Le logement étudiant est souvent le premier choix d’investissement locatif à petit budget. Cependant, les villes avec le plus grand potentiel ne sont pas nécessairement les plus rentables.
Les critères à prendre en compte
L’achat d’un logement étudiant est souvent le premier choix de financement locatif pour un petit budget. A voir aussi : Inflation : les crypto-monnaies, un refuge contre l’érosion de l’épargne ?. Cependant, mieux vaut choisir une grande ville avec beaucoup d’étudiants pour assurer son investissement.
Beanstock, site leader de l’investissement locatif, a identifié 12 grandes villes étudiantes où de tels investissements sont attractifs selon trois critères : le nombre d’étudiants et leur proportion dans la population, le bénéfice net et le budget minimum pour acheter un studio.
Le classement fait de Rouen la ville la plus accessible avec un budget à partir de 85 000 € seulement, et la ville la plus rémunératrice pour les étudiants, avec 4,5 %. Cet avantage dépend du niveau élevé des étudiants à Rouen : 45 000 étudiants pour 110 000 habitants.
La deuxième plus grande ville recommandée par Beanstock est Marseille. « Même avec des prix en hausse et une demande croissante pour des offres de plus en plus petites, Marseille offre toujours d’excellentes opportunités d’investissement », explique le site. Le très bon bénéfice présenté (4,5%) ainsi que plus de 70 000 étudiants attirent les investisseurs. Côté budget, un studio meublé coûte en moyenne 100 000 euros.
A la troisième place, on retrouve Lille. La capitale des Flandres est très prisée des investisseurs. Selon un autre expert du secteur, la capitale des Flandres est certes prisée des investisseurs, mais elle est en partie victime de son succès, avec la hausse des prix. « Dans le vieux Lille, les prix montent et peuvent parfois dépasser les 6 000 euros le mètre carré, ce qui réduit la rentabilité. Mais certains quartiers de Lille évoluent, notamment avec l’émergence des centres commerciaux de Lillenium en 2020 avec la volonté de la collectivité de coloniser certains quartiers », souligne Manuel Ravier, fondateur d’Investissement-locatif.com.
Selon MeilleursAgents, alors que les prix de l’immobilier à Lille ont augmenté de près de 40 % en 10 ans pour atteindre 3 500 € en moyenne par mètre carré, la rentabilité de la ville a baissé, avec un rendement brut moyen de 5 % à 9 % (avant charges et taxes ). Cependant, selon les quartiers, la ville a un grand potentiel. En revanche, les investisseurs ne doivent pas oublier que la ville a mis en place un plafond des loyers depuis le 1er mars 2020.
Ces autres villes qui ont la cote
Avec 450 000 étudiants étudiant dans la capitale, Paris compte le plus grand nombre d’étudiants en France. Voir l’article : Totem Invest : Faciliter les investissements locatifs et immobiliers sur-mesure. Malgré le prix élevé du mètre carré, les petits studios parisiens peuvent coûter environ 140 000 euros et peuvent réaliser un bénéfice de 4 % justement parce que leur surface moyenne est inférieure à celle des studios régionaux.
Parmi les autres grandes villes étudiantes, citons Bordeaux (marge bénéficiaire 4,25% avec un budget moyen de 130 000 €), Rennes (marge bénéficiaire 4,2% avec un budget moyen de 105 000 €) ou Toulouse (marge bénéficiaire 4,1% avec un budget moyen 125 000 €). ). Le rendement le plus faible de l’étude est Lyon (3,45%), une zone qui a plus souffert que Paris des hausses de prix et des contrôles des loyers depuis le 1er novembre 2021. Le budget d’investissement est également élevé, au moins 140 000 euros, ce qui rend difficile investir dans la location d’étudiants de la capitale gauloise.
« Il est encore temps d’investir dans des logements étudiants, qui seront commercialisés à partir de septembre à la rentrée. Choisir le bon emplacement est important : votre maison doit pouvoir être louée et répondre à la demande locative. La ville choisie doit avoir une forte demande locative et une bonne capacité d’appréciation et même la possibilité de s’autofinancer. Pour cela, il faudra louer une maison meublée pour augmenter le profit », commente Alexandre Fitussi, fondateur de Beanstock.