La position de la voiture, les cris, les lunettes : l’étape du transport sur les lieux dans l’affaire Jubular

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Cédric Jubular 23/12/2020 cherche épouse à Cagnac-les-Mines (Tarn) – Fred SCHEIBER © 2019 AFP

Le 13 décembre, près de deux ans après la disparition de Delphine Jubular, son mari Cédric a été amené au domicile familial de Cagnac-les-Mines dans le Tarn pour « le transport sur les lieux ». Pendant six heures, les juges d’instruction, les parties civiles, les avocats de la défense, les gendarmes enquêteurs et même des témoins ont participé à l’opération de reconstitution de la nuit qui a conduit à la disparition. BFMTV vous dévoile les étapes de la soirée de ce jeudi.

Le transport vers les lieux a commencé à 20h00, en se concentrant d’abord sur le positionnement de la voiture de Delphine Jubular dans l’allée de sa maison. Plusieurs voisins ont de nouveau été interrogés. Ils affirment avoir vu, le 15 décembre 2021, avant 21h15, un véhicule d’infirmier stationné, camouflé dans l’allée. Arrivés sur les lieux à 16h51, les gendarmes ont trouvé la voiture garée capote baissée.

À la recherche d’un scénario

Face à la scène, les juges demandent à Cédric Jubillar s’il a utilisé la voiture de sa femme le soir. L’homme, accusé du meurtre de sa femme depuis juin 2021, répond par la négative. A voir aussi : Quels sont les avantages à choisir le neuf pour votre investissement locatif ? | Maisons à SeLoger. Pourtant, selon les voisins et meilleure amie Delphine Jubillard, l’infirmière se garait toujours avec un masque dans l’allée. Ils veulent croire que si la voiture a changé de direction cette nuit-là, c’est parce que Cédric Jubillar l’a utilisée.

« Elle se garait toujours là quand elle rentrait du travail et en bas quand elle rentrait de la maternelle », se défend-elle, selon BFMTV.

Pour moi, Laurent Boguet, l’un des avocats des enfants du couple, « le témoignage de ces témoins nous a semblé extrêmement authentique ». « C’est un scénario qui se dessine », a-t-il déclaré à l’AFP.

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Lors de cette mise en scène, le témoignage de l’aîné du couple, Ludwik, qui avait 6 ans au moment des faits, a été relu. En présence des enquêteurs, l’enfant a indiqué qu’une dispute avait éclaté entre ses parents le soir de sa disparition. Un voisin a également affirmé avoir entendu des cris. A ce titre, un ingénieur du son a été impliqué dans la procédure : des cris stridents ont ainsi été reproduits depuis la terrasse de la cuisine et devant le domicile du couple par la femme jouant le rôle de la disparue lors de l’opération.

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« Des cris de terreur »

La voisine se tient devant sa maison et réagit : « J’ai l’impression que cette personne n’était pas au même endroit. Cela peut être une impression. Je peux vous dire que ce n’était pas si criant. Voir l’article : LOCATION D’APPARTEMENTS ÉLEVÉS…. se souvenir. Les cris étaient plus courts. Ils se sont joints avec des aboiements et des couinements. C’était un mélange », a-t-elle déclaré, selon les informations de BFMTV.

Et d’estimer qu’il s’agissait de « cris de terreur, pas de douleur ».

Pour moi, Mourad Battikh, l’avocat des proches de Delphine Jubular, le fait que lors de la reconstruction ces cris aient été « entendus sans aucune difficulté » par un voisin à 130 mètres montre que son témoignage « est encore plus crédible aujourd’hui », a-t-il déclaré à l’AFP.

Et ajoutons : « La violente dispute qui a éclaté ce soir-là (…) est confirmée de l’intérieur par Ludwik, de l’extérieur aujourd’hui, et nous en sommes sûrs, par un voisin qui a entendu des cris de terreur et (.. .) semble-t-il confirmé par cette paire de lunettes « appartenant à Delphine Jubillar et retrouvée cassée dans la maison.

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Le mis en cause nie toujours

Face à ces témoignages, Cédric Jubillar reste cependant stoïque et affirme, selon BFMTV : « Nous ne nous sommes jamais disputés ce soir-là. » Quant aux verres cassés, il dit qu’il n’a pas son mot à dire. A voir aussi : Lott : les promoteurs immobiliers et les constructeurs face à l’épidémie…. Les juges insistent: « Vous n’avez rien à dire sur le fait qu’ils se sont retrouvés sous le canapé? »

« Ils se sont retrouvés dessous quand [les gendarmes, éd. rouge.] a sorti le canapé » – a répondu le répondant.

Les questions continuent : « Quand ta femme a disparu, les verres arrivent en trois morceaux, tu ne t’inquiètes pas pour ça ? ». Réponse : « Non, parce qu’ils l’étaient souvent. »

En l’absence de corps, d’aveux ou de preuves indiscutables, beaucoup préfèrent parler de « scénario » plutôt que de « reconstitution ». Quoi qu’il en soit, les enquêteurs et les procureurs de Toulouse espèrent que l’enquête Jubillar aboutira et débouchera peut-être sur un procès.

Article original publié sur BFMTV.com

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