La colère monte chez les kinésithérapeutes de Samarie, qui réclament…

Written By Sara Rosso

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La colère monte chez les kinésithérapeutes libéraux de la Somme. Environ 200 professionnels et étudiants ont déjà rejoint un collectif national « Négociations kinésithérapie : tous concernés » pour dénoncer une rémunération au service qui n’augmente pas. Au niveau national, 12 000 professionnels libéraux sont mobilisés. Lors des négociations, l’Assurance maladie a proposé aux kinésithérapeutes une majoration d’un euro par prestation en 2023, puis un euro supplémentaire en 2025 : les kinésithérapeutes ont refusé, car ils demandaient une majoration en ligne avec l’inflation.

« Beaucoup de kinés envisagent d’abandonner leur métier »

Chaque kinésithérapeute est rémunéré 16,13 euros brut pour une prestation classique, qui dure une demi-heure pour un patient. David Klapsia, kinésithérapeute à Crécy-en-Ponthieu et coordinateur dans la Somme du collectif « Négociations kinésithérapie, tous concernés » explique que ce montant n’a pas bougé depuis dix ans : « L’assurance-maladie a proposé une augmentation d’un euro par prestation en 2023. , puis un euro de plus en 2025. Nous avons rejeté cette modification : les négociations sont désormais closes pour cinq ans, ce qui signifie pas d’augmentation de salaire pour ensuite », explique le kinésithérapeute. Le collectif espère une réouverture des discussions avec Medicare.

« Nous ne demandons pas de doubler nos revenus, mais seulement le minimum, c’est-à-dire une augmentation en ligne avec l’inflation », explique David Klapsia. Lire aussi : Comment trouver une assurance habitation qui répond à vos besoins ?. Le Samarien décrit des kinésithérapeutes « qui pour beaucoup pensent à abandonner le travail, quand ils voient qu’il faut travailler plus alors que nos semaines font déjà 50 heures ».

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« Moins d’écoute pour les patients, des soins plus longs »

L’une des conséquences directes, selon les kinésithérapeutes, est le fait que les malades souffrent aussi de la situation : « On fait un travail de contact, où les gens nous parlent de leur santé pendant une demi-heure, en cherchant des conseils, explique David Klapsia. On risque de voir des traitements plus courts, ou de prendre plus de personnes en même temps, donc on jongle entre les patients. Voir l’article : Wedrivit : l’Airbnb des voitures anciennes ?. Et dans ce cas, cela veut dire une rééducation qui va durer plus longtemps », ajoute le praticien.

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Autre possibilité, « c’est qu’on doive peut-être demander au patient une contribution** qui ne sera pas remboursée*, précise David Klapsia. Car en ce moment, le patient est remboursé à 100% de nos consultations, car il n’a pas besoin de accomplir. ce que nous gagnons.

Les physiothérapeutes, pour la plupart non syndiqués, espèrent donc regrouper le plus de professionnels possible dans ce collectif; ensuite, ce seront les syndicats qui décideront d’éventuelles mobilisations ou manifestations.

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