En France, les engins de transport personnels motorisés (EDPM) ne manquent pas. Il y a quelque chose pour chacun. La draisienne électrique est sur la liste sauf que, contrairement aux autres, son usage sur la voie publique n’est pas encore autorisé. Une époque révolue depuis que les législateurs ont donné leur feu vert.
Ces dernières années, les souscriptions aux scooters électriques et autres souscriptions d’assurances de transport personnel motorisé ont gagné du terrain, d’autant plus que l’utilisation des overboard, Segways, trottinettes et planches à roulettes électriques est légalement autorisée.
Et le phénomène aurait tendance à s’amplifier maintenant qu’une autre catégorie de ces EPDM a été intégrée au code de la route plus de deux ans après les anciennes, en référence à la draisienne électrique.
Une opportunité commerciale pour la startup suédoise Vässla Bike, qui en a profité pour se positionner sur le marché tricolore en utilisant la Ville Lumière comme porte d’entrée.
Une nouvelle catégorie s’ajoute à la liste

Pour mémoire, depuis maintenant deux ans et demi, la circulation des overboards, skateboards électriques, Segways et trottinettes sur la voie publique est légalisée. Lire aussi : Annulations et retards de vols cet été : cinq conseils pour planifier un voyage. Pourtant, des associations ou organismes comme l’UFC-Que Choisir n’ont cessé de constater que les vélos électriques équilibrants sillonnent aussi les rues.
Une situation qui se produit, même si théoriquement, ce type d’EPDM faisant penser à un mini-scooter, un vélo sans pédales ou encore un scooter avec siège ne peut circuler que sur des voies privées. Une manière de dire que jusqu’à présent, ceux qui utilisent ce type de véhicule de la catégorie des « cyclomoteurs légers » pour se déplacer sur la voie publique roulent dans l’illégalité.
Mais pas plus, puisque des décisions ont été prises d’inscrire ce moyen de transport dans la liste des EDPM autorisées, notamment grâce à un arrêté publié en janvier 2022. Lequel stipule que désormais le vélo d’équilibre électrique peut évoluer sur les pistes cyclables et sur routes à condition que :
Une aubaine pour Vässla Bike

Le vélo d’équilibre électrique. Lire aussi : Voici comment économiser lors de votre prochain voyage chez CAA-Québec. Autant dire que c’est Vässla Bike qui est à l’origine de ce modèle atypique qui circule en Suède depuis 2017 et qui a été créé par l’ingénieur Rickard Bröms dans le but de :
Tout cela pour dire que l’usage de cet EDPM est légalisé depuis des années sur la voie publique suédoise, mais aussi à Madrid, Berlin et Stockholm, mettant en avant ses principaux avantages :
Les mêmes atouts que Vässla Bike veut utiliser pour séduire les Français. Précisément à la suite de ce décret, cette startup suédoise a jugé opportun de se positionner sur le marché français en choisissant le capital pour ses premiers pas, comme l’a annoncé Mar Pallas, directeur régional de la marque, précisant que :
Et de préciser la vraie raison de ce choix :
Ainsi, la Ville Lumière sert de portail à cette entreprise de e-commerce devenue une entreprise de services qui ambitionne de se développer dans d’autres métropoles dans la mesure où sa croissance est positive.
En ce sens, il faut également noter que ses fondateurs cherchent à optimiser leurs possibilités en misant sur une formule mode en mobilité pour séduire les Parisiens. L’abonnement mensuel ou semestriel qui comprend une assurance trottinette électrique, la livraison, un cadenas, un casque ainsi qu’une garantie changement ou réparation en cas de perte ou de détérioration.