais son argent sert aussi lorsqu’elle fonctionne comme intermédiaire. « Nos honoraires sont considérés comme des honoraires que vous auriez, en moyenne, si vous ne passiez pas par nous. A voir aussi : Quels sont les avantages d’investir dans le vin ?. Raison? Nous discutons beaucoup de projets, de fournisseurs… ce qui permet de réduire le coût de nos clients », confirme Alexandre Fitussi, fondateur de Beanstock.
Depuis la crise sanitaire, l’intérêt des Français et surtout des jeunes se poursuit. Il faut dire que les offres se font de plus en plus nombreuses pour financer le foncier et l’investissement « clé en main ».
« Notre client moyen a 28 ans. Pour certains d’entre eux, l’investissement locatif résout le problème de la flexibilité : ils ne savent pas où ils seront dans les cinq prochaines années, ils ont du mal à s’implanter », précise l’homme d’affaires. . Soit ils ne veulent pas se soucier d’un grand logement, soit ils n’ont pas les moyens d’acheter l’appartement qu’ils souhaitent habiter.