Il était attendu par de nombreux prêteurs. La récente hausse du taux d’intérêt, taux au-dessus duquel les banques ne prêtent pas d’argent, n’a pas eu l’effet escompté sur certains Français. Les erreurs, en particulier, sur les taux de prêt ont également été relevées.
Banques, courtiers et prêteurs étaient en alerte le 28 septembre lorsque la Banque de France l’a annoncé. Après cela, l’agence a révélé un nouveau taux d’intérêt le 1er octobre, c’est-à-dire la limite maximale autorisée que la banque ne prêtera pas. Le taux est augmenté d’environ un demi-point. Notamment, « 0,48 % pour les prêts des personnes de plus de 20 ans, et 0,43 % pour les moins de 20 ans, portant le nouveau plafond « respectivement à 3,05 et 3,03 % » de certains des comptes dont le plan immobilier est clôturé.
Des taux de crédit immobilier sur la pente ascendante
En théorie, l’augmentation des taux d’intérêt devrait permettre à un plus grand nombre d’emprunteurs d’obtenir plus facilement un prêt hypothécaire. Sauf que c’est loin d’être le cas. A voir aussi : Pont-l’Abbé. L’infirmière devient architecte. Comme cette personne interrogée par MoneyVox, ils sont déçus de voir que les agences en profitent pour régulariser leur situation : « certaines n’ont pas attendu 24 heures pour remonter leurs taux d’emprunt pour atteindre la limite du nouveau taux d’intérêt. En septembre, j’ai s’est vu proposer un taux de 2,03%. Et après deux semaines sans nouvelles, le samedi 1er octobre, mon conseiller m’a appelé pour m’annoncer que le taux nominal a atteint 2,53% et que le TAEG sera de 3,05%. A ses yeux, » prêteurs ont été capturés ».
Pourtant, le Lyonnais de 46 ans et travailleur social au ministère de l’Instruction publique, a demandé un prêt de 150 000 euros remboursable sur 22 ans, et il a eu 30 000 euros. Il n’a donc pas de statut de risque a priori. Même avis pour ce fonctionnaire quadragénaire : « c’est surtout l’assurance emprunteur qui est le facteur limitant ». Bien entendu, le taux d’usure est un taux « global » qui comprend le taux nominal, l’assurance emprunteur et divers frais de dossier. Et dans son cas, même la compagnie d’assurance ne suffira pas à lui accorder un prêt.
De bons dossiers plus à l’abri d’être refusés
Mais si l’augmentation sans précédent du taux d’usure ne donne pas une bouffée d’oxygène fiable aux emprunteurs, c’est aussi en raison de son mode de calcul. Sur le même sujet : Amboise : virée nocturne au conseil municipal. Le taux de portage trimestriel est en fait calculé sur la base de la cote de crédit du trimestre précédent.
analyse Maël Bernier, directeur des interviews et porte-parole de Meilleurtaux.
En effet, les banques qui se financent majoritairement sur les marchés de capitaux doivent faire face à une forte hausse de leurs taux débiteurs. Celles-ci sont passées de 1,30 % en août à environ 2,50 % début octobre.