Incendie de la cathédrale de Nantes. Spécialiste en psychiatrie…

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L’audience s’est tenue mercredi 28 décembre dans le cadre de l’incendie de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes. Le tribunal a fait droit à la demande de la défense d’évaluer l’état mental de l’accusé par rapport au procès.

Vêtu d’un coupe-vent rouge, le pyromane présumé de la cathédrale de Nantes a comparu mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel du palais de justice de Nantes.

Dans le but de statuer sur la poursuite du contrôle judiciaire, l’audience avait également pour objet d’entendre la demande de la défense d’une nouvelle expertise psychiatrique en vue du procès du 29 mars 2023.

Le tribunal correctionnel a autorisé le témoignage d’expert sur l’aptitude d’Emmanuel Abayisenge à être jugé. Mais les juges ont refusé d’ordonner un contre-avis sur l’examen psychiatrique réalisé en 2021.

Emanuel Abayiseng, poursuivi pour « humiliation ou destruction du bien d’autrui par des moyens dangereux pour les personnes », encourt actuellement une peine de 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende. Son avocat principal, Quentin Chabert, a souligné des « lacunes » dans l’expertise psychologique existante et a demandé un examen actualisé de l’état mental de son client.

Le tribunal n’a pas accédé à ce souhait, mais a accepté de soumettre Emmanuel Abayiseng à une évaluation pour déterminer s’il est en mesure d’assister au procès et de répondre aux questions des juges.

Le doute est permis vu l’attitude du Rwandais de 41 ans. Très renfermé et sous antidépresseurs le 28 décembre, ses propos se font rares, même à son interprète.

Il a été hospitalisé dans un hôpital psychiatrique pendant un an et demi. Le placement est intervenu après qu’il se soit présenté comme l’auteur du meurtre du curé Olivier Maire à Saint-Laurent-sur-Sèvre le 9 août 2021.