Investissements : 5 conseils pour investir votre argent en période de récession

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Publié le 6 octobre 2022 à 19h58 Source : JT 20:00 Semana

Publié le 6 octobre 2022 à 19h58.

Les Français n’ont jamais eu autant d’argent sur leurs comptes courants.Des comptes non rémunérateurs qui, en période d’inflation, font mécaniquement perdre en pouvoir d’achat.Pour Philippe Crevel, économiste, il vaut mieux « diversifier ses placements » et « oser prendre des risques ».

Les Français n’ont jamais eu autant d’argent sur leurs comptes courants. Ceci pourrez vous intéresser : Belleyme, sauna infrarouge et café bien-être pour une pause bien méritée.

Des impayés qui, en période d’inflation, entraînent mécaniquement une perte de pouvoir d’achat.

Pour Philippe Crevel, économiste, il vaut mieux « diversifier ses investissements » et « oser prendre des risques ».

Jamais les Français n’ont eu autant de liquidités sur leurs comptes bancaires. En cause, l’angoisse liée à une période d’incertitude géopolitique et économique, conjuguée à la sortie de crise sanitaire, période durant laquelle les familles ont épargné massivement. Résultat : ils se retrouvent avec des comptes courants remplis à un niveau record. Plus de 540 milliards d’euros, selon les dernières estimations de la Banque de France.

Mais alors que l’inflation devrait atteindre 6 % en un an, ceux qui laissent « dormir » leur argent sur leurs comptes courants impayés voient leur pouvoir d’achat s’éroder progressivement. A cette période, les livrets réglementés ont également la cote, comme le livret A et le livret développement durable. « Les Français privilégient aujourd’hui la liquidité et, donc, les placements sûrs et à court terme », confirme Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, à TF1info.

En période d’inflation et de crise, il faut pourtant « diversifier les investissements », estime l’économiste, selon qui « il faut aussi oser prendre des risques ». Voici ses conseils pour investir votre argent en cette rentrée incertaine.

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« C’est le moment de placer son argent en Bourse »

Ce premier conseil peut sembler « contre-intuitif », reconnaît Philippe Crevel. Mais alors que « la bourse a fortement chuté », c’est « maintenant le moment de mettre votre argent en bourse ». S’il y a encore des risques de baisse de la Bourse, il vaut mieux acheter aujourd’hui qu’il y a six mois, quand le CAC40 était au-dessus des 7. Lire aussi : Des chercheurs trouvent un moyen d’aider les adolescents à mieux dormir.000 points, dit-il. « Evidemment, nous sommes ici avec un objectif d’investissement à moyen et long terme », précise l’économiste, qui prédit une « amélioration de la situation économique d’ici fin 2023 ».

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Philippe Crevel note un « manque de cohérence » avec les désirs contemporains. « Aujourd’hui, on aimerait que plus d’entreprises en France produisent du ‘Made in France’, voire une transition énergétique », explique-t-il. « Cependant, tant qu’il y a des liquidités, nous ne sommes pas nécessairement prêts à lancer des actions en bourse pour financer ces domaines. »

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« L’immobilier reste attractif »

Si la hausse des taux d’emprunt peut rendre difficile une acquisition pour certaines familles, l’immobilier reste un placement privilégié. Avec « plus d’un million de transactions par an, l’immobilier reste attractif », révèle Philippe Crevel. « Les prix, même s’ils augmentent moins vite, continuent d’évoluer sur le dernier trimestre », justifie-t-il. Voir l’article : CBD : Cannabis légal en France et en Europe — YubiGeek. Une attractivité qui n’est pourtant pas infaillible, rappelle le spécialiste. « Si les taux devaient augmenter fortement, il y aurait un risque à long terme. »

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Les SCPI et autres « bons plans » d’épargne

Quant aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), en vogue ces dernières années en raison de leurs rendements attractifs (de l’ordre de 4 à 5 %), Philippe Crevel les voit comme un « investissement de long terme intéressant pour de nombreux épargnants, car peut être présentée dans une assurance-vie, par exemple ». Elle alerte toutefois sur les « coûts de gestion importants » liés à cet investissement « qui peuvent réduire sa rentabilité », ainsi que sur le type de SCPI. « Il vaut mieux avoir une SCPI diversifiée, avec des entrepôts et des bons offices, que des logements ou des commerces qui souffrent un peu plus actuellement », illustre-t-il.

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Pour les revenus les plus modestes, non imposables (avec un revenu fiscal de référence inférieur à 21 000 euros), il existe le livret d’épargne populaire. « Sa rémunération, de 4,6 %, est imbattable », plaide l’économiste, qui incite fortement ceux qui le peuvent à y investir leur argent. Autre « bon plan », selon lui : l’épargne retraite. Un investissement qui pourrait être intéressant « à l’heure où il y a des problèmes de financement des retraites et qui permet aussi des déductions fiscales ».

Le Livret A, « mieux que rien »

Dans l’ordre d’investissement, le Livret A arrive en troisième position, derrière l’immobilier et l’assurance-vie. En période d’inflation, ce playbook régulé a toujours la cote : 23 milliards d’euros supplémentaires y ont été déposés depuis début 2022. Passé à un taux de rendement de 2 %, « c’est mieux que rien », juge Philippe Crevel. Appartement ? Comme son taux est inférieur à l’inflation, « cela signifie que le pouvoir d’achat de votre épargne ne suit pas le panier du consommateur », développe le spécialiste. Comparé aux autres types de placements actuels, le Livret A est pourtant « plutôt bien rémunéré », précise-t-il.

Pas de ruée vers l’or… ni les cryptos

Longtemps considéré comme une valeur refuge en période d’inflation, « l’or est désormais un placement secondaire », rappelle Philippe Crevel. Si son prix avait augmenté au moment de la crise sanitaire, il stagne depuis le début de la guerre en Ukraine, « ce qui prouve qu’il n’y a pas de ruée vers l’or », ajoute l’expert, qui déconseille de l’acheter ailleurs, la valeur de l’or étant « purement spéculatif » et ne portant intérêt que s’il augmente.

L’économiste prend la même position sur les crypto-monnaies, qu’il considère comme « l’or des temps modernes ». Un investissement « qui ne produit aucun rendement, intérêt ou dividende ». Si cette pièce a connu un « marché très spéculatif jusqu’en 2021, ces cryptos sont aujourd’hui en chute libre, avec moins d’acteurs sur le marché », décrypte-t-il. « C’est une jungle. Il y a généralement plus de perdants que de gagnants. »

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