Jeunes entrepreneurs… pourquoi ne pas partir en Erasmus ?

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Les établissements optent également pour l’engagement, avec des mesures récentes comme le plan de relance européen mais surtout un programme spécifiquement destiné aux jeunes entrepreneurs : Erasmus for Young Entrepreneurs (EYE).

Un programme de reconnaissance à dimension européenne

Le programme EYE est un programme d’échange transfrontalier dans un large éventail de pays participants, soutenu par l’Union et la Commission européenne. Il s’adresse à la fois aux jeunes entrepreneurs qui envisagent un projet de création d’entreprise ou qui ont entamé cette démarche, mais aussi aux entrepreneurs plus expérimentés, à la tête d’une entreprise performante et qui souhaitent transmettre leur savoir à travers une expérience humaine et internationale. A voir aussi : Créer ou transmettre une entreprise artisanale : une simple formalité auprès du CMA. L’objectif du programme est d’associer ces deux types de participants, en binôme et sous forme de mentorat, pour une durée pouvant varier de 1 à 6 mois.

Avec plus de 45 pays impliqués (UE et pays partenaires), déjà plus de 10 000 échanges réalisés et deux fois plus de candidatures, Erasmus pour jeunes entrepreneurs réunit tout ce dont vous avez besoin pour mener une première expérience entrepreneuriale et internationale haute en couleurs. . A travers cet échange culturel et professionnel, l’entrepreneur novice se voit offrir l’opportunité d’apprendre auprès d’un entrepreneur expérimenté, qui lui apporte son expérience et ses compétences pour le lancement de son projet ou la gestion d’un projet qui naît encore. Parallèlement, le mentor, souvent dirigeant d’une PME dans un autre pays, bénéficiera également d’une vision plus fraîche de son propre business, avec la possibilité de s’ouvrir à de nouveaux marchés ou d’envisager des partenariats internationaux…

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Plutôt hôte ou globe-trotter ?

En ce qui concerne les nouveaux entrepreneurs, un certain nombre de conditions doivent être vérifiées pour espérer participer à cette expérience. Sur le même sujet : Daf : un pilier essentiel de la création de valeur face à l’incertitude…. Il est nécessaire de:

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Au vu du nombre important de candidatures ces derniers temps, vous devez donc être en mesure de défendre la pertinence de votre projet et votre grande motivation, notamment au travers d’une lettre de motivation bien précise. Il est conseillé d’accompagner votre candidature d’un maximum de pièces justificatives afin de démontrer la maturité de votre projet. Il est également nécessaire de maîtriser la langue du pays d’accueil cible, qui sera évaluée avant le départ. Enfin, le plan d’affaires doit être réaliste et être soutenu avec détermination par son dirigeant, qui sera évalué à son retour au travers d’un rapport visant à résumer les tâches et les compétences acquises.

Pour les entrepreneurs expérimentés qui jouent un rôle de conseil, il y a aussi quelques conditions :

En plus de pouvoir améliorer ses compétences linguistiques, le mentor pourra travailler dans une nouvelle dynamique avec l’entrepreneur mentoré qui pourra les aider dans leur entreprise. Il veillera notamment à enrichir les compétences apportées et assurera une relation de travail solide avec le nouvel entrepreneur pour l’aider à créer une entreprise viable. Ces responsabilités passent par la signature d’un papier de qualité qui définit les modalités et les objectifs de l’échange accompagné d’un planning et la réalisation d’un rapport en fin de séjour.

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Bien plus qu’un simple dispositif linguistique

Outre la dimension culturelle que porte le projet, le programme vise à favoriser l’apprentissage de compétences managériales et entrepreneuriales pour les jeunes entrepreneurs comme la recherche de financement et la création d’entreprise, mais il couvre des objectifs plus larges que d’autres. En effet, il participe à la volonté de fédérer un réseau européen d’entreprises transnationales et de favoriser l’internalisation des PME en les ouvrant à de nouveaux marchés européens. Ceci pourrez vous intéresser : ▷ Google Analytics & RGPD : 5 étapes pour se mettre en conformité. Dans une dynamique de création d’emplois, ce dispositif est donc particulièrement intéressant à la fois pour les novices qui souhaitent apprendre les bases de l’entrepreneuriat mais aussi pour les chefs d’entreprises d’accueil.

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En revanche, la candidature se fait directement sur le site officiel du programme. L’inscription regroupe plusieurs étapes comme la constitution d’un dossier (CV détaillé, business plan réussi, lettre de projet motivé, formulaire en ligne, etc.) suivie d’une phase de contact avec un entrepreneur étranger en cas d’acceptation. S’en suivra la signature d’une convention tripartite pour les jeunes entrepreneurs, qui seront encadrés durant le séjour par un point de contact local, choisi à ce stade. A l’issue de l’expérience, un bilan sera demandé aux deux entrepreneurs concernés, afin de prendre en compte les compétences et connaissances transmises.

D’autant plus qu’il est possible d’obtenir une aide financière, sous forme de bourse, pour participer au programme en tant que jeune entrepreneur. D’une valeur qui varie entre 500 et 1000 euros par mois, cette aide complète les besoins de l’entrepreneur en termes de transport et de frais de subsistance pendant son séjour. Cette indemnité est versée par le point local choisi lors de l’inscription après signature d’une convention et doit être remboursée en partie si au final les frais sont inférieurs à la somme perçue, en termes de trop perçu.

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