Journal d’un expatrié #1 : 5 choses qui m’ont surpris à mon arrivée à Lyon

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Depuis janvier 2022, Tifaine pose ses valises dans une belle et majestueuse ville. devine où? Oui, oui, LYON ! Elle adore en faire des boîtes, mais surtout elle aime tenir des petits journaux à partager avec les lecteurs (donc pas si intimes) dans lesquels elle raconte ses aventures depuis son déménagement dans une nouvelle ville. Aujourd’hui, elle énumère 5 faits qui l’ont marquée après son arrivée dans l’ancienne capitale des Gaules.

1. Lyon, capitale de l’ésotérisme

Je suis une soi-disant « sorcière ». C’est du moins ainsi que mes proches aiment m’appeler ! Très porté sur les énergies, la « spiritualité » au sens le plus large du terme, l’astrologie (pas de commentaire… Si tu calomnies, ma boule de cristal me le dira et je t’envoûterai. Je plaisante… Ou non. Non, je plaisante en fait.*), bref, sans en faire tout un plat ni maudire, le sujet m’intéresse. Avant de ranger mes valises pour de bon, je suis déjà venu à l’hiver 2021 pour tâter le terrain. A voir aussi : Quelles sont les limites du co-sleeping ?. Dès mon arrivée à Lyon, j’ai remarqué l’omniprésence des bâtiments à connotation religieuse et/ou à intérêt occulte. Eglises, cathédrales, cryptes, catacombes, tombeaux, le grand « Merci Marie » sur la colline de Fourvière, je continue… Personnellement, c’est une des premières choses qui m’a marqué dans l’ambiance lyonnaise. J’ai donc décidé de faire quelques recherches supplémentaires et voici ce que j’ai trouvé. Une liste non exhaustive (le sujet mérite un long article !) :

– Lyon est la capitale de l’ésotérisme, de la bizarrerie et de la « magie » !! – Près de Lyon, il y a la plus grande statue de France, une des plus grandes statues d’Europe, qui représente la Vierge Marie ! Vous pourrez profiter d’une vue magnifique sur la métropole lyonnaise. Pour en rajouter : Saint-Romain-au-Mont-d’Or tout proche abrite un ancien relais de poste du XVIIe siècle, aujourd’hui musée, sobrement intitulé « Demeure du Chaos » ! – La légende raconte que, grâce à une intervention divine, la Vierge Marie aurait sauvé Lyon de la peste. Pour la remercier, les Lyonnais allumaient des bougies à leurs fenêtres… Ça ne vous rappelle pas une fête ? – Il existe un musée confidentiel au Grand Lyon : la Collection Criminalistique. On y trouve des squelettes de bagnards, plus de 1 300 pièces historiques qui reconstituent l’histoire de la médecine légale, des armes surprenantes… Quelle bonne nuit de sommeil ! – On trouve des traces de rituels, d’attraits pour l’alchimie dès les années 1770, notamment dans la franc-maçonnerie. Tout un groupe de francs-maçons était impliqué dans des formes de spiritisme. Un enfant nommé « Dove » a même servi de médium ! A la fin du 20ème siècle, Lyon devient un vivier d’occultistes, de gnostiques, de spiritualistes… Et un bonus qui devrait vous plaire : le vin était déjà très vénéré ! – Dans l’article Visiter Lyon on peut lire : « Les arêtes de poisson sont un secret de Lyon que la ville préfère oublier. La ville de Lyon ne veut même pas en parler. » Si cela ne prouve pas le titre de « Capitale du Bizarre » de Lyon, encore plus ! ! Le mystère des arêtes de poisson reste entier. De son vrai nom « Galeries souterraines de la Balme-Saint Clair » ou « Réseau des fantasmes », ce réseau souterrain est peu documenté et j’ai envie de vous en laisser !

Pas étonnant qu’il soit facile de sentir qu’il se passe quelque chose de mystique dans l’air de Lyon…

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2. Les ruelles secrètes et les cours d’immeubles cachées 

Je parle bien sûr de traboules dont je n’avais jamais entendu parler avant d’emménager, mais plus généralement de petits raccourcis à travers les immeubles et les cours. Le grand enfant en moi voit Lyon comme un très grand terrain de jeu pour se perdre, se repérer, découvrir d’autres lieux à la Narnia : « Où vais-je finir si j’ouvre cette porte ?! ». » … Très spécifique à la ville. J’ai tout de suite été plongée dans l’histoire des trabula, depuis l’origine de leur nom (du latin « Transambulare », qui signifie traverser. Ceci pourrez vous intéresser : Les Galeries Lafayette investissent dans le bien-être – Image… Cool, non ?!), en passant par leur fonction originelle, jusqu’à une esthétique très singulière. Si, comme moi, vous n’êtes pas de la région et que les traboules sont encore un concept un peu flou, voici un petit point culminant culturel :

Certaines trabules datent de la Renaissance, mais les premières ont été construites au IVe siècle et servaient principalement à l’approvisionnement en eau. Depuis le 19ème siècle, ils ont fait leurs preuves dans le commerce textile, facilitant les passages rapides et couverts. Voici un article où nous vous en dirons plus !

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3. Les appellations dans la gastronomie lyonnaise

Bouchons Lyonnais (restaurants traditionnels), cervelle de canut (spécialité fromagère typique, comme sur la photo. Avant de voir à quoi ça ressemble vraiment, toutes les « scies » m’ont traversé la tête), Jésus de Lyon (oui, Lyonnais et Lyonnezy sais, on a dit du saucisson. Qu’est-ce que j’ai dit au premier point ?), le tablier de sapeur (appelé à l’origine « tablier de Gnafron » ou « chapeau en nid d’abeille »… En gros, c’est une « recette à base de deux-gras de veau aux fraises ou bonnet.Tous les noms sont uniques. Lire aussi : Disneyland Paris : Réservations limitées, abonnés déçus… Quoi de neuf avec les pass annuels ?.), Coussin de Lyon (spoiler : c’est du chocolat), Grattons (constitué de confits gras au gras), Bunnes (sorte de beignet. Le nom est juste rigolo.) Bref, faut-il que je discuter de ça ? Allez, j’ajoute que ma surprise a été tout aussi grande, de la manière la plus agréable, lorsque j’ai goûté mon premier Bouchon Lyonnais.

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4. La place dégagée de Bellecour 

Avec un tel nom et du fait de sa notoriété à Lyon, je m’attendais… à une belle cour. Le libellé est bavard, disons que je m’attendais à une place spacieuse, très animée, avec peu de statues ou d’éléments notables, des décors reconnaissables, des projecteurs, des bars/restaurants en bordure, un peu comme la place Stanislas de Nancy pour les connaisseurs, ou plus simplement la place des Terreaux. J’ai été très surpris par son aspect plutôt « carré », aérien, bien qu’il y ait encore quelques éléments cités précédemment. Disons comme un film tiré d’un livre que j’ai lu, je ne l’ai pas forcément fait devant moi. Cependant, cela ne change rien au fait qu’il est très beau et agréable, il fait bon y souffler après une balade dans Bellecour aux heures de pointe !

5. L’architecture et la conception de la ville 

Sans plus tarder, je vais droit au but : LES CLIMPETTES ! Quand je suis arrivé à Lyon je n’avais TOUS aucune idée que Lyon a autant d’escaliers, de pentes, d’allées, de zones en hauteur où il faut parfois prendre le téléphérique (du moins quand on n’a pas envie de marcher). Quel plaisir ce fut pour moi de faire dupliquer les clés de mon appartement par un serrurier situé dans les pièces les plus hautes des plus hautes tours de la Croix Rousse. J’ai découvert plus tard qu’il y en avait plus près de chez moi, mais je suis un cas désespéré. J’ai donc suivi sagement mon GPS avant de toucher le fond de ce qui s’est avéré être une épopée délicate. De nature, je suis mi-sportif mi-paresseux, parfait dans le milieu. Je me parle, mais j’ai mes jours. Par exemple, ce jour-là, je n’étais pas préparé mentalement. Je m’aventurais dans le parfait inconnu ! J’ai beaucoup ri. Je sais depuis. Mais je ne savais pas alors. Fourvière, la Presqu’Île, autant de parties que je trouve aussi très originales au niveau de leur configuration. Quant à l’architecture, je crois qu’elle allie tradition et modernisme, et bien sûr pour conclure : j’ai été amusé de découvrir plusieurs églises dans des lieux inattendus, situés dans des ruelles inattendues au milieu d’immeubles et d’édifices sans appartenance religieuse !

Alors, à la prochaine fois pour de nouvelles aventures dans le carnet d’expat ?!

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