La mort d’une Tunisienne prénommée Sana S., vivant au Koweït, a fait couler de l’encre ces derniers jours sur les réseaux sociaux, notamment après la vague de vidéos postées par son amie koweïtienne.
Nous expliquons brièvement les faits.
Ce dernier affirme que le Tunisien de 39 ans est décédé en Tunisie des suites de complications survenues lors d’opérations de chirurgie esthétique. Après cela, cet ami (koweïtien) de la victime aurait donc attaqué le spécialiste en médecine esthétique qui a pratiqué l’opération pour le rendre responsable du décès.
Ce n’est qu’alors, selon plus d’informations, que nous apprenons que la victime -que Dieu accorde la paix à son âme- a effectivement subi une chirurgie de liposculpture, qui consiste à retirer l’excès de graisse sous-cutanée (lipo) de manière raffinée, oui, voire esthétique, disent les spécialistes. .
Cette opération a eu lieu dans une clinique des Berges du Lac à Tunis au début du mois d’août de l’année dernière, alors que la victime était en vacances avec sa famille en Tunisie, en provenance du Koweït via le Qatar.
Mais un mois après l’opération, Sana S a commencé à souffrir d’une forte fièvre, nous dit-on. Et après des tests approfondis, il s’est avéré qu’elle avait le paludisme pernicieux, c’est-à-dire une forme aiguë de la maladie appelée encéphalopathie, qui attaque le cerveau. Hélas, la femme est décédée quelques jours plus tard.
Selon le rapport du Centre d’Assistance Médicale Urgente et de Réanimation de Montfleury, la cause du décès est le paludisme et non l’opération.
Nous élevons l’hypothèse – la plus plausible – selon laquelle la victime aurait dû attraper ce virus à l’étranger après une piqûre de moustique dans une zone d’endémie, puisque le paludisme est (officiellement) éradiqué en Tunisie depuis 1979 ; en d’autres termes, vous ne pouvez pas l’attraper ici en Tunisie ou dans une salle d’opération.
Que dit le prévenu, en l’occurrence le chirurgien plasticien ? Bien qu’il soit confiant dans ses connaissances, il ne veut pas polémiquer sur le sujet. Tout en exprimant des regrets – profonds et sincères – après le décès de (sa) patiente, il assure que son décès n’a rien à voir avec l’opération qu’elle a subie ; sa cause est donnée dans le rapport du Centre Hospitalier où elle a été admise en urgence avant de rendre son dernier souffle !