Thierry Vignal, co-fondateur de la startup Masteos, Proptech spécialisée dans l’investissement locatif, est le lauréat du 2e Proptech Sweet Ladies Award décerné au salon RENT. Il a remporté le prix Proptech Sweet Pépite.
« Je suis très fier et très heureux », commente-t-il. Être récompensé à RENT rend cette remise de prix encore plus solennelle. Cependant, nous ne pouvons pas oublier les 465 personnes qui travaillent pour Masteos sans qui l’entreprise ne serait rien. Ce prix s’adresse indirectement à toutes les personnes qui ont contribué au succès de Masteos.
De 2 à 465 employés en 3 ans
Masteos, un succès, il n’y a rien à dire… Et le choix d’attribuer ce prix à une startup lancée en 2019 ne doit donc rien au hasard… Masteos, c’est bien l’histoire d’une croissance fulgurante. Lire aussi : Les sociétés de gestion de patrimoine à service complet au Canada n’offrent pas de conseils complets, dit J.D. Puissance. La startup est passée de 2 à 465 salariés en 3 ans. Elle a levé plusieurs fonds b (50 millions d’euros) pour accélérer son développement national et international.
Et avec son concept d’offre clé en main, proptech réalise environ 200 ventes par mois. Le chiffre d’affaires devrait atteindre 20 millions d’euros en 2022 (après 6 millions en 2021 et 2 millions en 2020). Cerise sur le gâteau, cette année, Masteos entre dans le Top 10 des startups les plus attractives de France sur Linkedin.
Un goût pour l’entreprenariat
Pourtant, Thierry Vignal n’est pas issu du monde de l’immobilier ou de l’investissement locatif. Ce HEC de 33 ans a débuté sa carrière dans un cabinet d’avocats puis s’est installé à Londres pour faire de la finance. Fin 2018, de retour à Paris, il rencontre Maxime Hanquier, une rencontre qui va tout changer. Ils partagent la même envie d’entreprendre. Pour Maxime, ingénieur, le côté technique, et pour Thierry, le côté immobilier, mais « financé », comme il dit.
« J’avais déjà essayé, à titre personnel, d’investir dans le leasing, précise Thierry Vignal. Cela avait été un parcours du combattant. J’ai dépensé beaucoup d’énergie, j’ai eu beaucoup de déceptions. Je me suis dit : c’est trop compliqué, il faut simplifier et digitaliser. A voir aussi : Web3, blockchain, DeFi : le lexique des cryptomonnaies. Avec Maxime, nous avons cette idée. Nous n’en savions rien. C’est peut-être pour ça que ça a marché. Peut-être qu’avec un nouveau look, nous pouvons mieux changer les choses. 🇧🇷
Thierry Vignal veut faire de Masteos le leader européen de l’investissement locatif
Depuis son lancement, pour se distinguer des acteurs déjà présents sur le marché, Masteos a investi dans la technologie pour simplifier et digitaliser l’expérience utilisateur, mais il a aussi de grandes ambitions. Lire aussi : La banque centrale américaine annonce la plus forte hausse de taux en 28 ans. Elle souhaite se développer rapidement et s’implanter sur le marché européen.
« Viser très, très haut, ça donne au moins une chance d’y arriver, poursuit Thierry Vignal. Et c’est arrivé ! Il faut dire que nous avons eu la chance d’évoluer dans un contexte économique favorable, avec un marché du capital-risque très généreux : grâce à cela, nous avons pu lever des fonds importants. Cela nous a fait gagner du temps ! 🇧🇷
2023 : Focus sur la rénovation énergétique
Pour séduire et rassurer ses clients, Masteos a misé sur le digital, mais a aussi mis l’accent sur la présence sur le terrain. Il ne s’agit pas de proposer des biens à la vente à des investisseurs sans ancrage territorial. Et Masteos va aujourd’hui plus loin. Elle renouvelle systématiquement les propriétés qu’elle propose pour réduire son empreinte carbone. L’entreprise devrait également obtenir le label RGE d’ici la fin de l’année.
« C’est bien de voir un projet évoluer si vite », conclut Thierry Vignal. Mais ce qui me rend vraiment heureux, c’est que Masteos crée autant d’emplois. 🇧🇷