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Les chemins de la praxis: Fondements ontologiques du marxisme
Si l’on pouvait qualifier de prudence sioux le contenu de la feuille de route annoncée par Olivier Dussopt concernant France Travail (voir Prudence de sioux Olivier Dussopt pour aller à France Travail) et la réforme du RSA (voir Prudence de sioux d’Olivier Dussopt pour aller à France Travail ) on ne peut pas utiliser le même qualificatif pour l’item Développer l’assurance chômage
On est ici plus près du mensonge que de la prudence en présentant l’action de prorogation des règles actuelles de l’assurance-chômage jusqu’à fin 2023. Il ne s’agit en aucun cas d’une prorogation car le projet de loi déposé à l’Assemblée nationale prévoit, comme l’a précisé le Conseil d’État , qu’en aucun cas il ne s’agit d’une extension en écrivant que « La proposition ne comporte effectivement aucune restriction directe ou indirecte sur l’objet ou dans les dispositions du futur règlement » (voir Le gouvernement demande les pleins pouvoirs pour réformer, lui-même, l’assurance-chômage )
Par ailleurs, dans la feuille de route, l’affirmation de l’élargissement est complétée par une indication qui montre clairement qu’il ne s’agit en aucun cas d’un simple élargissement « les ajustant pour être plus réactifs à la situation et à la situation sur le marché du travail, en concertation avec les partenaires sociaux ».
C’est certainement une habitude d’essayer d’utiliser une communication intelligente pour camoufler vos véritables intentions en matière de réforme de l’assurance-chômage. Olivier Dussopt semble reprendre la mauvaise pratique de Muriel Pénicaud qui avait un jour présenté la réforme de l’assurance-chômage : une communication gouvernementale qui ne convainc pas grand monde et remet en cause la crédibilité du plan anti-pauvreté