Alors que la billetterie des Jeux Olympiques doit ouvrir fin 2022, il reste encore beaucoup de temps pour faire le plein d’offres.
Pour les propriétaires parisiens, les Jeux olympiques et paralympiques qui auront lieu en 2024 dans la capitale peuvent être une source de revenus intéressante. C’est en tout cas un constat fait lors d’événements internationaux où les prix des loyers augmentent. Aussi, lors des JO de Rio en 2016, la ville avait vu affluer un demi-million de touristes, faisant peser des loyers Airbnb autour de 185 dollars, rappelle Les Echos. A Londres, il y a quatre ans pour le même événement sportif, c’était 401 euros en moyenne.
« Généralement dix-huit mois avant l’événement que les économies sont réalisées et le retour des demandes de dernière minute », explique l’expert au média. Pas de panique, il est encore temps de l’arrêter. En effet, l’ouverture de la billetterie des Jeux est prévue fin 2022. Le programme de vente s’étalera ensuite courant 2023, au gré des recherches successives. Il reste encore assez de temps pour déposer son cadeau. Pour le moment, il n’est pas possible de dire si la mairie de Paris agira en prenant des mesures particulières pour éviter la surpopulation.
Les règles à connaître
Il faut donc connaître quelques règles. Pour l’instant, dans la capitale, il est précisé que : « Les propriétaires de leur résidence principale sont les seuls à pouvoir louer dans les 120 jours par an après dépôt de l’avis de visite en ligne. S’ils sont locataires de leur résidence principale, ils sont également autorisés à louer mais avec un accord écrit avec leur propriétaire. Ceci pourrez vous intéresser : Airbnb élargit son offre d’assurance.« Il faudra vérifier au préalable que le règlement coopératif n’interdise pas cette activité », précise Stanislas Couteaux, copropriétaire de Book-A-Flat. Si la résidence ne respecte pas cette condition, il est interdit de la louer à court terme, sauf autorisation spéciale, auquel cas il faudra changer l’usage de la résidence en zone commerciale et payer les charges .
En cas de contrôle, « le propriétaire devra s’acquitter d’une amende de 50.000 euros et payer une astreinte pouvant aller jusqu’à mille dollars par jour et par mètre carré jusqu’à ce qu’il soit fait », ajoute la Mairie de Paris. D’autres villes françaises comme Nice, Lyon et Bordeaux, où se dérouleront d’autres événements, ont également pris des mesures similaires.
Du monde à loger pendant les Jeux Olympiques
Parmi les solutions proposées par les experts, louer sa résidence au printemps ou à l’été 2023 avec un loyer de courte durée, de un à dix mois. « Ce sera un moyen de contrôler le locataire avant l’heure des JO », loue Martin Menez, président-fondateur de Bevouac. A voir aussi : Airbnb : êtes-vous couvert en cas de sinistre ?. Alexis Alban, directeur général adjoint de Lodgis, a constaté la violation de l’arrêt de la Cour de cassation du 18 février 2021. Celui-ci examine que « le fait de louer, plus d’une fois ou un mois dans la même année, des lieux préparés pour une durée inférieure à un an, comme la location à la nuit, à la semaine ou au mois, à des clients temporaires en somme, elle constitue un changement d’usage des locaux destinés à l’habitation, et donc une autorisation ». « Considérant que ce jugement utilise le mot « plus d’une fois », il est possible de louer une seule fois et exclusivement en 2024 et c’est tout à fait légal », précise le second.
Il y aura sûrement des gens à vivre. « Nous avons aménagé plus de 40 000 chambres dans chaque ville, dans des hôtels, hébergements, auberges et autres hébergeurs professionnels. Si cela ne suffit pas, nous chercherons occasionnellement d’autres offres. Mais rien n’est sûr », explique le CIO. Pour attirer les visiteurs, le jeune doit formuler des demandes de qualité (décoration, équipements, services, etc.). Enfin, il est recommandé de souscrire une assurance responsabilité civile.