A partir de ce jeudi 1er décembre, les urgences de l’hôpital d’Issoudun n’acceptent plus de nouveaux patients à partir de 19 heures. Le personnel a ensuite jusqu’à 20h30. répartir les patients dans plusieurs hôpitaux voisins, Bourges, Vierzon et Châteauroux. L’urgence ferme ses portes tous les soirs en décembre entre 20h30 et 20h30.
Au 1er décembre, sur les cinq postes d’infirmières requis par l’état d’urgence, seuls deux étaient pourvus. Et la situation s’aggrave le 1er janvier 2023, car seule une infirmière sur cinq sera de garde d’ici là.
Déficit d’infirmiers et de médecins
Même problème avec les médecins. Il en manque trois pour faire fonctionner le service. Voir l’article : Cigarette électronique : pourquoi les jeunes sont-ils si attirants ?. Les pénuries de personnel ont obligé les hôpitaux à fermer les urgences le soir et si de nouveaux emplois ne se présentent pas rapidement, les fermetures pourraient se poursuivre jusqu’en janvier.
« Ce n’est pas une question de budget »
Le problème n’est pas l’argent mais le candidat. « Ce n’est pas une question de budget, explique Marc Kugelstadt, directeur de l’hôpital d’Issoudun. Même si j’ai un budget, je n’ai pas les moyens. A voir aussi : Santé. Huit conseils pour un cœur en bonne santé. Et malheureusement les infirmières ne peuvent pas le faire en quelques semaines. Soit de nouvelles infirmières s’appliquera à nous, ou nous devons nous adapter. » Le Berry est considéré comme une zone désertique médicale
, qui n’a pas attiré beaucoup de candidats pour le poste vacant.
Marc Kugelstadt a défendu une meilleure coordination départementale en matière de santé, qui s’étendrait au Berry puisqu’Issoudun c’est Bourges, Vierzon et Châteauroux. « Il y a quelque chose à faire en matière de coordination et d’adaptation entre les départements du Cher et de l’Indre, pour essayer de rassembler des moyens, en matière de transports sanitaires et de coordination médicale, qui sont à mon sens les deux axes prioritaires de la coordination interministérielle. plus simplement centré sur chaque service détermine le directeur de l’hôpital d’Issoudun. Je pense que l’Indre et le Cher rencontrent plus ou moins les mêmes difficultés et donc bénéficieront d’une coordination.