« C’est une petite victoire, mais une victoire quand même » réagit Pierre-Yves Normand, président de l’association Bretagne Chanvre Développement (ABCD) depuis 2001, « car la vente de produits est autorisée mais maintenant il faut libérer les commerces dangereux et insalubres et magasins appropriés (tisanes ou huiles).
Des débouchés exceptionnels

Le Quimpérois se bat depuis plus de 20 ans pour l’utilisation massive du chanvre et son développement local. Ceci pourrez vous intéresser : Le Portugal cible les producteurs de chanvre. Il estime que l’importation de ces produits, difficilement traçables, a engendré un chiffre d’affaires d’environ 100 millions d’euros : « On a développé la paille, l’isolant, les graines, la nourriture et on manquait de roquette, l’usage de la fleur qu’on envisageait déchets. «
300 hectares de culture, un début

Un changement de paradigme qui pourrait changer beaucoup de choses : « Cette année nous avons 300 hectares de surface cultivée, nous allons pouvoir multiplier les cultures car le débouché agricole existe et cela va nous permettre de trouver des produits et d’avoir un circuit court en Bretagne. Ceci pourrez vous intéresser : Poitiers : les vendeurs de CBD soulagés par la levée de l’interdiction de vente de fleurs. » Le chanvre possède également un purificateur de qualité qui pourrait être utile dans une zone où les sols sont sous pression chimique.
Des vêtements au carburant des bus quimpérois

Pour l’instant, les greniers à chanvre français sont très maigres, ce qui est tout à fait paradoxal selon lui : « On utilise le chanvre pour faire du papier, de l’isolant, du carton, des bioplastiques, des carburants, de l’hydrogène » énumère Pierre-Yves Le Normand. Il pointe l’absence de producteurs de chanvre en Bretagne : « Les bus de la ville de Quimper roulent à l’hydrogène de chanvre depuis Le Mans, en Mayenne. Sur le même sujet : Lambert invite Darmanin à une audition publique. » Cela commence à changer, avec des subventions de recherche accordées l’année dernière & amp; développement : « Les opportunités sont exceptionnelles », assure Pierre-Yves Normand.