Ce type de cartographie des sols peut améliorer l’efficacité de l’utilisation des engrais et contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition.
« Cette contribution arrive à point nommé et nous permet d’accroître l’utilisation de la cartographie des sols dans les zones où elle est le plus nécessaire et où nous constatons une réduction de l’utilisation des engrais en raison de la hausse des prix », a déclaré le directeur général d’id-FAO, QU Dongyu, dans un déclaration.
« En comprenant les nutriments dont nos sols et nos cultures ont besoin, nous réduisons les déchets lorsque nous appliquons des engrais et augmentons leur efficacité », a déclaré le chef de la FAO.
La représentante permanente des États-Unis auprès de la FAO et des agences des Nations Unies basées à Rome, Cindy McCain, a annoncé cette contribution lors d’une visite de terrain d’une semaine au Guatemala et au Honduras.
Le pari d’améliorer les cartes des sols existantes au Guatemala et au Honduras

Plus largement, les fonds répondront à ce que Washington a appelé une crise alimentaire mondiale sans précédent. Voir l’article : Marché des soupes en conserve 2020 avec analyse d’impact (Covid-19) : dernière analyse des tendances de croissance et prévisions 2027 – Androidfun.fr. Il s’agit également de répondre aux besoins immédiats et à long terme auxquels de nombreux pays sont confrontés en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires et des engrais.
Le financement servira principalement à effectuer une cartographie ciblée des éléments nutritifs du sol.
L’objectif est de systématiser et d’améliorer les cartes pédologiques existantes au Guatemala et au Honduras, ainsi que dans d’autres pays d’Amérique centrale et d’Afrique subsaharienne. Dans ces domaines, la FAO a de l’expérience dans la numérisation des cartes pédologiques, qui ont des effets positifs rapides sur le rendement et la durabilité des cultures.
Les effets de la crise climatique, tels que les sécheresses fréquentes, les inondations et les températures élevées, mettent également en danger la sécurité alimentaire et la nutrition. La gestion durable des sols pour accroître la résilience et s’adapter à ces changements est essentielle et doit être basée sur des décisions éclairées et une surveillance continue de la santé des sols.
La FAO a déjà soutenu un projet pionnier en Éthiopie

La FAO a déjà soutenu la croissance d’un projet pionnier en Éthiopie, où l’agriculture – presque entièrement pratiquée par de petits agriculteurs – représente 40% de l’activité économique à valeur ajoutée et emploie plus de 80% de la population. Ceci pourrez vous intéresser : Manger cet aliment tous les jours vous aidera à perdre du poids de manière saine.
Ce projet a utilisé des technologies numériques de cartographie des éléments nutritifs du sol pour générer des informations opportunes, notamment sur la manière d’optimiser l’utilisation des engrais. Il a donc permis d’augmenter le rendement et la disponibilité de céréales de haute qualité dans le pays.
Au Guatemala et au Honduras, environ une personne sur six souffre d’un manque de nutrition et près de la moitié n’ont pas les moyens d’avoir une alimentation saine, selon le dernier rapport de la FAO sur l’état de l’insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde.
Environ un tiers des terres arables d’Amérique centrale sont recouvertes de sols dégradés, ce qui correspond à la moyenne mondiale.
Il en résulte une pression migratoire constante vers l’extérieur, des zones rurales vers les villes et des villes vers les pays étrangers. La pauvreté et la vulnérabilité aux catastrophes détruisant les moyens de subsistance sont particulièrement intenses dans le couloir sec d’Amérique centrale, qui abrite 10 millions de personnes, ce qui en fait une cible de choix pour les initiatives de renforcement de la résilience qui seront soutenues par les cartes des sols.